Archives mensuelles : août 2009

Annuaire GONDOLO de 1942 – Les métiers (2)

1942 : 798 employés – classement par ordre alphabétique

adjoint au directeur technique –  1

aide-archiviste –  1

aide-comptable –  2

aide-magasinier –  17

ajusteur –  9

archiviste –  1

assistante sociale –  1

caissier principal –  1

caissière –  1

camionneur –  1

chauffeur –  7

chef comptable –  1

chef de service –  13

cocher –  1

conducteur gazogène –  1

dactylo –  9

dactylo facturière –  3

dactylo usine –  3

dactylo-facturière –  1

dactylographe –  20

dessinatrice –  1

directeur commercial –  1

directeur technique –  1

électricien –  3

employé aux écritures –  5

employée aux écritures –  39

employée toutes mains –  2

facturière –  1

garçon de bureau –  3

garçon de course –  1

gardien –  1

ing. adj. dirt. Génér. –  1

lingère –  1

maçon –  1

magasinier –  2

manœuvre –  104

manoeuvre spécialisé –  46

mécanographe –  3

menuisier –  2

ouvrier gazogène –  3

ouvrier spécialisé –  1

ouvrier toutes mains –  1

ouvrière emballage –  239

ouvrière emballage  –  38

ouvrière toutes mains –  160

palefrenier –  1

pâtissier –  2

professionnel –  2

secrétaire –  8

serrurier –  1

sténo-dactylo –  11

surveillant –  5

surveillante –  6

téléphoniste –  1

tourneur –  1

voyageur –  6

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Annuaire GONDOLO de 1942 – Les métiers (1)

1942 : 798 employés dont

239   :   ouvrière emballage       (% 29,9)

160   :   ouvrière toutes mains   (% 20,0)

104   :   manœuvre                   (% 13,0)

46   :   manoeuvre spécialisé     (% 5,8)

39   :   employée aux écritures   (% 4,9)

38   :   ouvrière emballage         (% 4,8)

20   :   dactylographe                (% 2,5)

17   :   aide-magasinier             (% 2,1)

13   :   chef de service              (% 1,6)

11   :   sténo-dactylo                (% 1,4)

9   :   ajusteur

9   :   dactylo

8   :   secrétaire

7   :   chauffeur

6   :   surveillante

6   :   voyageur

5   :   employé aux écritures

5   :   surveillant

3   :   dactylo facturière

3   :   dactylo usine

3   :   électricien

3   :   garçon de bureau

3   :   mécanographe

3   :   ouvrier gazogène

2   :   aide-comptable

2   :   employée toutes mains

2   :   magasinier

2   :   menuisier

2   :   pâtissier

2   :   professionnel

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Les Biscuits à Maisons-Alfort

De nombreuses industries alimentaires se sont installées à Maisons-Alfort parfois dès la fin du XIXe siècle : l’Alsacienne Biscuits, Bozon-Verduraz, Les Biscuits Brun et les Pâtes La Lune, Fould-Springer (1872), la biscuiterie Gondolo, la Biscuiterie Léon, la distillerie de la Suze, la Vermicellerie Parisienne.

D’après la Revue « La France Sociale Municipale »Maisons-Alfort n°2 – 1er trimestre 1957.

L’Alsacienne Biscuits

L’Alsacienne Biscuits est une entreprise familiale dont le fondateur M. Paul THEVES est le président Directeur Général.

1918 : près de 100 sortes de biscuits

1939 : réduit à 70 sortes

1945 : plus que 15 sortes

1957, les biscuits portent les noms de :

Les Petits Beurre Grill’Or

Les petits Exquis

Les Langues de Chat

Les Madeleinettes

Les Crêpes d’Alsace

Les Chamonix-Orange

Le Pain d’Epices Couque Fondante

Les Boudoirs

Gondolo

Soixante tonnes, et trente sortes de Biscuits !

Ces chiffres, à eux seuls, situent l’Usine Gondolo, qui occupant 1000 personnes peut être considérée comme réalisant l’une des plus importantes des Fabrications Françaises.

Les matières premières en sacs : la farine et le sucre, sont gerbées sur palettes au sortir des camions, classées, stockées pour être par la suite dans les trémies des mélangeurs.

Simultanément a lieu la préparation des sirops et parties liquides (œufs ou lait par exemple), par des électroagitateurs et des émulsionneurs. La transformation du sucre-poudre en sucre-glace y est également  effectuée.

Le mélange est effectué dans les pétrins. Les différentes étapes de la production des biscuits sont : découpage, cuisson et refroidissement.

Pour livrer les biscuits dans de bonnes conditions, il faut les soustraire à l’action hygrométrique de l’air. C’est pourquoi les biscuits Gondolo sont expédiés aux consommateurs dans des boîtes (tines) en fer blanc.

En 1957, M. Pierre SCELLES est Directeur Général.

La biscuiterie Gondolo en quelques dates :

1902 : Lucien MIRAND achète la marque et la « Biscuiterie Gondolo » à M. Roux.

1918 : Lucien MIRAND implante l’entreprise Gondolo à Maisons-Alfort.

1936 : L’Athlétic-Club de Maisons-Alfort fut créé à partir du Club Gondolo.

1942 : Annuaire des employés de Gondolo (Documentation du CGMA)

1960 : La « Biscuiterie Gondolo » devient « Biscuits Belin » 

1973 : « Biscuits Belin » quitte Maisons-Alfort

 « Des fiefs aux Lotissements » (Mme AUBERT)

De 1919 à 1927, Lucien MIRAND réunit plusieurs terrains maraîchers et quelques propriétés pour implanter son entreprise la « BISCUITERIE GONDOLO ». Dans les années 1960, elle devient la société des « BISCUITS BELIN » et en 1973, quitte la ville pour s’agrandir.

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Pseudonymes

Retrouvez les pseudonymes des célébrités

 

Bouchaud

Chancel

Chauchoin

Cordioux

Donadel

Habans

Jennes

Grindel

Moinaux

Mourer

Pigot

Taillefesse

Vogel

Zelle

 

Toutes ces célébrités sont nées, mariées ou décédées en Val-de-Marne

Vous trouverez les réponses au cours de l’année 2009

dans la rubrique « Au fil des jours ».

Patience !

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Décédés à Alfortville, nés dans le 94 : M à Z

Date,

Nom et prénoms du défunt(e),

p: Prénoms du père,

m: Nom et prénoms de la mère,

x: Nom et prénoms époux ou épouse,

Né(e) à,

Age:

Numéro de l’acte.

 

1901.12.07 MAIRE Paul Edouard  p: Pierre Louis m: DELANOUE Mare Bonne Desiree x: LE GRUIEC Clemence Honorine Eugenie né à : Maisons-Alfort âge: 53a acte:309

1888.05.22 MARCHADIER Anatole  p: Jean Charles m: VINOT Louise Olympe x: LEJAMBLE Louise Henriette né à : Vincennes âge: 29a acte:67

1900.02.23 MARECHAL Louis Leon  p: Louis Napoleon m: GEIGER Emma x: HOFFMANN Marie Louise né à : St Mandé âge: 38a acte:47

1902.01.21 MARECHAL Yvonne Maria  p: Eugene Gaston m: RUBENNE Louise Josephine x:  né à : Charenton le pont âge: 1a 1/2 acte:15

1896.03.20 MARGUET Emilie Louise  p: Etienne m: LARUE Emelie x: SCHOUMACHER Michel né à : Ivry s/seine âge: 23a acte:65

1903.02.12 MARION Ernestine  p: Jean Baptiste m: GROLOUS Eugenie Leonie x: JACQUES Eugene né à : Choisy le roi âge: 41a acte:40

1886.06.30 MARLIER Victorine Antoinette  p: Augustin J.Marie m: PRUVOST Marie Julie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 14m acte:99

1888.04.08 MEGE Adelaïde Victorine  p: François m: NICLET Rose Felicite x: FAUCON Charles né à : Charenton le pont âge: 60a acte:44

1889.01.26 MEUNIER Cecile  p: Pierre m: VION Marie Caroline x:  né à : Choisy le roi âge: 2a 1/2 acte:13

1902.05.16 MICHELON Georgette Pauline   p: Henri m: MURAT Catherine x:  né à : Ivry s/seine âge: 22m acte:82

1889.12.28 MILHOMME Fran9ois  p: Charles m: LISBET Celine x:  né à : St Maurice âge: 19a 10m acte:197

1893.04.20 MINARD Emile   p: Louis m: BLONDIN Eugenie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 9a acte:69

1886.03.05 MONTAGNON Marie  p: Jacques m: FOSSET Françoise x: VALTER Auguste Prosper né à : Nogent s/marne  âge: 44a acte:40

1889.10.19 MOREAU Pierre Alphonse  p: Pierre m: GUILLIER Suzanne x: GERARD Catherine né à : Gentilly âge: 66a acte:151

1894.11.05 MOREL Alice Constance  p: Pierre Marcel m: DECKERT Caroline Françoise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 12a acte:186

1895.03.28 MOREZ Rosalie  p: X m: MOREZ Rosalie x: HUET Isidore né à : Charenton le pont âge: 61a acte:62

1902.08.29 MOUSTER Marguerite Rose  p: Charles Eugene m: GRALL Marguerite Perrine x:  né à : Ivry s/seine âge: 3a 1m acte:198

1894.05.29 MOUTEAU Rose Genevieve  p: Pierre Gabriel m: KLEPT Marie Euphrasie Catherine x: CHENEL Edouard né à : Choisy le roi âge: 60a acte:87

1901.10.14 MUNEREL Louise Josephine  p: Victor Pierre m: GOBERVILLE Honorine Louise x:  né à : Ivry s/seine âge: 24a acte:266

1902.10. MUZARD Louise Elise (transcription)  p: Claude Felix m: CLERGE Claudine x: MOREAU Ernest né à : Maisons-Alfort âge: 42a acte:245

1896.11.12 NICOLAS Augustine  p: Auguste Constant m: LEGER Jeanne Berthe x:  né à : Vincennes âge: 1a acte:196

1900.02.08 NICOTERA Georges  p: Georges m: LACHAUD Selinie Genevieve x:  né à : Créteil  âge: 6a 10m acte:31

1887.05.23 NOBLET Cecile Adelaïde  p: Alexandre m: MICHEL Marie Adelaïde x: LE GRUIEC Rene né à : Ivry s/seine âge: 61a acte:64

1901.06. NOBLET Sophie Adelaïde (transcription)  p: Pierre Alexandre m: MICHEL Marie Adelaïde x: DUCHENE Alban né à : Ivry s/seine âge: 69a acte:159

1892.06.22 NOËL Marie Jeanne  p: Antoine Marie Louis m: SAULNIER Blanche Eglantine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 6a acte:83

1887.02.23 PAICHER Jeanne  p: Pierre m: FREBAULT Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 6a 3m acte:23

1895.10.08 PAQUOT Charles Louis  p: Louis m: ROQUEUR Louise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 21a acte:188

1888.09 PAULIN AdolpheVictor (transcription)  p: Victor m: BOULET Adelina x:  né à : St Maur des fossés âge: 26a acte:133

1895.11.30 PELLETIER Marie Eugenie  p: Louis m: MORINEAU Anne Genevieve Desiree x: PELESSIER Antoine né à : Charenton le pont âge: 61a acte:11

1886.02.24 PEROT Alfred Honore  p: X m: PEROT Pelagie Pauline x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a acte:33

1895.09.05 PETIT Louis Alphonse  p: Joseph m: MENNESSIER Eugenie Elisa x: BEAUREPAIRE Letitia Louise Adrienne né à : Ivry s/seine âge: 35a acte:165

1893.07.20 PITIE Henriette Alice  p: Philippe Charles m: SCHOUMACHER Valentine Pierrette x:  né à : Maisons-Alfort âge: 22m acte:134

1898.03 PLANCHAIS Valentine Augustine (transcription)  p: X m: PLANCHAIS Augustine Jeanne x: SOLLIN Raymond Eugene né à : St Maurice âge: 17a acte:63

1885.06.08 POIRRIER Alice  p: Louis m: RATHIER Marie Ida x:  né à : Maisons-Alfort âge: 5m acte:2

1885.11.04 POISSONNIER Juliette Simonne  p: Jean Frederic m: VAZE Francine Aimee x:  né à : Maisons-Alfort âge: 15m acte:50

1897.05.10 PORGE Louise Augustine Josephine  p: X m: PORGE Zelia x:  né à : Créteil  âge: 6m acte:102

1899.07.31 PRULIERE Andre  p: Auguste m: PASSAQUET Marie x:  né à : Vitry s/seine âge: 1a acte:166

1888.09.24 PRUNIOT Jeanne Celine  p: Rene Gabriel m: CHEVET Angelique x: CONQUET Jean né à : Charenton le pont âge: 39a acte:145

1893.05.08 PUSSEY Georges  p: Fernand Louis m: HERICOURT Maria Berthe x:  né à : St Maurice âge: 11m acte:82

1887.05.02 QUESTEL Jeanne Louise  p: Baptiste Adolphe m: POLLET Josephine Felicite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 13m acte:53

1885.10.10 QUEYRIAUX Jean Marie Louis Henri  p: Henri Theophile m: DUDOT MarieSophia Eugenie x:  né à : Gentilly âge: 5m acte:40

1894.04.23 QUIGNAUX Alfred  p: Alfred Jules m: ROBLIN Emelie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 6m 1/2 acte:68

1894.02.12 QUIGNAUX Jules Edouard  p: Paul m: BOUDARD Eulalie x: ROULLIER Louise Desiree né à : Maisons-Alfort âge: 29a acte:24

1897.10.18 QUIQUEREZ Marie Poline  p: Theodore Michel m: PIGOT Marie Desiree x: LESUEUR Antoine Marie Ferdinand né à : Charenton le pont âge: 53a acte:191

1892.04.10 RAFFY Jean Louis  p: Charles m: TEULADE Marie x:  né à : St Maur des fossés âge: 8m acte:51

1893.12.04 RAPICAUX Yovanne Charlotte Jeanne  p: François m: BRULE Augustine Victorine x:  né à : Charenton le pont âge: 11m acte:191

1900.12.08 REICH Florian  p: Jean m: HIRSHAUER Agnes x: CHAPPAZ Eugenie né à : Gentilly âge: 41a acte:295

1903.11.30 REITZ Jacob (transcription)  p: Jean Nicolas m: KINTSTLER Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 21a acte:308

1892.03.23 REMY Joseph  p: X m: REMY Aimee Annette x: LEMOINE Amanda Emelie né à : Choisy le roi âge: 33a acte:41

1891.03. RENOUARD François (transcription)  p: Nicolas François m: HERIN Adele Anasthasie x: DUMOUTIERS Florentine né à : Sucy en brie âge: 51a acte:33

1895.08.05 RION Julie  p: Jacques Teophile m: FROIDCOURT Marie Florence x:  né à : Ivry s/seine âge: 16a acte:144

1897.07.31 RITCHEN Camille Leontine  p: Victor m: BERNARD Augustine Hermance x:  né à : Ivry s/seine âge: 5m 17j acte:147

1901.01. ROBERTJOT Georges Etienne (transcription)  p: Etienne m: BOISSEAU Françoise x: STACHLING Marie né à : Créteil  âge: 43a acte:27

1903.08.06 ROCHER Victor Hippolyte Alfred  p: François Alfred m: ARSEAULT Appoline Louise x:  né à : Villeneuve st georges âge: 13a 10m acte:197

1897.05.05 ROLLES Nicolas   p: Pierre m: GRASMUCK Catherine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 13a 3m acte:99

1889.12.02 ROUGEAUX Georgette Marguerite  p: Albert Constant Marie m: ROBINOT Elisa x:  né à : Villeneuve st georges âge: 4a acte:174

1889.10.21 ROUGERY Eugene Julien  p: Jean François m: DURAND Leonie Rosalie x:  né à : Charenton le pont âge: 1a 1/2 acte:152

1902.09.02 ROUX Henriette  p: Antoine m: JOCLOT Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 18a acte:201

1891.10.08 RUELLO Germaine Helene  p: Jean Louis m: LE MASSON Helene Felicie Marie x:  né à : Ivry s/seine âge: 73j acte:152

1890.11.11 RUSTON Gaston  p: Edmond Alphonse m: MORCRETTE Appoline Maria Alice x:  né à : Ivry s/seine âge: 13m 1/2 acte:159

1888.12.04 SAMSON Jean Robert Eugene  p: Philippe Alexandre m: SERVILLE Suzanne Marie x:  né à : St Mandé âge: 5a 8m acte:176

1903.11.09 SCHAFFO Charles Joseph  p: Charles m: PASTANT Julie Marie Françoise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 21a 9m acte:286

1891.04.01 SCHLEGEL Marie Madeleine  p: Conrad m: GAUTHEROT Françoise x: BEAUREPAIRE Eugene Louis Alphonse né à : Ivry s/seine âge: 26a acte:45

1897.11.18 SENOCQ Gaston Emile  p: Charles m: MONTRE Marie x:  né à : Joinville le pont âge: 26j acte:208

1901.03.29 SIMARD Charlotte  p: x m: PHILOGENE Eulalie x: SINJON Marcellin né à : Charenton le pont âge: 30a acte:84

1901.01.13 SIMONNET Germaine  p: Paul François m: GUYOLOT Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 4a 2m 21j acte:13

1900.07.20 SUCHET Emile  p: Auguste m: VACHER Françine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 11m 16j acte:167

1890.09.30 TARDIVEL Berthe Augustine  p: François Marie m: GUITON Marie Louise Aimee x:  né à : Maisons-Alfort âge: 22a 1/2 acte:144

1899.12.21 TAUVERON Gabrielle  p: Claude m: SAUVOL Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 14a acte:303

1899.08.28 TEROLE Marie Antoinette  p: Pierre m: MICHELET Adelaïde x: MEYNET Paul Gabriel né à : Ivry s/seine âge: 46a acte:210

1898.09.20 TETU Emile Jean Baptiste  p: Jean François m: CHATELET Marie x: FALENTIN Heloïse né à : St Maurice âge: 59a acte:185

1897.04.03 THEVENARD Charles Auguste  p: X m: THEVENARD Marie Louise x: LEQUIN Marie Heloïse né à : Charenton le pont âge: 60a acte:64

1901.04.10 THEVENIN Charlotte Victoire Jeanne  p: Mathieu m: FOLIOT Leonie Anna x:  né à : Vitry s/seine âge: 9a acte:96

1885.12.26 THEVENIN Irene Julie  p: Leon Louis m: DUPERY Julia Leonie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 2a10m acte:68

1892.07.12 THIERY Blanche Marie Louise  p: Alfred François m: CHEVALLIER Eugenie x:  né à : Charenton le pont âge: 5a acte:92

1902.08.28 TIREL Charles Henri  p: Joseph Benjamin m: PONCELET Henriette Louise x:  né à : St Maur des fossés âge: 19a 10m acte:196

1903.09.26 TISSIER Louis (transcription)  p: Jean m: FRIEDLING Catherinea x:  né à : Ivry s/seine âge: 28a acte:254

1887.08.16 TORRESANI Louise  p: Angelo m: PREVI Therese x:  né à : Maisons-Alfort âge: 5a acte:109

1901.08.10 TOUZON Rosalie  p: Theodore Michel m: MAJEUR Marie Caroline x: FILLET Jules emile né à : St Maur des fossés âge: 45a acte:212

1900.04.25 TRANNEZ Justin Hippolyte Joseph  p: Augustin Joseph m: LEJEUNE Julie Josephine x: CATILLION Marie Augustine Irma né à : St Maurice âge: 59a acte:99

1902.10. VALIERE Theophile Ernest (transcription)  p: Jean Auguste m: RIBAUD Angele x:  né à : Fresnes âge: 5a 1/2 acte:253

1899.06.05 VAUQUELIN Desire Gustave  p: Jacques Constant m: ROUSSIN Louise Honorine x: GELIQUOT Françoise Celenie né à : Ivry s/seine âge: 68a acte:122

1895.04.16 VERGNE Marie  p: Jean m: STEMETTE Josephine x: JOUBERT Charles né à : Charenton le pont âge: 32a acte:79

1893.09.20 VOIRON Jean Lucien  p: Antoine m: CORON Marguerite x: ROUVET Marie né à : Nogent s/marne  âge: 36a acte:159

1894.01.15 WACKERNIE Henriette Clemence  p: Joseph Julien m: BRETON Louise Olympe x:  né à : Gentilly âge: 7m acte:8

1898.03 YTHIER Justin Antoine (transcription)  p: YTHIER que veut Dieu m: THIME Antoinette x:  né à : St Maur des fossés âge:  acte:65

1901.03.11 YTHIER Justine Eugenie  p: QueveutDieu m: ZO Justine x: CAILLEUX Agnan Louis Eugene né à : Joinville le pont âge: 43a 6j acte:73

1902.08.26 ZELLER Louis Joseph  p: Louis Joseph m: ALBERT Julie Charlotte Adrienne x: CUVILLIER Virginie né à : Créteil  âge: 48a acte:195

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Décédés à Alfortville, nés dans le 94 : A à L

Date,

Nom et prénoms du défunt(e),

p: Prénoms du père,

m: Nom et prénoms de la mère,

x: Nom et prénoms époux ou épouse,

Né(e) à,

Age :

Numéro de l’acte.

 

1887.06 AMEIN Paul Louis (transcription)  p: X m: AMAIN Arcelie Constance x:  né à : Créteil  âge: 3a acte:78

1893.08.24 ARNAUD Henri François  p: François m: BELLEX Anne x:  né à : Maisons-Alfort âge: 17a acte:144

1894.06.04 ARRIAT Marie Suzanne  p: Pierre m: PELLETIER Judith Marie Therese x:  né à : Nogent s/marne  âge: 4a 1/2 acte:94

1891.07.25 ARRIAT Maurice  p: François m: PELLETIER Marie Louise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 17m acte:108

1893.10.18 AUDOUIN Alexandre Desire  p: Jean Gabriel m: GUILLOT Felicite x:  né à : Thiais âge: 61a acte:169

1903.07.07 BACHAT Emile  p: X m: BACHAT Stephanie Constance x:  né à : St Maur des fossés âge: 35a acte:176

1894.10.05 BADIER Adelaïde Alexandrine  p: Henri m: CHARPENTIER Adele x: MAIRE Jean François Adolphe né à : Maisons-Alfort âge: 60a 1/2 acte:171

1900.08. BADIER Eugene (transcription)  p: Henry  m: CHARPENTIER Adele x: ESTREBELLE Josephine né à : Maisons-Alfort âge: 49a acte:203

1899.11.28 BAPTISTE Leontine Louise  p: François m: TIXIER Rose x:  né à : Vitry s/seine âge: 8a 4m acte:282

1901.03.27 BARBOT Emelie  p: X m: BARBOT Adele Henriette x:  né à : Maisons-Alfort âge: 26a acte:83

1902.10.18 BAUDOT Claudius François  p: Jacques m: HERIN Rosalie Caroline x: GODARD Eugenie Marie né à : Ivry s/seine âge: 30a acte:249

1892.08.03 BAUQUIN Alice Leontine  p: Leon  m: SABATTIER Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 14a acte:100

1886.03.24 BAUQUIN Eloïse  p: Leon m: SABATTIER Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 5a acte:53

1887.08.08 BEAU Louis Armand  p: Justin Louis m: JACQUES Louise Eugenie x:  né à : Nogent s/marne  âge: 1a acte:103

1898.01.22 BEAUQUIN Leon  p: Jacques m: FLEURY Augustine x: SABATIER Marguerite né à : Ivry s/seine âge: 55a acte:15

1896.04.02 BERNARD François  p: Auguste m: BOURDIER Françoise x: WATRIN Fanny Maria né à : Ivry s/seine âge: 23a acte:80

1895.11.14 BERTAUX Yvonne  p: Albert Louis m: GRIVOTET Jeanne Josephine x:  né à : Charenton le pont âge: 1a 1m acte:225

1886.02.23 BIERRY Victor  p: Alfred Hyacinthe m: ROYER Clotilde Emilie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 5m acte:30

1885.08.04 BOGREAU Berthe Françoise  p: Eugène m: MARTIN Jeanne Françoise x:  né à : Ivry s/seine âge: 5a acte:20

1886.06.01 BONNARD Cyprien Edouard  p: Nicolas Cyprien m: GAUTIER Emelie M.Josephe x: ANCELET Marie né à : Fontenay \bois  âge: 59a acte:83

1890.07.30 BONNET Rene  p: Edouard m: COLAS Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 15m acte:116

1896.10. BOUFFET Charles Constant (transcription)  p: Clair Constant m: NAUDIN Clementine x:  né à : Charenton le pont âge: 20a acte:179

1893.05. 01 BOURDREZ Aimee Henriette  p: Paul Auguste m: LEFEBVRE Constance Irma x:  né à : Choisy le roi âge: 10j acte:76

1894.05.01 BOURILLON Georges  p: Jules m: PIEGOY Anne x:  né à : Vitry s/seine âge: 18m acte:72

1892.09.28 BOURNIQUEL Ernestine  p: Joseph m: ICHE Sophie Emelie x:  né à : Ivry s/seine âge: 5a 1/2 acte:141

1892.02.23 BOURSIN Rene Marcel  p: Celestin Ulysse m: CORNU Juliette Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 8m acte:31

1901.07.08 BOUVARD Georges  p: Narcisse Joseph m: GRILLOT Juliette x:  né à : Charenton le pont âge: 10m acte:179

1887.07.26 BRECHEMIN Jeanne Renee  p: Jean Victor m: BIGLE Marie Laure x:  né à : Maisons-Alfort âge: 6m acte:93

1886.09.16 BRUANT Jeanne Marie Eulalie  p: Joseph Emile m: SATIN Pauline x:  né à : Maisons-Alfort âge: 2m acte:132

1900.05. BRUGEROLLES Jean (transcription)  p: Antoine m: LEGER Marie x: CHAILLOU Mathilde né à : Arcueil Cachan âge: 40a acte:131

1894.03.09 CABOLET Jeanne Maria  p: Jules Jean Joseph m: GUILLAUME Maria Josephine x:  né à : Ivry s/seine âge: 2a 1/2 acte:40

1901.07.28 CAMILLE -DIT-TIREBEAUD Isabelle Claire Antoinette  p: CAMILLE -DIT-TIREBEAUD m: MERAND Marie Madeleine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 21a acte:201

1890.01.06 CANEDO Etiennette Felicitee Clemence  p: Victor m: MORIGNY Clemence Eugenie x:  né à : Charenton le pont âge: 2a 1/2 acte:13

1899.09.06 CAPELLE Madeleine Anna  p: Leopold François m: BOHL Aimee Josephine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 3m 15j acte:218

1889.04.06 CARRE Louise  p: Louis Auguste m: LORAIN Charlotte Maria x:  né à : Maisons-Alfort âge: 4a 3m acte:47

1897.10.23 CATTEL Marcel Narcisse  p: Narcisse m: PICARD Augustine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 19a 1/2 acte:196

1885.08.05 CAYE Charles Marie Laure  p: Jean Louis m: LALLEMAND Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 2m acte:21

1903.02.07 CERTIN Josephine  p: Xavier m: BERRY Rosalie x: HASLIN Firmin Emilien né à : Choisy le roi âge: 29a acte:36

1886.03.08 CHAMBLANC Pauline  p: Pierre m: AUCORDIER Melina x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 2m acte:42

1901.01.13 CHAPET Ernestine Antoinette  p: Nicolas Alexis m: BENOIT Jeanne x: THOMAS Athanase Alexandre né à : Choisy le roi âge: 49a 1/2 acte:14

1888.11.19 CHELLE Lucie  p: Jean Baptiste m: FORESTIER Rosalie x:  né à : St Mandé âge: 5a acte:172

1890.07.21 CHEVASSUS Louis Germain François  p: Louis Cesar m: ROCHE Marie Ludivine x:  né à : Ivry s/seine âge: 54j acte:112

1888.02.04 CHRISTELLE Marcel Jules  p: Joseph Auguste m: MAILFAIT Marie Cecile x:  né à : Ivry s/seine âge: 2a acte:14

1886.02.28 CLERGE Emelie Louise  p: Gustave Joseph m: BACQUET Amelie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 10m 13j acte:35

1888.10.04 CLOUTIER Louise Victorine Leonie  p: Julien m: ROUX Cecile Judith x:  né à : Maisons-Alfort âge: 23m acte:152

1902.02.20 COLLIGNON Georges Rene  p: Henri Joseph m: LOZACHMEUR Marie Renee x:  né à : Ivry s/seine âge: 7a 9m acte:32

1891.08. COQUERAY Jean  Louis (transcription)  p: Jean Marie m: ANDRY Melina x:  né à : St Maurice âge: 1856.07.16 acte:114

1888.11.07 COSTA Joseph Dominique  p: Louis Leon m: ZECCA Rose x:  né à : Ivry s/seine âge: 3a 9m acte:167

1889.08.10 COSTE Henriette Elisa  p: Philemon m: PRADES Seraphine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 5a 5m acte:109

1890.03.04 COSTE Marguerite Leonie  p: Eugene Edmond m: BAUDON Leonie Josephine x:  né à : Gentilly âge: 3a acte:51

1893.03.22 COURANT Felicie  p: Felix m: BONNET Alexandrine x: PEZAUT Michel né à : Ivry s/seine âge: 25a acte:43

1899.04.14 COURTOIS Georgette Jeanne  p: Jules Alexandre m: PARDINI Antoinette Louise Marie x:  né à : Joinville le pont âge: 7m acte:87

1898.12.26 COUSON Alexandrine  p: Alexandre Justinien m: PERONNELLE Berthe Marie Josephine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 15a 3m acte:250

1894.03.19 CRETON Marthe  p: X m: CRETON Aimee x:  né à : St Maurice âge: 38j acte:42

1886.03.08 CUISSET Paul Amede  p: Paul J.Baptiste m: MOUSSY Arceline x:  né à : Maisons-Alfort âge: 8a acte:41

1901.09.15 DANGLADE Madeleine  p: Cesar m: LANGLOIS Louise x:  né à : Charenton le pont âge: 3a acte:248

1895.01.30 DARENNE Eugene Narcisse  p: Paul Guillaume m: DARENNE Marie Georgette x:  né à : Maisons-Alfort âge: 5a acte:22

1901.05.23 DAVAUX Maurice Alexandre  p: Jules Nicolas Arthur m: SILLOT Azilie x:  né à : Villeneuve st georges âge: 20a 10m acte:139

1888.10.27 DAVIT Marie Louise  p: Charles Emile m: JACQUEMIN Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 7a acte:161

1886.02.05 DE LATOUR Hippolyte Auguste  p: Eugene Amedee m: SHAUGHNESSY Marguerite x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 6m acte:21

1903.12.15 DELAMOTTE Eugene  p: X m: DELAMOTTE Elisa x:  né à : Charenton le pont âge: 4m 20j acte:326

1895.10.05 DELMALADRIE Henri Elie  p: Arsene Joseph m: CHAUVIERE Octavie Françoise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 22a acte:183

1887.05 DEPOND Fernand (transcription)  p: Armand m: SALLET Eugenie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 22m acte:56

1895.05.31 DERAY Elisa Clotilde  p: Victor Auguste m: COUSIN Leontine Clotilde x:  né à : Ivry s/seine âge: 4a acte:104

1888.05.17 DESAGNAT Victor Louis  p: Celestin Victor m: CAILLOT Eugenie Victoire x:  né à : Maisons-Alfort âge: 35j acte:64

1900.02. DESCHAMPS Barthelemy Marie (transcription)  p: Hyacinthe m: FILLET Marie Honorine Victoire x: BUNOULT Eulalie né à : St Maurice âge: 81a acte:52

1887.03.24 DESPLANCHES Charles Armand Ernest  p: Jean Charles m: CHARRIER Julie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 3a acte:32

1892.08.18 DEVAUCHELLE Germaine Fanny Virginie  p: Ludovic Victor Georges m: HERODIER Veronique Virginie x:  né à : Charenton le pont âge: 14m acte:109

1900.08.03 DREUX Emile Henri  p: Jean Pierre m: POMPEE Anne Heloïse x:  né à : Charenton le pont âge: 37a acte:187

1887.07.10 DROIN Paul  p: Jean Auguste m: RETIF Anne x:  né à : Maisons-Alfort âge: 26m acte:83

1890.05.21 DROTTE Georgette Louise  p: Louis m: DUCLOS Marie Jeanne x:  né à : Charenton le pont âge: 6m acte:89

1891.09.11 DROUIN Leon Albert  p: Louis Alexandre m: ABEL Alphonsine Claudine x:  né à : Vincennes âge: 9a acte:132

1895.03.23 DUBOIS Louis Pierre  p: Pierre Etienne m: PIERRE Jeanne Aline x:  né à : St Mandé âge: 1a acte:59

1891.02 DUCASTEL Joseph (transcription)  p:  m:  x:  né à : Ivry s/seine âge: 26a acte:21

1898.06. DUFRENNE Joseph Victor (transcription)  p: Joseph Barthelemy m: MUNZENGER Henriette x:  né à : Charenton le pont âge: 1a 9m acte:122

1899.06. DUMONTIER Berthe (transcription)  p: Ileli Alexis m: GUYOLOT Marie Louise x:  né à : Champigny s/marne âge: 12a 1/2 acte:136

1901.11.11 DURET Leontine Aglaee  p: Pierre Justin m: DELION Louise x:  né à : St Maurice âge: 14a 1/2 acte:292

1903.01.24 DURUPT Alice Marie Therese  p: Jules Joseph m: BERNARD Josephine x:  né à : St Maurice âge: 3a 1m acte:20

1901.01.26 EDIGHOFFER Maurice Emile Louis Clovis  p: Emile Edouard m: LEFEVRE Celina Maria Fanie x:  né à : Joinville le pont âge: 2a acte:29

1903.09.26 EMONET Andree Ernestine (transcription)  p: Marcel Louis m: LEGESNE Angele Ernestine x:  né à : Vitry s/seine âge: 10m 1/2 acte:255

1901.12.14 ERGO Henri  p: Leon Louis Joseph m: RIGAL Jeanne x:  né à : St Maurice âge: 4a acte:315

1890.02.09 EYNARD Camille  p: Jean m: GIROU Louise Leonie x:  né à : Ivry s/seine âge: 17m acte:36

1900.02.07 FABRE Jean Louis  p: Jean m: COMBES Anna x: BONNEFOY Marie Juliette né à : Ivry s/seine âge: 40a acte:30

1889.04.18 FERAUD Auguste  p: Simon Honore m: FERAUD Caroline Marie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 3a 10m acte:57

1886.01.12 FOURDERERE Clemence Eugenie  p: Gustave m: MONTAVONT Josephine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 2a 1/2 acte:9

1895.05.20 FOURRIER Rose Victorine  p: Victor m: SANSIBEAU Louise Honorine x: ROUGERIE Jean Baptiste né à : Gentilly âge: 28a acte:99

1885.08.04 FRISCH Marguerite Louise  p: Jacob m: DODART Louise x:  né à : Maisons-Alfort âge: 13m acte:19

1894.02.27 FULLIQUET Pierre François  p: Joseph Marie m: PAYSAN Marie Catherine x:  né à : Ivry s/seine âge: 3a acte:35

1899.07.10 FUZY Charlotte Jeanne  p: Mathurin Jacques m: LECOMTE Anne Françoise x: JOVENET François Eugene né à : Gentilly âge: 72a acte:148

1890.01.18 GASPARD DIT COLLIN François Henri  p: François m: CHEVRETON Rose x: CARME Julie né à : Vincennes âge: 71a acte:21

1902.05.23 GELU Charles  p: Nicolas Emile m: BONVIVE Florence Françoise x: BERTHIER Elise Emelie né à : St Maurice âge: 47a acte:89

1891.02.12 GENEST Louise Marie  p: Germain Eugene m: BOUTINARD Pauline x: AUPROUX Leonard né à : Champigny s/marne âge: 45a acte:17

1897.03.27 GERBAUD Paul  p: Paul m: PIGOIS Marie x:  né à : Ivry s/seine âge: 6m 26j acte:58

1889.12.26 GIRODIT Julie Charlotte  p: Claude m: CHAMPOU Claudine Marie x:  né à : Ivry s/seine âge: 21a 10m acte:195

1895.06.05 GIROU Louise Leonie  p: Guillaume m: GORSE Jeanne x: EYNARD Jean né à : Ivry s/seine âge: 28a acte:108

1894.06. GODARD Auguste Charles (transcription)  p: Auguste m: ROUQUETTE Justine Emilie x:  né à : Ivry s/seine âge: 15a acte:104

1890.02.21 GOLIVET Virginie Adelaïde  p: Julien m: RAYON Marie Virginie x:  né à : Thiais âge: 60a acte:41

1903.11.04 GOUIN Julien (transcription)  p: Julien m: SAULNIER Arsenne Anne x: NOYE Rosalie né à : Brevannes âge: 52a acte:283

1894.04.20 GOUPY Rochefort Garibaldi Edmond Charles  p: Leon Rene m: MAYGRIER Isabelle Marie Pierrette x:  né à : Maisons-Alfort âge: 2a 1/2 acte:66

1896.03.03 GRIMAULT François Victor  p: GRIMAULT m: MOTTEAU Honorine x: PETIT Marguerite Alberine né à : Mandres âge: 71 a acte:51

1888.07.03 GRONESBERG Victorine  p: X m: GRONESBERG Lucie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 3m acte:89

1892.08.10 GUERIN Clarisse Marie  p: Pierre François m: LAUTERBACH Marie x:  né à : Charenton le pont âge: 11a acte:103

1889.04.13 GUILLAUMENCHE Leonie Rose  p: Antoine Donat m: BARD Anne Philippine x:  né à : Vitry s/seine âge: 3a acte:54

1886.06.19 HAUSER Marie Helene Gabrielle  p: M.Alphonse m: VIVILE Desiree x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 4m acte:93

1899.07.19 HAVART Suzanne Adrienne  p: Adrien Louis Constant m: RICHARD Leonie Elisa x:  né à : Maisons-Alfort âge: 7m acte:157

1893.01.14 HOPIN Jeanne  p: Frederic Clodomir m: LEMOINE Belize x:  né à : Charenton le pont âge: 3a acte:11

1891.12.24 JACQUIN Anna Berthe Leonie  p: François m: MARTIN Anne Marie Virginie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 11a acte:190

1886.02.03 JANNIN Lucien Joseph  p: Jean Pierre m: DOLLIOU Marie Helene x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 8m acte:19

1902.11.27 JEAIME Raymonde  p: Louis m: LENEUTRE Jeanne Louise x:  né à : Le perreux âge: 1a 11m acte:284

1896.02.08 JOSET Georges Henri  p: Henri Joseph m: GILLES Françoise dit BRISSON x:  né à : Maisons-Alfort âge: 4a 8m acte:35

1901.10. JULLY Fernande (transcription)  p: Alphonse m: PINARD Pauline Marie Josephine x:  né à : Maisons-Alfort âge: 16m 1/2 acte:270

1900.07.21 KLELE Robert Jean Joseph  p: Joseph Edouard m: PERDU Lucie Eugenie x:  né à : Ivry s/seine âge: 1a 1/2 acte:168

1900.12.08 LACHAMBRE Louise Desiree  p: Pierre Alexandre m: GUILLORET Victoire x:  né à : Maisons-Alfort âge: 20a acte:296

1894.02.05 LACORNE Marthe Juliette  p: Antoine m: PHILIPPE Amelie x:  né à : St Maurice âge: 9a acte:20

1895.08.30 LACOUR Louise Flore  p: Vincent m: FAUCHEUX Julie Alexandrine x: SURCIN Louis Jules Orfevre né à : Maisons-Alfort âge: 25a acte:159

1898.05.16 LAFOREST Clotilde Ursule  p: Amable Armand m: GELEE Marie Lucie Alzire x:  né à : Choisy le roi âge: 21a acte:104

1893.06.21 LALLOT Gustave  p: Jean m: WEISS Marie Adele Augustine x:  né à : Charenton le pont âge: 13m acte:112

1891.03.07 LAMBERT Barthelemy Robert  p: Nicolas m: LIOU Marianne x: JUVERNAT Felicite né à : Vitry s/seine âge: 64a 1/2 acte:29

1886.01.16 LANCRET Edouard  p: Felix Edouard m: PETRE Rose Felicite  Irma x:  né à : Maisons-Alfort âge: 1a 9m acte:12

1892.04.07 LARIVIERE Marguerite Adrienne  p: Auguste Gaspard m: SAVIGNAT Victorine Berthe x:  né à : Ivry s/seine âge: 9a 1/2 acte:47

1896.02.01 LARUELLE Marie  p: Eugene m: BOUQUET Catherine Olive x: LECHANOINE Victor Jean Louis né à : Choisy le roi âge: 25a acte:27

1903.03.26 LEBLANC Pauline Julienne Desiree  p: Jean Simon m: AUBEL Genevieve Antoinette x: TORTEY Nicolas né à : Chennevières âge: 70a acte:80

1894.09.14 LEGEAY Emilie Fernande  p: Auguste Constant m: BOUVET Aurelie x: LECLERC Pierre Alcide né à : St Maur des fossés âge: 27a acte:160

1889.08.24 LEJAMBLE Louis Nicolas  p: Louis Nicolas m: MERCIER Louise x: AUBERT Estelle né à : Sucy en brie âge: 60a acte:125

1889.04.05 LEJAMBLE Louise Josephine  p: Louis Nicolas m: AUBERT Esthel x: DAVID Alphonse né à : Sucy en brie âge: 33a acte:45

1887.09.13 LEJAMBLE Louise Sabine  p: Nicolas m: MERCIER Louise x: ROGER Constant Alidor né à : Sucy en brie âge: 57a acte:120

1887.12.10 LENFANT Louise  p: Eugene m: BERNADON Augustine x: PARCHEVAL Xavier Appolinaire né à : Créteil  âge: 24a acte:159

1894.07.02 LENOBLE Germaine  p: Leopold Gaston m: REAUX Marie Marguerite x:  né à : Ivry s/seine âge: 11m 1/2 acte:118

1900.10.08 LEROUX Leopold Pierre  p: Richard Xavier m: VIGNAUD Marie Augustine Amelie x:  né à : Maisons-Alfort âge: 3a 1/2 acte:241

1896.10.10 LEROY Marguerite  p: Jean Nicolas m: FOURNIER Marie Anne x: ARAGNOL Joseph Eugene né à : Ivry s/seine âge: 71a acte:181

1891.07.02 LIZIEUX Victor Auguste Jean Baptiste  p: Jacques Paul m: FREDOUILLE Marie Victoire x: MEGRET Elise né à : Mandres âge: 33a 1/2 acte:93

1889.04.17 LOUIS Desire  p: Louis Alexandre m: LEBAS Jeanne Clemence x:  né à : Joinville le pont âge: 2a 9m acte:56

1896.05.06 LURION Alexandrine  p: Alexis m: PILLANT Marie x: WEITZ Philippe né à : Maisons-Alfort âge: 30a acte:99

1893.10.17 LURION Charles  p: Alexis m: PILLANT Marie x: GUINCHARD Marie Genevieve né à : Créteil  âge: 25a acte:168

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Le marié et son témoin au Panthéon

Acte de mariage    22 septembre 1898 – Choisy-le-Roy

 

N° 80/1898

Langevin Paul et Desfosses Emma Jeanne – 22 septembre

 

L’an mil huit cent quatre vingt dix huit, le vingt-deux septembre, à onze heures et demi du matin. Acte de mariage de Paul Langevin, né à Paris dix-huitième arrondissement, le vingt trois janvier  mil huit cent soixante-douze, Agrégé des Sciences Physiques, domicilié avec ses père et mère, à Paris, rue Guy de la Brosse n°4, fils majeur de Victor Charles Langevin, âgé de soixante-deux ans, comptable, et de Marie Adèle Pinel, son épouse  âgée de soixante ans, sans profession présents et consentants. D’une part,

Et Emma Jeanne Desfosses, née à Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme) le quatre août mil huit cent soixante quatorze, sans profession, domiciliée avec ses père et mère à Thiais (Seine) avenue de Paris n°27 et avant à Choisy-le-Roi, rue de Vitry n°33, fille majeure de Théodore Desfosses, âgé de cinquante-huit ans, céramiste, et de Marie Lauvergnat, son épouse, âgée de quarante trois ans, sans profession, présents et consentants. D’autre part.

Dressé par Nous Alfred Brault, Maire, officier de l’Etat Civil de Choisy-le-Roi, qui avons procédé publiquement, en la Mairie, à la célébration du mariage dans la forme suivante : après avoir donné lecture  aux parties : 1° de leurs actes de naissance, 2° des actes des publications faites en cette Mairie, ou en celle du cinquième arrondissement de Paris et en celle de Thiais, les dimanches onze et dix-huit septembre courant, sans opposition ; toutes les pièces sus-mentionnées dûment paraphées et annexées ; 3° du chapitre six, du livre premier, du Code Civil (Titre du Mariage) sur les droits et devoirs respectifs des époux, après avoir interpellé les futurs époux, les père et mère du futur, et les père et mère de la future, lesquels nous ont déclaré qu’il n’a pas été fait de contrat de mariage, Nous avons demandé aux futurs époux s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme et chacun ayant répondu affirmativement et séparément à haute voix, Nous avons prononcé au nom de la loi que Paul Langevin et Emma Jeanne Desfosses sont unis par le mariage, en présence de Jean Baptiste Perrin, âgé de vingt-huit ans, professeur domicilié à Paris rue Rousselet n°37, ami de l’époux, Louis Pillet, âgé de trente ans, négociant, domicilié à Paris, rue de Rivoli n°68, ami de l’époux, Victor Louis Jules Marisy, âgé de quarante ans, employé de commerce, domicilié à Paris, rue Saint Sauveur n°52 cousin de l’épouse, et Georges Corvol, âgé de vingt-six ans, Négociant, domicilié à Paris, Boulevard Henri IV n°32, ami de l’épouse, témoins qui ont signé avec les époux, les père et mère de l’époux, les père et mère de l’épouse, et Nous, après lecture.

 

Signé : P Langevin, J Desfosses, V Langevin, M Langevin, Desfosses, Desfosses, Jean Perrin, Louis Pillet, G Corvol,  V Marisy, A Brault.

 langevin-signatures1

########

 

Paul Langevin et son témoin Jean Perrin furent inhumés au Panthéon le 17 novembre 1948.

Caveau XXV

  • Paul Painlevé (1863-1933), mathématicien et homme politique
  • Jean Perrin (1870-1942), physicien. Inhumé le même jour que Paul Langevin
  • Louis Braille (1809-1852), professeur et inventeur de l’écriture pour les aveugles. Inhumé au Panthéon lors du centenaire de sa mort
  • Marcellin Berthelot (1827-1907), chimiste et homme politique, et son épouse Sophie Berthelot (1837-1907), scientifique
  • Paul Langevin (1872-1946), physicien. Inhumé le même jour que Jean Perrin

 

Jean Perrin

Jean Perrin, physicien français (Lille 1870 – New York 1942) apporta en particulier la preuve décisive de l’existence des atomes. Il contribua à la fondation du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et créa à Paris le Palais de la Découverte.

Prix Nobel de physique en 1926, il fut sous-secrétaire d’Etat à la recherche scientifique.

 

 

Paul Langevin

Paul Langevin est un physicien français né et mort à Paris (1872 – 1946).
Il a d’abord tra
vaillé en Angleterre, est devenu ensuite, en France, professeur de physique générale et expérimentale au Collège de France, puis directeur de l’Ecole de physique et chimie industrielles. Au cours de la seconde guerre mondiale, à cause de ses opinions anti-fascistes, il a dû se réfugier en Suisse.

Il est l’auteur de travaux sur les ions, le magnétisme dans les gaz, la relativité. Ses travaux sur les ultrasons ont permis de mettre au point la technique de recherche des sous-marins au cours de la première guerre mondiale, technique ensuite utilisée pour la localisation des fonds sous-marins.

Il a permis d’améliorer l’enseignement des sciences, dont il s’est montré un excellent vulgarisateur.

 

Joël

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Monsieur le garde-champêtre

AVIS IMPORTANT

 Monsieur le garde-champêtre,

              Nous vous adressons le prospectus de la Poudre à faire pondre auquel nous vous prions d’accorder toute notre attention.

             La poudre à faire pondre est aujourd’hui connue avantageusement du monde entier et sa renommée va toujours en augmentant chaque année ; elle a obtenu à Paris en 1900 une Grande médaille d’or, à Londres en 1901 une Grande médaille d’or à ajouter aux nombreuses récompenses déjà mentionnée au prospectus.

             C’est le seul produit véritable pour développer et activer la ponte des poules en hiver, le seul ayant le droit de porter le titre de : Poudre à faire pondre, le seul récompensé dans toutes les expositions, le seul adopté par les Ecoles d’agriculture, les Syndicats agricoles, les Orphelinats, les grands domaines, etc.

             Se méfier des mauvaises contrefaçons qui sous des noms différents se trouvent dans le commerce depuis quelques années.

             Les magnifiques résultats qu’on obtient avec la Poudre à faire pondre devraient en faire généraliser l’emploi ; on devrait la trouver l’hiver partout où il y a des poules ; mais beaucoup de personnes qui se servent de cet excellent produit, beaucoup d’entre elles, au lieu d’étaler au grand jour les succès obtenus, se cachent au contraire de l’employer ; mais la lumière finit toujours par dissiper l’ombre qui l’entoure.

             C’est dans cette pensée que nous venons solliciter votre collaboration.

             Aider à répandre  ce qui peut augmenter la production et le bien-être de chacun en particulier, n’est-ce pas travailler à la richesse et à la prospérité nationale !

             Si, Monsieur, vous voulez bien vous charger de remettre le prospectus de la Poudre à faire pondre dans les principales maisons de votre commune susceptibles d’employer ce produit, nous vous adressons autant de prospectus que vous nous en demanderez.

             En remerciements, nous vous laisserons la poudre aux prix suivants :

2 fr 35. 1 k. Au lieu de 2 fr. 60.

4,fr 25. 2 k 500      Au lieu de 5 fr.

7 fr 50  5 kil. Au lieu de 9 fr.

14 fr 20. 10 kil. Au lieu de 17 fr.

             Ces prix sont entendus franco gare, mandat accompagnant la commande ou contre remboursement avec augmentation de 0 fr. 60 par colis pour retour d’argent.

                En outre pour toute commande d’habitant de votre commune, nous parvenant directement par votre intermédiaire nous vous consentirons les mêmes prix, la différence entre ces prix de faveur et le prix de vente réel que vous devrez faire payer vous étant acquis comme remise.

                Vous voyez que vous pourrez réaliser ainsi un tel bénéfice tout en rendant service à vos concitoyens en leur faisant connaître cet excellent produit. Dans l’espoir, monsieur que bientôt nous vous compterons parmi nos plus zélés collaborateurs, nous vous prions d’agréer l’assurance de notre considération distinguée. 

Koëlla Fanfillon, DIRECTEUR – Comptoir Général de l’Elevage

94, rue Saint-Dominique, Paris

 *********  Texte datant de 1900   *********

trouvé par Joël dans un registre des archives communales de Jû-Belloc – Gers (32)

Epilogue

La poudre existait toujours en 1936, la preuve dans le catalogue Manufrance de 1936

 coq-en-poudre

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Episode (3) – Marc Dufraisse

Lettre de Marc-Dufraisse au Ministre de l’intérieur              6 juillet 1848

Paris Archives Nationales           F/1bI/331

 

Administration Départementale de l’Indre  

République Française

Liberté, Egalité, Fraternité

                                                    Châteauroux le 6 juillet 1848.

                                 Le Commissaire du Gouvernement près le

                                                              Département de l’Indre.

 

Au Citoyen Ministre de l’Intérieur,

 

Citoyen,

          La réaction poursuit dans l’Indre, son infâme système de calomnies contre ma personne privée et mon passé républicain.

          J’ai été condamné, pour délit politique, en 1834, à une année d’emprisonnement. Je comparaissais sur le même banc que votre collègue, le citoyen Recurt, aujourd’hui ministre des travaux publics, qui vous édifiera, si vous jugez utile, sur la nature du délit que nous avions commis.

          Eh bien, des misérables, dénaturant le caractère de ma condamnation, m’imputent à toute une peine honorable, comme une blessure reçue dans le combat; et ils répandent le bruit que je suis un forçat libéré, un échappé du bagne & … et que le gouvernement va me frapper d’une révocation méritée par mon immoralité.

          Je n’ai pas pu remonter, qui à ce jour, à la source d’où découlent ces calomnies ignobles, j’ai chargé la police de rechercher les auteurs de cette lâcheté insigne; et quand ils seront découverts, je me concerterai avec vous sur la conduite que j’aurai à tenir.

          Ces gens de Châteauroux, en vérité, sont encore plus absurdes que méchants. Ne voilà-t-il pas qu’il me font un crime d’une lettre qui m’a valu d’être tenu en suspicion pendant douze ans sous la monarchie déchue.

          Je n’ai pas cette lettre sous les yeux ; je ne me rappelle pas les termes; mais voici son esprit.

Après l’exécution de Fieschi, de Pépin et de Morey, j’écrivis à un ami une lettre qui n’était pas destinée à la publicité et qui a vu le jour parcequ’elle fut saisie, quelques temps après sa réception, chez son destinataire, impliqué dans l’affaire dite des Poudres.

          Cette lettre faisait à chacun des condamnés, sa part légitime. J’épanchais mon mépris pour Fieschi, je blâmais le rôle de faiblesse et de délation rempli par Boireau. Je déplorais la puisillanimité de Pépin, mais je relevais son attitude courageuse au dernier moment. Enfin, je laissais échapper quelques paroles de sympathies pour le vieux Morey.

          Ils me font un crime de cette lettre, comme si l’on ne devait avoir conquis les grands principes républicain qu’en rimant des épithalames.

          Il serait  assez singulier que cet écrit, qui m’a valu les persécutions de la Monarchie, ne méritât aujourd’hui, la réprobation de la République.

          Je rechercherai cette lettre dans le moniteur & je vous adresserais une copie. Ce petit facteur doit être chaud comme mon cœur de républicain de 23 ou 24 ans, mais j’aime à croire que si cette pièce était blâmable au point de vue monarchique, elle ne le sera point, si vous le voulez bien vous reporter à l’âge que j’avais quand je l’écrivis, à l’amertume de mon âme de persécuté, à la fougue et à l’aigreur de mon caractère de proscrit.

                             Salut et fraternité. Le préfet de la République.

                                                                         Marc Dufraisse.

 

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Episode (2) – Général Baron François Blein

 

Le Général Baron de l’Empire  Ange François Alexandre  BLEIN

 

Pierre LAROUSSE       

Grand Dictionnaire Universel du XIX ème siècle. Tome 2 B

 

BLEIN (Ange François Alexandre) Général de génie, baron de l’Empire né à Bourg lès Valence (Drôme en 1767), il prit une part brillante aux guerres de la République et de l’Empire, fut mis à la retraite par la Restauration et rappelé un moment à l’activité après 1830. Lors de l’attentat de Fieschi, il fut blessé à la main aux côtés de Louis Philippe. Il a beaucoup écrit sur les sujets les plus divers, politique, économie, fortifications, art militaire, musique etc.

On estime surtout de lui les ouvrages suivants : Notice sur les canaux (1819), Quelques idées sur l’organisation de l’armée française (1820), Exposé de quelques principes nouveaux sur l’acoustique et la théorie des vibrations (1827), Principes de mélodie et d’harmonie déduits de la théorie des vibrations (1832) Paris imprenable, garanti des bombardements et du blocus (1841), Observation sur divers projets d’utilité publique etc…

 

 

Nouvelle Biographie Universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours

de Mr de Docteur HOEFER    Tome Vème – MDCCCLIII

 

BLEIN (Ange François Alexandre Baron)

Général de génie, né à Bourg lès Valence (Drôme) le 27 novembre 1767 entra comme élève à l’école des ponts et chaussées, dont l’institution précéda celle de l’école polytechnique. Nommé le 21 juin 1794 capitaine du génie, il fit partie des armées du Nord et de Sambre et Meuse. En 1795 il assista au siège de Maestricht. En 1798 et 1799 il fit les campagnes du Danube, de Mayence et du Rhin, il fut promu au grade de chef de bataillon (4 août 1799). Le 23 mars 1800 il fut nommé par le premier consul, sous directeur des fortifications. En 1800 et 1801, il fit partie de l’armée du Rhin, se trouva au combat de Nordheim et au blocus d’Ulm. De la fin de 1805 à celle de 1807, il coopéra aux batailles de Wertingen, d’Austerlitz, d’Iéna; il prit part aux sièges de Breslau, de Briez, Schweidnitz, Kotel, Nein, Silberberg et à la prise du camp retranché de Glatz. En 1808, il assista à la bataille de Somosierra, ainsi qu’à toutes celles que se livrèrent en Allemagne jusqu’en 1809, il fut blessé à la prise de Rastibonne et à celle de Landshut. De 1812 à 1814, il n’abandonna pas le champ de bataille. Le 25 juillet 1815, il fut promu général de brigade, et l’ordonnance du 1er août 1815 le mit à la retraite. Le 28 juillet 1835, l’explosion de la machine infernale de Fieschi le priva d’un doigt et peu de jours après la chambre des députés lui accorda une pension de 3000 (4000) F.

 

 

********************************************************************

 

La descendance de

Pierre Laurent MARIE et

Marguerite Henriette Jeanne READ

 

 

  02-03-1771      Naissance de Pierre Laurent MARIE à Vernouillet (Eure et Loir) fils d’un avocat.              Sa sœur aînée Augustine Ferdinande naît en 1769 à Nogent le Phaye. Elle épousera Hipolitte Denis SEVIN, leur fille Octavie SEVIN épousera le futur maire de Châteaudun, député et conseiller général Félix RAIMBERT-SEVIN.

  09-11-1772      Naissance de Marguerite Henriette Jeanne READ à Metz où son père est Médecin aux armées. Une sœur Jeanne Louise Françoise naît en 1773, elle épousera le futur Général BLEIN. Une autre sœur Marguerite Philippine naît en 1777, elle épousera  Pierre LAFFITTE, frère du Ministre et Banquier Jacques LAFFITTE, originaires de Bayonne.

  07-06-1795      Mariage de Pierre Laurent MARIE (24 ans) et de Marguerite Henriette Jeanne READ (22 ans). Pierre Laurent est Garde magasin des vivres de l’armée républicaine, Le père de Marguerite Henriette Jeanne est alors médecin à l’hôpital de Saint-Quentin.

  18-03-1796      Naissance du premier enfant : Egérie MARIE (31). Léon naît le 25-05-1797.

 

 

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Episode (1) – 1835 – La machine infernale de Guiseppe Fieschi

 
 

Au cours des expositions (Créteil) et des visites (Musée de la Police) les adhérents du CGMA ont rencontré des traces de leurs ancêtres.

 

A l’exposition « Terre d’écriture » organisée par la direction des archives départementales du Val-de-Marne, Michèle a  croisé les traces de Charles VILDRAC (Voir son article du 6 février), Murielle nous a parlé du vicaire de la paroisse Saint Remi, Maurice Cordier dit Cortade.

 

Pour ma part en visitant le musée de la police, j’ai croisé deux personnages : GUINOIZEAU et FIESCHI.

 

Le nom de Maurice GUINOIZEAUX est inscrit sur le tableau des policiers morts pendant le second conflit mondial.

Ce fut compagnon d’infortune de mon père car il mourut le 19 août 1944 sur les berges près du pont de la Concorde sous les balles d’une mitrailleuse allemandes.

Mon père gisait à son côté mais ne fut pas mortellement blessé.

 

Le second personnage est FIESCHI et sa machine infernale.

Allez sur le site

http://noe-education.org/D124S1.php

 

Le Général Baron de l’Empire François BLEIN qui échappa à l’attentat du 28 juillet 1835 et Marc DUFRAISSE, futur préfet et député ont fait partie de mes recherches généalogiques.

François BLEIN, un collatéral et Marc DUFRAISSE un ascendant direct deux hommes avec deux destinées opposées qui sont réunis dans l’arbre généalogique familial et dont les noms sont liés à l’attentat de FIESCHI.

 

L’HISTOIRE ne retient que les noms du roi  Louis-Philippe, du conspirateur Guiseppe FIESCHI et du général MORTIER.

La famille royale est épargnée mais dix-huit personnes sont tuées, parmi lesquelles le général MORTIER, ministre de la Guerre.

 

******

 

FIESCHI (Guiseppe) conspirateur corse (Murato 1790 – Paris 1836)

Ayant attenté à la vie de Louis Philippe au moyen d’une machine infernale (1835) il fut exécuté.

L’attentat a eu lieu le 28 juillet 1835, Fieschi avait installé une « machine infernale » composée de vingt-quatre canons de fusil, à une fenêtre sur le passage du cortège royal. Le Roi Louis Philippe échappa, mais il y eu dix-neuf morts dont le Maréchal Mortier et une vingtaine de blessés.

 

Le Général Baron de l’Empire  Ange François Alexandre  BLEIN

… Le 25 juillet 1815, il fut promu général de brigade, et l’ordonnance du 1er août 1815 le mit à la retraite. Le 28 juillet 1835, l’explosion de la machine infernale de Fieschi le priva d’un doigt et peu de jours après la chambre des députés lui accorda une pension de 3000 (4000) F.

Adhérent-CGMA-Joël-007

A suivre

Joël

 

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Les objets anciens vous souhaitent la bienvenue

Objets anciens avez-vous une âme ?

Vous tous objets anciens,

Avez-vous donc une âme

Qui vous fait magiciens

Et qui nous enflamme ?

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Visitez aussi le catalogue des objets : http://antick.free.fr/General/Accueil/Catalogue.php

Ainsi que les autres sites réalisés par Jean-Claude RAYMOND

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Auguste Delaune (Stade Maisonnais)

2004, année anniversaire ! Etaient fétès les 70 ans de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail et les 30 ans du Comité Sarthe FSGT. Auguste Delaune, est un des fondateurs de la FSGT. Ce résistant fut assassiné au Mans, sous le pont Coeffort. L’année dernière, nous avons commémoré son 60ème anniversaire

  

Discours de Gérard Paquier, président du Comité Sarthe FSGT

Bonjour à tous,

Pour ce 60ème anniversaire de la mort d’Auguste DELAUNE et Jean FRESNEL, certains d’entre vous peuvent être surpris que ce soit une personne plus jeune qui prenne ici la parole. C’est néanmoins important car 60 ans après, il ne faut surtout pas oublier toutes les atrocités qui se sont déroulées entre 1939 et 1945. Même si nous, nous n’avons pas connu cette période, nous connaissons suffisamment de témoignages et d’épisodes dramatiques qui se sont tramés un peu partout en France et en EUROPE pendant cette période.

Notre devoir est de le transmettre aux générations futures car il ne faut jamais oublier les souffrances endurées par toutes celles et tout ceux qui ont lutté contre les idéologies fascistes et racistes. Si pour certains, les camps de concentrations ne sont qu’un détail de l’histoire, n’oublions pas que la « bête immonde » n’est pas morte. N’oublions pas non plus que notre président de la REPUBLIQUE actuel Jacques CHIRAC a disputé le 2ème tour des élections présidentielles contre un certains LE PEN et ça ne s’est pas passé en 1943 mais bien à l’aube de ce 3ème millénaire.

Pourquoi la FSGT, la Fédération Sportive et Gymnique du Travail, s’exprime-t-elle aujourd’hui devant vous ? Tout simplement parce qu’Auguste DELAUNE a été l’un des principaux acteurs de la création de notre fédération sportive en décembre 1934 et qu’il en a été le 1er secrétaire général en 1935. Le hasard a fait que c’est ici sous ce pont Coëffort que le 13 juillet 1943, Auguste DELAUNE accompagné par Jean FRESNEL dit « GASTON » a été victime d’un guet-apens bien organisé. Il faut dire qu’à cette époque, Auguste DELAUNE était une des figures de la RESISTANCE dans l’OUEST de la France et qu’il représentait un danger pour tous ceux qui voulaient donner notre pays à l’occupant hitlérien.

Nous profitons de cette cérémonie pour rappeler que l’activité de la FSGT d’aujourd’hui a une histoire, a un sens, a un idéal. Un idéal auquel Delaune et ses camarades, avant la guerre et dans la résistance ont consacré leur vie :

          le progrès pour les travailleurs et les plus larges couches de la population, en excluant personne.

          – le progrès dans le sport pour tous et le sport ouvrier.

          – la liberté.

          – la paix dans le monde.

          Ces mots « liberté » et « paix » qui revêtent beaucoup d’importance encore aujourd’hui quand on voit ce qui se passe actuellement à BAGDAD, HEBRON et ailleurs.

Auguste Delaune incarne cette génération de militants qui ont su ouvrir la voie dans des conditions difficiles et inédites pour les peuples, celles des grands changements consécutifs à la révolution russe en 1917, au front populaire, à la lutte contre le fascisme et l’occupation allemande. Ils ont su ouvrir la voie pour que le sport travailliste, le sport fondé sur l’inspiration et les besoins des travailleurs à vivre mieux, à vivre maîtres de leur destin, libres et en paix, se développent.

Revenons sur l’époque qui va de 1908, année de la naissance d’Auguste à 1943, année de sa mort tragique à trente cinq ans, à l’hôpital du Mans mais aussi mort glorieuse sous les coups du fascisme hitlérien. Cette époque qui a édifié les fondations de toute l’existence du sport ouvrier d’abord, puis du sport fondé sur l’intérêt collectif du monde du travail.

C’est donc le 26 septembre 1908 qu’est né Auguste DELAUNE à GRAVILLE – SAINTE HONORINE près du HAVRE. Dès l’âge de 12 ans, il est membre de la F.S.T. (la Fédération Sportive du Travail) où il pratique plusieurs sports puis peu à peu, se dirige vers le cross et l’athlétisme. Contraint de venir habiter ST DENIS en région parisienne en 1926, il devient à 18 ans dirigeant de club puis dirigeant régional, tout en continuant à pratiquer sérieusement le cross avec de nombreuses victoires à son actif.

C’était l’époque où les sportifs ouvriers devaient eux-mêmes aménager leurs terrains, sans matériel ni vestiaires et quelquefois, s’opposer à la police pour maintenir des compétitions interdites. En effet, sous l’impulsion du très réactionnaire André TARDIEU, chef de gouvernement, l’année 1929 fut une année de répression contre les organisations ouvrières. Pendant cette période, Auguste DELAUNE écrivait :

« En 1929, le challenge Jean TREMEL est interdit. Nous avions décidé de le faire courir quand-même. La police nous attendait dans le quartier de la Mutualité mais nous avons fait courir l’épreuve dans toutes les rues de ST DENIS. En 1931, TARDIEU nous pourchassait toujours, tout était mis en œuvre pour nous détruire. Avec plusieurs camarades, nous sommes arrêtés et condamnés. Je récolte un an de prison, au droit commun, ramené à 6 mois en appel. »
Dans sa cellule, Auguste DELAUNE a beaucoup réfléchi sur la situation du mouvement sportif en France. TARDIEU l’avait emprisonné, l’avait privé de liberté mais avait surtout renforcé les convictions d’un combattant.

Auguste DELAUNE savait qu’une scission dans le mouvement sportif après 14/18 avait fait apparaître l’USSGT. Lui, dirigeait la FST. Les 2 fédérations se réclamaient de la classe ouvrière et cherchait à recruter dans le même milieu. Cette division était un affaiblissement du monde sportif. Convaincu que la réconciliation était nécessaire et possible, que l’union constituerait une force dynamique pour tous les sportifs qui avaient de sérieuses revendications à faire triompher, Auguste DELAUNE travailla inlassablement à la réunification du mouvement sportif populaire.

Cette orientation aboutira à la fusion des 2 fédérations qui lors d’un congrès en décembre 1934 donnait naissance à la FSGT. En 1935, Auguste DELAUNE en devint le 1er secrétaire général.Une puissante volonté d’union traverse notre pays alors que chez le voisin allemand, la division des travailleurs a été un facteur déterminant dans l’arrivée d’HITLER au pouvoir. Dans ce grand combat pour sauver les libertés, Auguste DELAUNE est à l’avant-garde. La FSGT bénéficie des bienfaits de cette union et les effectifs passèrent de 30 000 à 130 000 membres.En 1936, dans le gouvernement du FRONT POPULAIRE, il y eut enfin un sous-secrétaire d’Etat aux sports et loisirs : Léo LAGRANGE qui connaissait très bien l’activité d’Auguste DELAUNE en matière de sport. Il lui demanda de prendre place au CONSEIL SUPERIEUR de l’EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE. Une telle responsabilité permit au nouveau promu d’utiliser toutes ses connaissances, sa compétence au service des sportifs dans le plus grand désintéressement financier. On assista alors à un développement considérable de toutes les activités physiques, sportives et de pleine nature. Et ce n’est pas le travail qui manquait. Sur 38365 communes en France, 35490 ne possédait aucun stade, aucun terrain de sport. On comptait seulement 43 piscines dont le but principal était d’obtenir des résultats financiers. Dans les écoles, pas de terrains de jeux et aucune salle de culture physique.

Devant de telles constatations, le programme sportif proposé par Auguste DELAUNE, au nom de la FSGT précisait :

« Si l’on veut avoir une jeunesse saine et forte, il faut débuter par l’organisation des activités physiques et sportives obligatoires dans les écoles. Préparer le mécanisme humain est à la base de tout et il faut exiger le contrôle médical. Pour appliquer cette 1ère mesure, il faut obtenir la formation de professeurs et de moniteurs suffisants pour cet enseignement. Les sportifs quant à eux doivent avoir à leur disposition des salles de gymnastique, des terrains, des stades, des plaines de jeux et des piscines.

Le grand sportif Auguste DELAUNE fut l’animateur de ces changements dans le sport, luttant avec ses camarades afin d’assurer la défense et le développement de l’ensemble du sport français. Les excellents résultats obtenus lui valurent la médaille d’or de l’Education Physique. Ce grand dirigeant sportif avait bien compris que le sport pouvait créer des relations renforçant l’amitié entre les peuples. Il devint membre de la commission tripartite pour l’unité sportive ouvrière internationale. Il ne ménagea pas son temps pour se rendre dans différents pays, y discuter cet aspect du sport et organiser des échanges de sportifs dans divers compétitions, ce qui se fait aujourd’hui au sein de la FSGT.

Auguste DELAUNE va jusqu’à la guerre, être le porte-parole de la tendance prônant l’ouverture dans la FSGT vers les plus larges couches de la population, vers le mouvement sportif bourgeois. En cela, il était un dirigeant qui avait une vision juste de ce que devait être la fédération des travailleurs sportifs en France.

Dès la déclaration de la guerre, il est mobilisé dans le NORD où de gigantesques batailles se déroulent en 1940. Nos forces armées reculaient ou se faisaient encercler par la grande offensive menée par HITLER dans notre pays et les soldats et officiers qui eurent la chance de ne pas être massacrés ou faits prisonniers s’enfuirent par bateau en ANGLETERRE. Ce fut le cas pour Auguste DELAUNE.

Mais rapidement, il demande à rentrer en France pour continuer à se battre et est présent au moment d’un violent bombardement en gare de RENNES. Un train de réfugiés flambe et Auguste DELAUNE, aidé de 2 de ses camarades, les seuls qui soient encore présents, organise l’évacuation. Il sauve plusieurs dizaines de personnes et son héroïque exploit est raconté dans la presse. Auguste DELAUNE est décoré de la Croix de Guerre et reçoit la Médaille Militaire.

Le 31 août 1940, il est démobilisé mais il ne peut rester insensible au sort de son pays occupé par l’envahisseur allemand. Il rejoint la RESISTANCE et la vie illégale commence pour lui. Le 6 décembre de la même année, il est arrêté par des policiers français et se retrouve prisonnier. On retrouvera Auguste DELAUNE interné successivement au camp d’AINCOURT, à la centrale de POISSY et au camp de CHATEAUBRIANT. Dans ces geôles, il fut toujours le défenseur des droits des détenus, réclamant une meilleure alimentation, le droit de lire ou de recevoir des visites. En organisant la culture physique pour les emprisonnés, il avait le souci de se maintenir en forme pour être en mesure de s’évader afin de rejoindre les patriotes clandestins dans leur dur combat contre l’ennemi. Il savait aussi que rester dans ce camp à CHATEAUBRIANT lui vaudrait la mort car il serait fusillé par les allemands dans un prochain groupe d’otages, comme le furent les 27 communistes le 22 octobre 1941.Aidé de l’extérieur du camp, avec une minutieuse préparation, Auguste DELAUNE réussit son évasion le 21 novembre 1941 en compagnie de 2 de ses camarades.

C’est alors la vie dans la clandestinité qui commence. Il fonde le journal « SPORT LIBRE » et devient un des principaux animateurs de la RESISTANCE dans l’OUEST de la France.

Auguste DELAUNE a donc été victime d’un guet-apens sous ce pont le 27 juillet 1943. Il fût transporté à l’hôpital du Mans puis remis à la Gestapo et devait s’éteindre le 12 septembre 1943 des suites de ces blessures.

Malgré les tortures qu’il a dû subir, nous sommes certains qu’il n’a jamais parlé, qu’il n’a jamais trahi sa patrie. En effet, il y a dix ans, lorsque nous avions réalisé une exposition sur sa vie avec Yves RENEVOT, nous avons pu récupérer son acte de décès aux archives de l’hôpital et on peut y lire que « ce 12 septembre 1943, est décédé Auguste DELAUNE ou Paul BONIFACE » son nom de résistance « paraissant âgé de 32 ans, sans autres renseignements ».

Le mérite de DELAUNE, l’exemple valeureux de sa conduite héroïque lui ont valu la citation à l’ordre de la NATION que voici :

« Auguste DELAUNE, secrétaire général de la FSGT, athlète de valeur, dirigeant hors pair, s’est consacré pendant 22 années au développement du sport français dans les milieux du travail et dont la vie, toute de sacrifice, et la mort glorieuse, resteront un exemple pour la jeunesse française ».

Auguste DELAUNE a aussi été fait CHEVALIER de la LEGION d’HONNEUR à titre posthume et désormais, dans toute la France, des stades, des salles de sports, des rues même, portent son nom, perpétuant l’exemple de ce grand dirigeant, ce pur patriote que fut Auguste DELAUNE.

En commémorant le souvenir d’Auguste Delaune, nous voulons mettre en valeur la signification permanente des luttes et du combat menés pour la démocratisation des activités physiques et sportives, pour un sport reposant sur des valeurs humaines et progressistes.

Aujourd’hui, soixante ans après cette époque, les conditions de notre combat ont bien changé. Face au pouvoir de l’argent qui pourrit de plus en plus le sport en général, il nous faut innover et trouver des voies nouvelles correspondant aux besoins d’aujourd’hui ; comme l’ont fait à leur époque Delaune et ses camarades.

S’il était encore parmi nous, nous sommes certains qu’il se reconnaîtrait dans notre action quotidienne car c’était un homme ouvert sur la vie qui savait varier sa représentation du sport populaire et de la société en fonction des changements intervenus.

En continuant ce combat là et en luttant pour la paix dans le monde, en développant des initiatives de solidarité avec les sportifs discriminés, en aidant les plus démunis à aspirer malgré tout aux activités physiques et sportives, nous sommes convaincus de rendre le meilleur hommage possible à Auguste DELAUNE et c’est à tout cela que le comité FSGT SARTHE s’attache aujourd’hui.

Les moyens existent puisqu’en 2003, la FSGT est représentée dans 70 départements représentant 220 000 licenciés répartis dans 4100 clubs. Dans notre département, nous dépassons les 1000 adhérents en comptant ceux qui sont affiliés dans l’ORNE. Les sports développés sont le VELO sous toutes ces formes (courses-VTT-cyclotourisme. La preuve vient d’en être apportée par tous ceux qui ont effectué aujourd’hui les 35 et 70 Km), la course à pied (le sport préféré d’Auguste DELAUNE), le badminton, la plongée, le foot à 7 autoarbitré et les Activités Physiques pour Adultes.

Ainsi se termine cet hommage à Auguste DELAUNE.

Malgré nos difficultés quotidiennes, il ne faut jamais, jamais oublier que si nous sommes libres actuellement, c’est grâce aux sacrifices de milliers d’hommes et de femmes qui ont combattu le fascisme et le racisme pendant cette terrible période de guerre.

Merci.

Gérard PAQUIER

Président du Comité Sarthe FSGT

 

Comme chaque année, le Comité du souvenir du pont Coëffort-Châteaubriant appelle les Manceaux à rendre hommage à Auguste Delaune et Jean Fresnel, résistants FTP, abattus le 27 juillet 1943. Le samedi 18 octobre, une randonnée cycliste, organisée par la FSGT, dont Auguste Delaune fut le fondateur, partira du stade Auguste-Delaune à Arnage (Sarthe) pour se terminer au pont Coëffort où se déroulera la cérémonie du souvenir. Le lendemain, toujours à l’initiative du comité, un car se rendra à Châteaubriant, à la Carrière des fusillés.

Yves Renévot

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Doyenné du Vieux-Corbeil – Abbé Lebeuf (1754) – Maisons (2)

Histoire de la ville et du Diocèse de Paris de L’abbé Lebeuf

  MAISONS (Suite)

La seconde Eglise que Hugues Capet donna à l’Abbaye de Saint-Remi avec la terre de Maisons, étoit une Chapelle de Saint-Germain. Ce fut apparemment autour de cette Chapelle que l’abbé fit bâtir son manoir Seigneurial, ensorte qu’elle s’y trouva renfermée. Il est constant par le Cartulaire de cette Abbaye qu’il y avoit une Chapelle du temps de Saint Louis dans la Maison de l’Abbé, sous laquelle Chapelle il y avoit une cave, et que le Curé étoit convenu d’y venir célébrer une fois par semaine pour son droit sur la dixme d’oies et autres animaux. Comme on vit en deux endroits qu’outre les cens dûs dans le Village, à la Saint-Remi 1er Octobre, et à la Saint-Hilaire 13 Janvier, il y en avoit dont le terme étoit in Festo sancti Germani in Maïo, c’est un indice suffisant que la Chapelle de Saint-Germain donnée par Hugues Capet, étoit sous le titre de Saint Germain, Evêque de Paris, lequel étoit regardé comme le Patron spécial du quartier où elle étoit. Mais je n’assure point que l’édifice que l’on voit aujourd’hui, et qui est réellement une grange très-vaste, bâtie en forme d’Eglise qui auroit deux bas côtés, et des piliers au milieu, seroit cette Chapelle qui existoit du temps de Saint Louis, encore moins celle qu’on voyoit du temps de Hugues Capet, parce qu’il se seroit trouvé que la Chapelle eut été beaucoup plus grande que l’Eglise matrice, et que d’ailleurs j’ai vu en une infinité d’endroits les granges des riches Monastères bâties dans ce goût-là. On peut voir celle de Vaulaurent sur la Paroisse de Villeron proche Louvres.

Ce que l’on sait de plus ancien touchant les habitans de Mai­sons, est qu’en l’an 1211 ils transigèrent avec l’Abbé de Saint-Maur sur les pacages de leurs bestiaux: qu’en 1237 l’Abbé Radulfe les quitta pour quatre sols par an par chaque feu en forme de taille, Ils ne se firent point affranchir en totalité ainsi que faisoient les serfs de quelques autres Terres, mais par petit nombre, tantôt trois ou quatre, plus ou moins, et cela aux années 1262, 1269, 1279, 1287 et 1315. L’Abbé de Saint-Maur les exempta en général de porter leurs grains au moulin bannal de Charentoneau. Ils étoient tenus d’obéir à ce même Abbé lorsqu’il leur ordonnoit d’aller à l’armée au service du Roi. J’ai vu dans le Cartulaire une des manières dont il faisoit exercer la Justice dans ce lieu. Un voleur d’habits fut condamné à perdre une oreille. Ces usages étoient communs au treizième siècle.

C’étoit sur le revenu de cette Terre que se payoit la dépense de l’Anniversaire du Roi Hugues Capet, qui se faisoit solennellement dans l’Abbaye de Saint-Maur. Telle étoit l’attention et l’exactitude des Moines du onzième siècle, lorsque le don étoit encore récent.

Il paroit au reste que le Roi Hugues Capet n’avoit pas donné toute la Terre, ou que l’Abbaye y érigea bientôt des Fiefs; [car il y avoir en 1257 un Jean de Maisons (cela peut s’entendre de Maisons vers Confians-Sainte-Honorine), Chevalier, qui possèdoit une censive dont il est parlé dans le Cartulaire de Sorbonne à cette année. Il y est fait mention des Terres qui y étoient situées, et d’un chemin appellé le chemin de Saint-Denis, proche le village de Confians] puisqu’en 1270 il y avoit déjà quatre arrière-fiefs à Maisons que Jean d’Evry, Chevalier, possédoit, et dont il fit présent à l’Abbaye même de Saint-Maur en partant pour la Croisade. Les noms de ces Fiefs ne sont point venus à ma connoissance. J’ai seulement appris du même Cartulaire de Saint-Maur qu’il y avoit au treizième siècle à Maisons un territoire dit en latin Quarta, et un autre aux environs appellé Magnus mons. Il est aussi notoire dans le lieu, qu’il y a eu un fief appellé Le Fief de Saint Pierre. C’est une espèce de vieux Château qui a deux tourelles. On voit dans la rue une porte bouchée où il y a trois fleurs-de-lys. Quelques-uns pensent que ce logement a été fait pour Diane de Poitiers, parce qu’ils y ont vu vers l’an 1720 à une cheminée, le tableau de cette Damoiselle, et ils jugent que ce seroit François 1er ou Henri Il qui l’ont fait bâtir. Amos du Tixier, connu par la vie imprimée de sa fille Anne, épouse de M. Ferrant, Seigneur de Genvry, paroît avoir été Seigneur de quelque fief à Maisons où il en 1650 avoit choisi sa demeure vers l’an 1590 ou 1600. à cause du voisinage de Charenton où il alloit en qualité de Calviniste.

Le Chapitre de Saint-Maur n’a aliéné cette Terre qu’en l’an 1643 aux Sieurs Falcony. Dans le temps de cette aliénation il ne lui restoit que vingt sols de censives portant lods et ventes.

L’Archevêque de Paris y rentra, suivant un Arrêt du Conseil du 11 Mars 1664 et 3 Février 1665, en remboursant les sieurs Falcony d’une somme qu’ils avoient empruntée; et depuis, lorsque l’Archevêché fut érigé en Duché-Pairie sous M. de Harlay, Maisons fut nommé dans les Lettres-Patentes comme la première Terre de ce Duché.

En 1378 Simon de Saint-Benoît, Echevin de Paris, fit hommage à l’Abbé de Saint-Maur d’un fief de cens qu’il y possédoit comme héritier en partie de Marguerite, femme de Raymond de Nocle, Chirurgien du Roi. Ce même fief appartenoit sept ans après à Jean le Begue, Notaire, qui rendit son hommage au même.

En 1414, 26 Novembre, Radulphe ou Raoul de Garges, à cause de sa femme Michelle Clemence, veuve de Laurent de Lumege, Sergent d’Amies du Roi, fit hommage pour un fief sis à Maisons près Charenton.

En 1507 Michel Leclerc, Secrétaire du Roi, possédoit trois fiefs à Maisons, et il en fit pareillement hommage à l’Abbé.

La suite concerne Charentonneau et est déjà parue sur ce blog le 2 novembre 2008

 https://cgma.wordpress.com/2008/11/02/a-propos-de-charentonneau/

Qui était l’abbé Lebeuf ?

Dictionnaire Bouillet d’Histoire et de Géographie (1855) :

Leboeuf ou Lebeuf  (l’abbé), chanoine d’Auxerre, membre de l’Académie des Inscriptions, né à Auxerre en 1687, mort en 1760, a rendu de grands services à l’histoire nationales par ses savantes recherches. Ses ouvrages les plus impotants sont : Discours sur létat des sciences dans la monarchie française sous Charlemagne, Paris, 1734, Recueil des divers écrits pour servir d’éclaircissements à l’histoire de France, 1738 ; Histoire d’Auxerre, 1743 ; Histoire de la ville et du diocèse de Paris, 1754, 15 volumes in-12.

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Doyenné du Vieux-Corbeil – Abbé Lebeuf (1754) – Maisons (1)

Histoire de la ville et du Diocèse de Paris de L’abbé Lebeuf

  MAISONS (1)

 C’est seulement depuis la fin du dixième siècle que nous connoissons ce Village, quoiqu’il existât auparavant même avec deux Eglises qui y étoient construites. Saint Mayeul, Abbé de Cluny, ayant rétabli la régularité dans l’Abbaye de Saint-Pierre-des-Fossés, vint trouver le Roi Hugues Capet à Paris, et le pria de subvenir aux besoins de ces Religieux cri leur accordant quelque Terre voisine de leur Monastère. Ce Prince fit à l’instant expédier une Charte par laquelle il donnoit à cette Communauté la Seigneurie d’un Village du Comté de Paris, appellé Mansiones en latin, avec les prés, les terres, les moulins, les pacages, les eaux et leur cours, et les serfs ; de plus, les deux Eglises du lieu, dont la principale, appellée Mater Eccleisia, est cri l’honneur de Saint Remi, et l’autre est une Chapelle du titre de Saint Germain ; ensemble tout le droit de Voierie omnem Vicariam dans l’étendue de ce Domaine, chargeant les Religieux de prier Dieu pour lui, pour la Reine, son épouse, et pour Robert, leur fils, qui régnoit avec eux. La date de ce Diplôme est de l’an 988. Par là l’antiquité du village de Maisons se trouve bien établie et l’étymologie très-assurée, ensorte que le vrai nom latin d’où est dérivé le nom vulgaire est Mansiones, terme fort général pour exprimer un lieu habité au milieu d’une grande plaine, et il paroit que l’on n’auroit jamais dû lui substituer celui de Domus en parlant de cette Paroisse.

Ce Village est à une lieue et demie ou deux petites lieues de Paris, vers le levant du solstice d’hiver. Sa position est entre les rivières de Seine et de Marne, à un quart de lieue du confluent, mais un peu plus prés de la Seine. Les labourages et les prairies en sont le bien principal; on vient de voir que sous le règne de Hugues Capet il n’y avoit point de vignes, et encore à présent on n’y en trouve que très-peu. Quelques-uns l’appellent Maisons-en-Brie pour le distinguer de Maisons, Marquisat au dessous de Saint-Germain-en-Laye, qui est appellé dans les titres Maisons-sur-Seine, et qui est situé dans le Diocèse de Chartres. Dans les Dénombremens de l’Election de Paris, Maisons, dont je traite ici, est appellé Maisons prés Charenton. Celui de l’an 1709 y marque 95 feux, et celui de l’an 1745 y en met 92. Le Dictionnaire Universel de la France de l’an 1726 dit qu’il y a 450 habitans, et le distingue de dix ou douze autres Villages du nom de Maisons, par sa proximité de Charenton.

La nomination de la Cure échut à l’Abbaye de Saint-Maur, par la concession que Rainald, Evêque de Paris, lui fit de l’autel de Saint Remi quelques années après le commencement de son épiscopat, que l’on marque à l’an 992; et cela du consentement de Varin, Archidiacre, et du Doyen Hilaire. La Bulle d’Innocent Il confirmative de biens de cette Abbaye et datée de l’an 1136, n’innove, rien dans l’expression primitive, et met Ecclesiam de Mansionibus.

Le premier Actuaire qui ait employé un nouveau terme en parlant de cette concession de la Cure à l’Abbaye de Saint-Maur, est le Secrétaire de Maurice de Sully, Evêque de Paris, qui dans l’énumération des biens que ce Prélat confirme au Monastère par ses Lettres de l’an 1195, met Ecclesia de Domibus cum atrio, magna decima et duabus partibus in minuta. Depuis ce temps le Pouillé du treizième siècle a mis Ecclesia de Domibus au rang de celles de la nomination de l’Abbé de Saint-Maur. Il est inutile de rapporter les autres, d’autant plus que l’Abbaye étant réunie à l’Archevêché la collation de la Cure est revenue à son premier état. J’ajouterai seulement qu’en l’an 1227, Grégoire, Curé de Maisons, s’accorda sur la dixme des Novales du côté de Charenton avec l’Abbé Radulfe. Dans le Pouillé du quinzième siècle, l’ancienne estimation de la Cure est marquée à vingt-cinq livres, et l’on voit qu’en ce même temps des Docteurs. la possédoient. Jean de Cologne, Magister in Medicina, en fit sa démission le 29 Juillet 1472. Je ne dois pas oublier de remarquer que dans les anciennes Provisions cette Cure est quelquefois dite Ecclesia Sanctorum Remigii et Hilarii de Domibus.

Histoire de la ville et du diocèse de Paris, 1754, 15 volumes in-12.

(Texte extrait de la réédition de 1883)

A suivre

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Autographes Val-de-Marnais

BERTHOLLET Claude, Comte, († Arcueil, 1822). Chimiste.

o 9 décembre 1748, Talloires.

x Marguerite Baur.

† 6 novembre 1822, Arcueil.

 

Nos recherches de la saison 2000-2001 sur les personnalités nées, mariées ou décédées en Val-de-Marne nous avait fait découvrir des actes comportant quelques signatures célèbres :

Ainsi le 25 mars 1842 Saint-Mandé Victor Hugo fut témoin avec Ingres et Alexandre Dumas (fils) au mariage de l’écrivain François Paul Meurice, auteur de Fanfan la Tulipe,

Citons aussi Paul Langevin et son témoin de mariage (le 22 septembre 1898, Choisy ) Jean Perrin qui furent inhumés au Panthéon le 17 novembre 1948.

Sur l’acte de naissance de Jeanne Rachel Pissarro 18 mai 1865 – Saint-Maur-des-Fossés – nous retrouvons la signature du peintre.

En relisant plus attentivement l’acte de décès de Berthollet nous avons découvert ou redécouvert que le déclarant n’était autre que le célèbre Gay-Lussac. Une occasion pour faire une halte sur Berthollet, « Val-de-Marnais » d’Arcueil.

Si, vous découvrez des signatures célèbres, ou des actes insolites, au cours de vos recherches généalogiques n’hésitez pas à rédiger un article pour ce Blog.

 

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Acte de décès – 6 novembre 1822 – Arcueil

N°48 Berthollet Claude Louis

L’an mil huit cent vingt deux, le sept novembre. Acte de décès de M Claude Louis Comte Berthollet, membre de la chambre des Pairs, grand officier de la légion d’honneur, Membre de l’Institut royal de France et membre du conseil municipal d’Arcueil # mort hier à sept heures du soir, époux du dame Marie Marguerite Baur.

D’après la déclaration à nous faite Par M Joseph Gay-Lussac, membre de l’Institut, âgé de quarante trois ans, demeurant à Paris à l’Arsenal et de M Louis Auger, aussi membre de l’Institut.

Nous René Théohile Defoye, chevalier de l’ordre royal de la légion d’honneur, maire d’arcueil, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil, avons dressé le présent acte de décès que les déclarans ont signé avec Nous après lecture faite.

Signé : L Auger Gay-Lussac Defoye

# âgé de soixante quatorze ans. Renvoi approuvé.

 

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Chimiste célèbre né en 1748, mort en 1822. Il a découvert la poudre fulminante qui porte son nom, et le procédé de désinfection au moyen du chlore. Il publia un très grand nombre de d’ouvrages dont le plus remarquable est la Statistique chimique, qui aurait suffi pour l’illustrer. Ce fut un des savants qui firent partie de l’expédition d’Egypte et un des membres de l’Académie Française.

Dictionnaire Français par Bescherelle Aîné. 1853

 Chimiste célèbre, né en 1748, à Talloires en Savoie, d’une famille originaire de France, étudia d’abord en médecine et vint de bonne heure à Paris où il fut nommé médecin du duc d’Orléans. Il abandonna bientôt sa profession pour se livrer tout entier à l’étude de la chimie, qui lui offrait une vaste carrière de découvertes : se fit connaître par d’excellents mémoires, et fut successivement nommé membre de l’Académie des Sciences, puis de l’Institut, commissaire pour la direction des teintures (1784), membre de la commissions des monnaies (1792), professeur aux écoles normales (1794). Il accompagna Bonaparte en Egypte, et fit dans ce pays d’importantes recherches sur le natron (le carbonate de sodium naturel ou natron servait aux Egyptiens pour conserver les momies). Il fut nommer par l’empereur membre du sénat (1805), devint pair sous la restauration, et mourut en 1822, dans sa maison d’Arcueil. Cuvier et Pariset ont écrit son éloge. Les principaux ouvrages de Berthollet, outre une foule de mémoires lus à l’Institut ou dans d’autres sociétés savantes, ses Eléments de l’art de la teinture, 2 vol. in-8, 1791 et 1804 ; ses Recherches sur les lois de l’affinité et sa Statique chimique (1803 et 1804). On lui doit la découverte des propriétés décolorantes du chlore et l’application de ces propriétés au blanchiment des toiles, l’emploi du charbon pour purifier l’eau. Il fut, avec Lavoisier et Guyton, un de ceux qui contribuèrent le plus à opérer en chimie une révolution salutaire, et à constituer la nouvelle langue de cette science. Il fut aussi, avec Monge, un de ceux qui furent chargés de pendant les guerres de la révolution de diriger la fabrication de la poudre et de multiplier les moyens de défense.

Dictionnaire Universel par Bouillet. 1855

 

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La layette de bébé en 1948

La préparation d’une layette : voilà une joie. Mais qui n’est pas sans causer bien des dépenses et des soucis. Heureusement que le trousseau du bébé se trouve très simplifié. Les vêtements en laine tricotée ont remplacé les flanelles, piqués d’autrefois. Et les robes de lingerie, portées jadis par tous les enfants, ne sont plus jamais mises aux petits garçons, – sauf pour le baptême.

Un bébé est généralement habillé d’une brassière de batiste ou de toile fine, d’une brassière tricotée, d’une brassière de flanelle, d’un petit paletot tricoté, d’une culotte tricotée maintenant les couches et pointes en éponge.

Mais beaucoup de mamans restent fidèles, pendant les premiers temps, au lange de laine, qui assure la chaleur du petit corps et permet de le manier plus aisément.

Il est difficile actuellement d’indiquer la composition d’une layette. Voici un petit trousseau assez complet :

Composition d’une layette

2 douzaines de couches, 2 langes de laine, 2 langes de coton, 6 chemises, 6 pointes imperméables, 6 carrés éponge, 6 chemises batiste, 4 brassières tricotées, 2 alèzes de tissu, 1 alèze imperméable, 6 culottes de laine, 6 paires bas et chaussettes, 1 paire de soulier de peau, 3 ceintures flanelle, 1 corset coutil, 2 robes finette, 2 robes lingerie, 1 robe baptême – pas indispensable, 1 pelisse ou 1 burnous, 1 douillette, 2 chapeaux, 2 voiles, 6 bavoirs simples, 3 bavoirs élégants.

Pour le lit

4 draps coton, 4 draps toile festonnés, 3 taies unies, 3 taies brodées, Couverture laine (remplacée souvent par un lange), Couverture coton, Petit édredon.

Extrait de : CONVENANCES et BONNES MANIERES. Par Berthe BERNAGE. (1948. Gauthier Langereau.)

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Annuaire de France 1833 – Côtes-du-Nord

21 – Côtes-du-Nord

Ce département reçoit son nom de la position relative de ses côtes.

Le pays est traversé par une chaîne de collines élevées de l’E. à l’O. ; le reste est assez plat ; le sol est très fertile en se rapprochant de la mer.

Ses productions minérales consistent en fer, ardoises, sel.

Eaux minérales à Dinan, Paimpol, Lannion, Saint-Brieuc, Tréguier, Lamballe.

Ce département est agricole ; sa récolte en céréales excède ses besoins ; il n’a pas de vin, mais fabrique 500,000 hectol. de cidre ; il exporte du beurre salé, du chanvre, du miel, des chevaux et des bestiaux.

Son industrie consiste principalement en tissage de toiles dites toiles de Bretagne, toiles à voiles, tissus de Guingamp (la plus grande partie de la population s’occupent de ces divers tissages) ; la fabrication du fer, la préparation des cuirs et parchemins, quelques papeteries.

2 médailles de bronzes méritées par MM. Leglatre et Gouvenain ; plus, 9 mentions ou citations, sont tout ce que ce département obtint à l’exposition de 1827.

Les villes les plus importantes sont Saint-Brieuc, préf., 10,420 habitans ; Paimpol, 2,200 ; Dinan, sous-préf., 8,000 ; Loudéac, sous préf., 6,800 ; Guingamp, sous-préf., 5,400 ; Lamballe, 4,390 ;  Plœuc, 5,453 ; Plouha, 5,000 ; Quintin, 4,300 ; Bégard, 3,800 ; Botnon, 2,540 ; Bourbriac, 3,600 ; Callac, 2,600 ; Plestin, 5,050 ; Ploubézère, 3,600, Plounevez-Moedec, 2,880 ; Tréguier ; 3,180 ; Merdrignac, 2,850 ; La Motte, 33,200 ; Plemet, 3,000 ; Plessala, 3,306 ; Plouguenast, 4,050 ; Uzel, 2,050.

6 routes royales, 16 départementales, 2 canaux, 3 rivières navigables, 7 ports de mer servent au débouché et aux communications du département.

Les curiosités consistent en pierres druidiques à Saint-Brieuc, Chatelaudren, Lannion ; ruines d’une ville gallo-romaine à Corseult et sur plusieurs points ; le temple druidique et le pont de Saint-Brieuc, le château de Dinan et la Garaye, celui de Braons, la cathédrale de Guingamp, le champ de bataille de la Roche-Derrien.

 

Duclos et Du Guesclin sont nés dans le département des Côtes-du-Nord.

 

Il s’y tient 464 foires.

5 arrondissements, 48 cantons, 377 communes.

13 divisions militaires. 6 députés

744073 hectares carrés, population 598872 au 1er janvier 1832.

4574 mariages, 18796 naissances, 17170 décès.

 

22-cotes-du-nord

 

 

 

Textes et images issues de

« L’Annuaire de France des 86 départements de la France et de ses colonies. »

Publié par la Société Nationale pour l’Emancipation Intellectuelle.

Prix cinquante centimes  – Edité à Paris

 

Il est à noter que les Côtes-du-Nord est le 21ème département en 1833.

1 – Ain   2 – Aisne   3 – Allier   4 – Alpes (Basses)  5 – Alpes (Hautes)  6 – Ardèche

7 – Ardennes 8 – Ariège    9 – Aube   10 – Aude  11 – Aveyron   12 – Bouches du Rhône

13 – Calvados  14 – Cantal   15 – Charente   16 – Charente (Inférieure)   17 – Cher

18 – Corrèze   19 – Corse   20 – Côte d’Or   21 – Côtes-du-Nord

L'annuaire de France - 1833

L'annuaire de France - 1833

 

 

 

 

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Maisons-Alfort en 1901 (3)

Manuel Officiel des Communes du Département de la Seine

du Cours Foncier par Commune et par Rue.

Sous la direction de Maxime Petibon.

 

 

Maisons-Alfort

 

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Maisons-Alfort en 1901 (2)

Manuel Officiel des Communes du Département de la Seine

du Cours Foncier par Commune et par Rue.

Sous la direction de Maxime Petibon.

 

 

Maisons-Alfort

 

 

RENSEIGNEMENTS GENERAUX

 

Maisons-Alfort fait partie de l’arrondissement de Sceaux, canton de Charenton, à 7 kilomètres Est de Paris.

Maire:            M. CHAMPION.

Fête :            Premier dimanche après la Pentecôte et le 15 août.

Marché :         Lundi, jeudi à Alfort; mardi, vendredi à Maisons.

 

Moyens de Transports. – Une seule ligne de tramways met cette localité en communication avec Paris. Ligne de la Concorde-Bonneuil.

La ligne du tramway Charenton-Créteil passe par cette commune.

Puis, en traversant le pont de Charenton on trouve la ligne de Charenton-Louvre et les Bateaux-Parisiens Charenton-Auteuil qui traversent Paris.

La ligne de Lyon dessert cette commune, station de Maisons-Alfort-Alfortville (elle sépare les deux communes).

 

Mouvement de la population depuis 1872:

1872 – 3.600    1886 – 6.725     1901  – 10.723

1876 – 3.890    1891 – 7.853     soit en 30 ans, une augmentation

1881 – 6.174    1896 – 9.416     de 7.123 habitants.

NB : En 1885 le quartier d’Alfortville fut séparé de la commune de Maisons-Alfort

Le nombre des maisons, en 1901, était de 1.391 occupées par 2.992 ménages.

 

Nature du sol. — Le sol est bon à toutes constructions, il est sablonneux et quelque peu argileux.

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