Archives de Catégorie: Adhérents

Articles proposés par les adhérents, dont certains concernent leurs ancêtres et leur généalogie

24 Octobre 1915 – vie de tranchées – Chers parents …

Généalogie de :  Adhérent-CGMA-Gérard-R-144


Gérard fait circuler une lettre manuscrite  de son grand père, adressée à ses parents, expliquant avec détails sa vie dans les tranchées et sa citation à l’ordre du régiment n°54 basé au environ de Béthune dans le Pas de Calais.



Ci-dessous la transcription fidèle de ce courrier :

                                     24 Octobre 1915

                     Chers Parents

 J’ai reçu de vos bonnes nouvelles ce matin et suis heureux de vous savoir en bonne santé. Moi aussi ma santé est parfaite. La prochaine fois que nous montons en ligne nous serons en réserve. Le secteur devient assez calme ce n’est pas trop tôt. Bien que nous soyons au repos nous sommes assez occupés, c’est le renfort qui vient boucher les trous qui en est la cause et puis aujourd’hui je suis de garde, je n’aime pas ça, mais on ne fait pas ce que l’on veut. Voici le texte de ma citation (s’est offert volontairement le 23 sept 1915 pour exécuter une patrouille dangereuse et reconnaitre les effets de l’artillerie sur les défenses accessoires ennemies

Inutile de vous dire que si je me suis offert pour faire patrouille avec Allemet c’est qu’il n’y avait pas plus de danger que de rester dans les tranchées. J’étais le seul avec lui à connaitre le terrain pour approcher de leurs tranchées sans être vus. Nous avions déjà fait quelques jours avant la même patrouille mais par obligation et savions que nous ne serions pas vus des sentinelles boches que voyons sous le profil. La seule obligation pour nous était d’y mette le temps c’est ce que nous avons fait (une heure environ pour parcourir cent mètres environ aller et retour. Il n’y avait que les fusées éclairantes pour nous gêner mais c’était simple. Sitôt qu’une de leurs fusées venait de s’éteindre et avant qu’ils ne lancent l’autre nous avions repérer le terrain et nous faisons un bond de quelques mètres soit dans un entonnoir, soit derrière un monticule en ne marchant qu’à plat ventre naturellement. Nous avons constaté qu’un endroit de leur réseau le fil barbelé était n’était pas détruit, nous sommes rentrés, l’avons signalé et l’artillerie s’est chargée du reste. Si nous avions fait l’assaut le lendemain, et étions tombés devant leurs fils de fer, je n’ose pas penser au massacre qui aurait eu lieu. Comme vous le voyez chers parents s’il y avait le moindre danger, je n’aurais pas été volontaire, je tiens trop à vous revoir ainsi qu’Hélène et mon petit René. Je vous prie chers parents d’embrasser tout le monde pour moi ainsi qu’Hélène et le petit. Le secteur est calme et ne crains rien pour le moment

Bons baisers à tous et de tout cœur

  

J’aurais peut être la chance que ma lettre ne passe pas par la censure dites moi si vous l’avez reçue 

 

 

Nous allons au repos presque toujours à Gamblin l’Abbé petit patelin qui se trouve environ à 4 kilom. de Mont St Eloi. Pour nos tranchées elles varient quelques fois mais nous sommes toujours soit vers la côte 119 ou 140 l’artillerie se trouve au bois de Berthonval à la lisière. Pour traverser Béthune nous avons des passages souterrains creusés sous la route et qui peuvent servir d’abri nous arrivons ainsi en ligne sans être vus ou presque.


 

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Saint-Pierre Lespéret : Le rideau rouge et André Chénier

Vraies ou fausses, les histoires familiales franchissent les générations.

Ces histoires sont fortement ancrées dans la mémoire des familles.
Mais elles laissent les généalogistes dubitatifs.
Souvent pendant des années ils ne savent pas faire la part entre l’histoire ou la légende.
Les généalogistes se mettent à la recherche du moindre indice.

L’histoire du « rideau rouge » de Henry Saint-Pierre Lespéret est restée longtemps pour moi une interrogation.
Un livre écrit par le général Antoine Noguès, gendre de Saint-Pierre , allait me confirmer que cette histoire n’était pas une légende.

« Mémoires du Général NOGUES (1777-1853) sur les guerres de l’Empire »
publiés par la Baron André de Maricourt -1922

L’extrait ci-dessous a été écrit dans l’introduction de ce livre par le Baron André de Maricourt.
Une introduction où fourmillent de nombreuses autres anecdotes familiales.

“ Les Saint-Pierre étaient voisins des Noguès. Ils tirent leur surnom du bourg de Lespéret, situé dans les Hautes-Pyrénées, non loin de Castelnau (-Rivière-Basse).

….

Quant à Saint-Pierre Lespéret, beau-père de Noguès, il appartient un peu à l’histoire.

Homme de haute culture et d’intelligence remarquable c’était bien un de ces types de la haute bourgeoisie jusqu’en 1789 que la province aima à envoyer à Paris pour y représenter ses intérêts

Député du Gers, il siégea parmi les Girondins et devint l’ami personnel de Vergniaud et Gensonné.

Il fut incarcéré pendant la terreur et le 9 thermidor sauva sa tête. On a publié ses lettres écrites à sa femme de la prison Sainte-Pélagie, mais dépouillé de tout caractère intime elles perdent beaucoup de leur intérêt.
Après la Révolution, il continua de représenter le département du Gers et il s’attacha à l’Empereur qui désirait le rallier et l’anoblit. Vice-président du corps législatif, grand propriétaire terrien, il exerça dans le Gers la plus large hospitalité et rivalisa de bonté avec sa femme. Petit, gracile, d’aspect doux et bienveillant, doué d’une urbanité parfaite, il était cependant d’une force hors de pair à l’épée. Son caractère était d’un rare sang froid et diverses anecdotes inédites concernant sa détention méritent d’être rapportées.

Il était compagnon de prison d’André Chénier dont il devint l’ami. Leurs cellules faisaient vis-à-vis. Un rideau rouge voilait la fenêtre de Saint-Pierre. Chénier, désireux d’être prévenu à temps pour se préparer à la mort, si Saint-Pierre connaissait avant lui l’arrêt du tribunal révolutionnaire le concernant, lui avait demandé à cette heure redoutable de laisser tomber, comme signal, le sinistre rideau … Ainsi fut il … et bien qu’obéissant au suprême désir d’un ami, Saint-Pierre, jusqu’à sa mort fut hanté par le souvenir de ce geste qui lui apparaissait comme celui d’un bourreau.

Lui-même, en prison, attendait la mort avec calme et s’absorbait dans la traduction d’un ouvrage anglais de grande valeur. Quant au 9 thermidor on lui annonça sa liberté, il demanda la faveur de demeurer un jour de plus dans sa cellule pour terminer, dans le recueillement, l’ouvrage qu’il achevait. ”

Henry Saint-Pierre Lespéret est le sosa n°42 de J. MALARTIC mon beau-père.
La propriété dite de Lespéret est depuis plus de quatre siècles restée dans la famille.

Article de Joël

saint-pierre-lesperet

Henry SAINT-PIERRE LESPERET (1761 – 1847)

Les descendants de Henri SAINT-PIERRE LESPERET (42) et Catherine DUCUING (43)

1 Jeanne Dominiquette SAINT-PIERRE (17-06-1786 – 24-09-1864) (21)
x 10-05-1808 Jean-Baptiste DUCUING (20)
(20-07-1780 – 26-01-1813)

11 Ferdinand DUCUING (23-03-1809 – 11-11-1873) Marine Marchande puis
Ministère des Finances.
x 17-04-1849 Adèle MAGENC fille d’un Propriétaire à Plaisance.
(02-07-1823 – 03-11-1905 à Saint Maixent)

12 Henri DUCUING (10) (22-11-1812 – 07-11-1866) Avocat à Tarbes
x 25-02-1840 Evelina LEBRUN (11) fille de l’Avocat Jean-Paul LEBRUN
(18-12-1819 – 22-10-1885) de Tarbes

121 Henriette DUCUING (5) (10-11-1840 – 07-05-1919) de Tarbes
x 06-09-1860 Anicet MALARTIC (4)
(17-04-1836 – 02-07-1922) Juge
1211 Evelyne MALARTIC x A : LABORDE-LACOSTE
(1861-1952) Capitaine de Gendarmerie
x B : MUE
Directeur des Contributions Indirectes
1212 Clotilde MALARTIC x Gabriel FOCH
(1865-1944) Avoué (1850-1925)
1213 Henri MALARTIC (2) x Lucy DUFRAISSE (3)
Chirurgien (1873-1963) (1881-1964)

2 Emile Jean Baptiste Quitterie SAINT-PIERRE (1793 – 18-05-1834)
x – -1828 LESBAZEILLES ( – 1847)

3 Marie Jeanne Pélagie (dite Jenny) SAINT-PIERRE (03-01-1794 – 21-04-1884)
x 14-04-1815 Antoine NOGUES (Général)
(07-05-1777 – 21-12-1853)

31 Henry (1816 – 1840)
32 Caroline (1817 – 1831)
33 Edmond (1820 – 1883)

4 Dominique Joseph Urbain SAINT-PIERRE (27-06-1800 – 14-04-1865)
41 Henry (1840 – 1871)
x – -1858/ Juliette De PORQUEVILLE
( – 1880)

Adhérent-CGMA-Joël-007


http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/15923


 

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Jeanne Henriette Adélaïde DUCUING (2)

Les personnes citées sur le faire part de décès de Henriette DUCUING en 1919

Monsieur A. MALARTIC, ancien notaire, juge de paix à Castelnau-R.-B.
            Anicet MALARTIC (1836-1922) décédera 3 ans après sa femme en 1922.

          Les 3 enfants MALARTIC

Madame veuve Henri MUE, née MALARTIC
            Eveline MALARTIC (1861-1952) fille aînée d’Anicet et d’Henriette.
            deux fois veuvedu capitaine de gendarmerie Lucien LABORDE-LACOSTE en 1897
            puis d’Henry MUE en 1917, directeur des contributions indirectes de la Haute-Garonne.
            une fille de son second mariage, qui décède à un jour.
Madame Gabriel FOCH, née MALARTIC, et Monsieur Gabriel FOCH
            Clotilde MALARTIC (1865-1944) seconde fille d’Anicet et d’Henriette.
            épouse Gabriel FOCH, frère du Maréchal Ferdinand FOCH.
Monsieur Henri MALARTIC, et Madame Henri MALARTIC, née MARC-DUFRAISSE
            Henri MALARTIC (1873-1963) fils d’Anicet et d’Henriette.
            Sa femme Lucy DUFRAISSE (3) est mentionnée sous le nom de MARC-DUFRAISSE
            prénom et nom de son grand-père, célèbre député et préfet républicain du 19e siècle.
            En effet, Côme DUFRAISSE (6), fils de Marc DUFRAISSE (12), utilisa le nom de son père.

 
          Les 7 petits enfants :   FOCH, MALARTIC.

            Sophie, Jeanne, Henri et Germaine FOCH
Madame Denis PRUNET, née Sophie FOCH, et Monsieur Denis PRUNET
Madame Dominique LAPORTE, née Jeanne FOCH, et Monsieur Dominique LAPORTE
Monsieur Henri FOCH
Mademoiselle Germaine FOCH
Jean, Andrée et Colette MALARTIC

 

  

          Les 11 arrière-petits enfants :         PRUNET, LAPORTE.

Marie-Jeanne, André, Marthe, Ferdinand et Germaine PRUNET             5 sur 5
Henriette, Gabriel, Elisabeth, Anne, Aline et Yves LAPORTE                 6 sur 8
            naîtont ensuite Geneviève et Marie-Suzanne LAPORTE
            Il faut ajouter les 2 enfants de Germaine FOCH, qui épousera Aurèle SENAC
            ainsi que les 19 enfants de Henri MALARTIC et de Lucy DUFRAISSE
            pour retrouver l’ensemble des 34 arrière-petits-enfants d’Anicet et d’Henriette.

 
          Les cousins DUCUING

            Les enfants de Ferdinand DUCUING (1809-1873), oncle d’Henriette DUCUING (5)
            Ferdinand marié à Adèle MAJENC (1823-1906) est le frère d’Henri DUCUING (10)
            les 5 cousins                Gabriel, Caroline, Jenny, Rose et Louise
Madame DUCUING, veuve de l’Intendant général Gabriel DUCUING (1850-1916)
            Géraldine MENDEZ-MORON (1847-1931)
Madame Veuve LAPORTE, née DUCUING
            Caroline DUCUING (1851-1931) épouse de Jean LAPORTE (1836-1881)
Madame veuve ESCARY, née DUCUING
            Jenny DUCUING (1853-1940) épouse de Jean ESCARY (1844-1904),
            ont adopté Paul SARDA (1878-1942).
le Colonel COCHET, officier de la légion d’honneur;       (1849-19..
            veuf de Rose DUCUING (1856-1906)
Madame MABRU, née DUCUING, et Monsieur MABRU
            Louise DUCUING (1857-1937) épouse d’Armand MABRU (1848-1924)

 

          Les petits cousins DUCUING 

            Les petits-enfants de Ferdinand DUCUING et d’Adèle MAJENC (1823-1906)
                        les enfants de Gabriel DUCUING et Géraldine MENDEZ-MORON
Madame CHAUSSON, née DUCUING; Monsieur l’Intendant Militaire CHAUSSON, et leurs enfants
            Fernande DUCUING (1876-1944) épouse de Léopold CHAUSSON
Monsieur Ferdinand DUCUING, lieutenant de vaisseau, chevalier de la légion d’honneur
            Ferdinand DUCUING (1885-1940) épousera Jeanne FABER de la comédie Française
                        les enfants de Caroline DUCUING et Jean LAPORTE
Monsieur le Sous-Intendant militaire de 2me classe F. LAPORTE chevalier de la légion d’honneur,
            Madame LAPORTE et leurs enfants
            Ferdinand LAPORTE (1877-1940) épousera Marthe RIPET
Madame CAVAILLÈS, le commandant CAVAILLÈS, et leurs enfants
            Juliette LAPORTE (1878-1939) épouse de Ernest CAVAILLES
                        Citons un de leur enfant : le résistant Jean CAVAILLES (1903-1944)
            Les enfants de Jenny DUCUING et de Jean ESCARY, qui ont adopté
Monsieur Paul SARDA, ingénieur E.C.P., croix de guerre           (1878-1942)
            Les enfants de Rose DUCUING et de Etienne COCHET
Mademoiselle Adèle COCHET                                                  (1883-1960)
            Les enfants de Louise DUCUING et de Armand MABRU
Madame M. BENOIST, Monsieur M. BENOIST, contrôleur des Contributions directes, et leurs enfants
            Jeanne MABRU (1884-1949) épouse de Maurine BENOIST (1879-1956), 4 enfants.
Madame M. LAGARDE, Monsieur le Docteur LAGARDE, croix de guerre et leurs enfants
            Jenny MABRU (1887-19..) épouse du Docteur Maurice LAGARDE (1882-1943), 3 enfants.

           Les « cousins »FOCH  Sœur et frères de Gabriel FOCH

Mademoiselle Jenny FOCH
Monsieur le Maréchal de France F. FOCH, commandant en chef des Armées Alliées, Madame F. FOCH
le R.P. Germain FOCH
                                    les filles du Maréchal; Marie et Anne

Madame veuve BÉCOURT, née FOCH, et ses enfants
Madame A. FOURNIER, née FOCH; le Commandant A. Fournier, chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre, et leurs enfants;

 
 

 

          La branche MAUR

        Josèphe MAUR (17) Grand-mère paternelle d’Anicet MALARTIC

Monsieur le Docteur F.MAUR, Madame F. MAUR, et leurs enfants
Monsieur J. MAUR, Madame J. MAUR, et leurs enfants
Madame A. RAUFAST, née MAUR
Madame veuve B. SALES

 
            Les familles De MALARTIC, DUCUING, De BRUX, DAREAU-LAUBADÈRE, DUBOURDIEU, St-LANNE, DUCASSE, DELOS, PAYSSÉ, NOGUÈS, DUCUNG, DOUAT,

 

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Jeanne Henriette Adélaïde DUCUING (1)

Faire part de décès de Jeanne Henriette Adélaïde DUCUING

                                                                                                                        le 10 mai 1919

            Monsieur A. MALARTIC, ancien notaire, juge de paix à Castelnau-R.-B.; Madame veuve Henri MUE, née MALARTIC; Madame Gabriel FOCH, née MALARTIC, et Monsieur Gabriel FOCH, avoué licencié près le Tribunal civil de Tarbes; Monsieur Henri MALARTIC, ancien interne des Hôpitaux de Paris, Chirurgien de l’Hôpital civil de Toulon, Chevalier de la Légion d’Honneur, croix de guerre, et Madame Henri MALARTIC, née MARC-DUFRAISSE;
            Madame Denis PRUNET, née FOCH, et Monsieur Denis PRUNET, docteur en droit, attaché à la Compagnie des Chemins de Fer du Midi; Madame Dominique LAPORTE, née FOCH, et Monsieur Dominique LAPORTE, industriel à Rouen; Monsieur Henri FOCH, aide-major aux Armées, croix de guerre; Mademoiselle Germaine FOCH, Jean, Andrée et Colette MALARTIC;
            Marie-Jeanne, André, Marthe, Ferdinand et Germaine PRUNET; Henriette, Gabriel, Elisabeth, Anne, Aline et Yves LAPORTE;
            Madame DUCUING, veuve de l’Intendant général; Madame Veuve LAPORTE, née DUCUING; Madame veuve ESCARY, née DUCUING, le Colonel COCHET, officier de la légion d’honneur; Madame MABRU, née DUCUING, et Monsieur MABRU, receveur de l’Enregistrement en retraite;
            Madame CHAUSSON, née DUCUING; Monsieur l’Intendant Militaire CHAUSSON, officier de la légion d’honneur, croix de guerre, et leurs enfants; Monsieur Ferdinand DUCUING, lieutenant de vaisseau, chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre; Monsieur le Sous-Intendant militaire de 2me classe F. LAPORTE chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre, Madame LAPORTE et leurs enfants; Madame CAVAILLÈS, le commandant CAVAILLÈS, et leurs enfants; Monsieur Paul SARDA, ingénieur E.C.P., croix de guerre; Mademoiselle Adèle COCHET; Madame M. BENOIST, Monsieur M. BENOIST, contrôleur des Contributions directes, et leurs enfants; Madame M. LAGARDE, Monsieur le Docteur LAGARDE, croix de guerre et leurs enfants;
            Mademoiselle Jenny FOCH; Monsieur le Maréchal de France F. FOCH, commandant en chef des Armées Alliées, Madame F. FOCH; le R.P. Germain FOCH;
            Madame veuve BÉCOURT, née FOCH, et ses enfants; Madame A. FOURNIER, née FOCH; le Commandant A. Fournier, chevalier de la légion d’honneur, croix de guerre, et leurs enfants;
            Monsieur le Docteur F.MAUR, Madame F. MAUR, et leurs enfants; Monsieur J. MAUR, Madame J. MAUR, et leurs enfants; Madame A. RAUFAST, née MAUR; Madame veuve B. SALES; 
            Les familles De MALARTIC, DUCUING, De BRUX, DAREAU-LAUBADÈRE,
DUBOURDIEU, St-LANNE, DUCASSE, DELOS, PAYSSÉ, NOGUÈS, DUCUNG, DOUAT,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu’ils viennent d’éprouver en la personne de

MADAME JEANNE-ADÉLAÏDE-HENRIETTE  MALARTIC NÉE DUCUING

leur épouse, mère, grand’mère, arrière grand’mère et cousine, pieusement décédée à Lespéret (Castelnau-Rivière-Basse), le 7 mai 1919, munie des Sacrements de l’Église.
                                                                                                            PRIEZ POUR ELLE!
                        Lespéret, le 10 mai 1919. 
                                                                         Imprimerie Tarbaise (société anonyme)

*

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Ferdinand Gabriel Ducuing (5)

Ferdinand Gabriel DUCUING le monument

Sur les pentes du Mont Faron à Toulon (83)

Vue générale

 

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Ferdinand Gabriel Ducuing (4)

Dans la presse :

Les faits d’armes de nos marins.

Les dernières cartouches des défenseurs du cap Gris-Nez 

       Le poste de défense du Cap Gris-Nez a été cité à l’ordre de l’armée de mer avec le motif suivant :

 » Sous le commandement du capitaine de corvette de réserve Ducuing, a résisté  en rase campagne à un ennemi supérieur en nombre en lui infligeant des pertes sérieuses. A continué à se battre jusqu’à l’épuisement complet des munitions « 

       Une citation avec son laconisme militaire, cela parle au cœur, mais à peine à l’esprit. Pour mieux saisir ce que fut cet exploit, prenons le récit qu’en fait un des rares survivants, le quartier maître X…

       – Le 23 mai, dit-il, nous fûmes réunis avec des armes et équipements complets dans les prairies qui descendent du moulin d’Audinghen vers les falaises du Pas de Calais. Notre commandant, le capitaine de corvette Ducuing, rassembla les chefs de groupe et leur expliqua ce qu’il attendait d’eux. C’était bien simple : il s’agissait de s’opposer au passage des éléments blindés allemands et des colonnes motorisées qui remontaient de Boulogne vers Calais. L’ennemi suivait la route côtière de préférence à la route nationale qui passe par Saint-Inglevert. Peut-être aussi, avions nous pour mission de régler le tir des contre-torpilleurs français qui croisaient au large de Boulogne pour surveiller les routes susceptibles d’être battues par leurs pièces.

       Le lendemain, nous étions en position, bien retranchés sur les pentes du moulin où la brise de mer faisait onduler les foins qui ne seraient peut-être jamais coupée. Il faisait un temps radieux, une lumière exquise. Rien dans ce décor ne signalait la présence de la guerre. C’est à peine si j’apercevais, à cinquante mètres de moi, la gueule d’un canon de 37 en position de tir.

            Une première attaque repoussée

       Un coup de sifflet troua l’air. C’était l’alerte. Quelques minutes passèrent puis un canon antichars ouvrit le feu sur un objectif que je ne voyais pas. Je sus plus tard que les Allemands avaient attaqué avec de faibles éléments, avaient été repoussés, puis qu’une contre attaque venue de notre gauche les avaient chassés de la ferme où ils se retranchaient. Peu de temps après, trois automitrailleuses ennemies débouchèrent droit devant nous : deux d’entre elles furent capturées et la troisième disparut.

       Vers 20 heures le commandant fit replier les éléments avancés vers le poste de défense du Gris-Nez. Tout cela se fit très vite, et nous n’étions plus que quelques hommes accrochés au moulin lorsqu’à 21 heures environ, une nouvelle attaque d’automitrailleuses ennemies déboucha à l’endroit même où avaient été repoussées les premières : l’engagement fut bref et l’ennemi se déroba.

            L’ennemi revient à la charge

       A notre tour, à la nuit tombante nous faisons route sur le Gris-Nez. Des matelots postés aux croisements des chemins nous indiquent les haies et les sentiers défilés qu’il faut suivre. Arrivés au poste de défense, nous trouvons des camarades qui remuent la terre, et préparent des défenses supplémentaires à l’extérieur du poste. Quant à nous il nous est permis de nous étendre sur nos couvertures, et nous dormons jusqu’à 5 heures du matin. Alerte ! L’ennemi est paraît-il signalé. Nous gagnons notre poste de combat : tout est calme ; deux matelots de corvée apportent le caf, du pain et du beurre qu’ils ont déniché je ne sais où. On discute sur l’engagement de la veille. L’opinion qui prévaut est que l’ennemi n’attaquera plus avec des autos mitrailleuses et qu’il fera donner ses chars.

       Ce pronostic ne se révéla que trop exact. A 7 heures du matin nous apercevons les tanks se former en colonne au carrefour du moulin pour s’ébranler en direction de notre poste. Des groupes d’infanterie les suivent cependant qu’à quelque distance de là des autos mitrailleuses se déploient en éventail.

            La mort d’un chef

       Notre canon de 37 a ouvert le feu et les canons antichars ont craché tout ce qu’ils pouvaient. Les chars adverses vacillent sur leurs chenilles cependant que l’infanterie qui l’escorte est décimée par les rafales de mitrailleuses. Notre coeur se gonfle d’espoir. Si on les arrêtait encore une fois !… Hélas ! un peu avant 9 heures notre tir faiblissait. Des armes étaient enrayées. D’autres manquaient de munitions. On approchait du dénouement.

       Les chars allemands n’étaient plus qu’à deux cents mètres de notre poste, mais leur groupes d’infanterie, sans doute sévèrement touchés, restaient hors de notre vue. C’est alors que le commandant Ducuing donna l’ordre de se replier sur la falaise ouest. Notre position battue par les pièces des tanks était intenable. Nous commençons d’effectuer le mouvement dont le commandant, debout dirigeait l’exécution, aussi calme qu’à la manoeuvre. Nous allions atteindre la falaise quand une balle vint le frapper à la tête. Il tomba d’une pièce comme un arbre qui s’abat.

       Que sont devenus les camarades du poste de défense ? Je ne saurais hélas ! vous le dire. Beaucoup d’entre eux ont été blessés et faits prisonniers : quelques uns, dont je suis, purent descendre sur une plage où ils furent accueillis par la suite dans des embarcations. Nous n’étions qu’une poignée de rescapés.

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Ferdinand Gabriel Ducuing (3)

25 Mai 1940 : La nuit a été employée à réparer le poste de l’A.M. Hotchkiss. Le sémaphore fait des appels en mer pour signaler notre présence et demander un bateau pour évacuer les blessés du Chacal, car nous sommes entourés de toutes parts.
A 4 heures le C.C. DUCUING m’envoie indiquer les atterrages aux chaloupes d’un cargo anglais qui est venu mouiller dans la passe de G.N. Je dirige les chaloupes de ce cargo par signaux lumineux, l’équipage survivant du Chacal me suit, et par les rochers, nous arrivons à passer sans être repérés. L’embarquement dure 2 heures et je rejoins le poste par le même chemin, sans encombre.
Les officiers du Chacal étaient porteurs du pavillon allemand que l’on avait pris sur l’A.M. ennemie qui avait été ramenée dans nos lignes. Les documents et les cartes pris sur cette même automitrailleuse ont été enterrés près du Moulin d’Audinghen. ( il est possible de les retrouver)
Quand je rejoins le poste, les hommes sont tous au poste de combat. On fait les derniers préparatifs, les dernières recommandations et on attend l’ennemi.
Les armes n’ont presque plus d’approvisionnement et les vivres sont complètement épuisés.

Les premiers éléments motorisés sont signalés vers 8 heures. Une vingtaine de chars environ et des unités à pied. On les laisse approcher de façon à être sur que chaque coup portera. Ils sont encore surpris par notre résistance mais se ressaisissent et donnent un assaut foudroyant. La bataille est très courte, les munitions étant épuisées. Le Ct me fait appeler. Il me remercie pour ce que j’ai fait pendant ces 15 jours, puis me demande d’aller rendre compte verbalement à l’Amiral Platon, en me donnant un ordre écrit. Il me demande ensuite dans le cas où j’aurais la chance de passer les lignes allemandes d’aller voir sa femme, il me serre la main une dernière fois et me dit de partir.
La fusillade a perdu sa violence et l’ennemi a pénétré déjà le poste. Je reprends le même chemin que j’avais suivi quatre heures plus tôt.
J’étais complètement désespéré.
Je réussis avec une chance extraordinaire à retraverser les lignes allemandes, sous le feu des A.M. qui étaient sur la falaise.
J’étais presque à la limite de mes forces. Mais par un sursaut de volonté je décidais d’aller jusqu’au bout. A 13 heures j’arrivais au Cap Blanc Nez, et à 14 heures à Sangatte, où les patrouilles allemandes, depuis 48 heures, étaient installés.
J’espérais toujours une contre attaque française refoulant l’ennemi dans le sud et dégageant Calais.
Je suis resté la nuit sur la plage qui était remplie de réfugiés, femmes, enfants, etc. Des bateaux de guerre anglais exécutèrent un tir de deux heures sur les dunes de Calais où se trouvaient les batteries allemandes. Quelques obus tombent sur la plage et sèment une confusion et une terreur générales. Puis la nuit se passa calmement.
Le lendemain matin, je décide de rentrer à Sangatte pour avoir des renseignements sur l’ennemi et sur Calais. J’interroge des réfugiés sans pouvoir obtenir rien de précis. Je vais voir le Maire de Sangatte, je lui explique ma situation et lui demande de faux papiers, il refuse. Je décide d’entrer le lendemain à Calais par les faubourgs est de la ville. Mais l’ennemi est de plus en plus nombreux. J’assiste au bombardement de Calais. Il m’est impossible de pénétrer dans la ville. Je prends alors la décision de replier vers Dunkerque par l’intérieur des terres. Je vais en une seule étape jusqu’à Ardres. Je n’avais plus rien mangé depuis 4 jours. Ma résistance physique était à bout. Je trouve à coucher dans une grange après de grandes difficultés. De bonne heure, le lendemain matin je repars pour Dunkerque. Arrivé sur la place du village d’Ardres je suis arrêté par une patrouille allemande. Je n’ai pas de papier et je n’ai plus de force de lutter étant complètement épuisé. Je donne mon identité et suis fait prisonnier.


CAPTIVITE
28 mai Ardres – 29 mai Wattem – 30 mai Therouans 31 mai Fervin Palfart – 1er juin Frevert –
2 juin Doullens Citai ( étape effectuée à pied )
3 juin Doullens Cambrai ( Camion )
4 juin Cambrai Aix-la-Chapelle ( Camion )
5 juin Arrivée au camp de Dorsten
9 juin Départ de Dorsten et le 11 juin arrivée à OFLAG IV D
Le 29 mars, évasion d’OFLAG IV D par un souterrain de 80 mètres qui a demandé 3 mois de travail.
A notre retour d’évasion, et à notre sortie de prison, le Lieutenant-Colonel Le BARAILLEC commandant le 62e R.I. nous a donné l’attestation suivante :

 O.F.L.A.G. IV D                                                                                              le 12 mai 1941
 
Je certifie que l’Enseigne de Vaisseau GARDETTE Paul s’est évadé le 29 mars 1941 de l’OFLAG IV D et a été puni de 14 jours d’arrêt de rigueur ( prison ) pour ce motif.
Cet officier a réussi avec un groupe de ses camarades, après plusieurs mois d’efforts opiniâtres, à mener à bonne fin cette entreprise, au moyen d’un passage souterrain dont l’aménagement fut rendu particulièrement difficile par les nombreux obstacles à vaincre.
La ténacité sans défaillance dont ils ont tous fait preuve, et l’adresse avec laquelle ils sont sortis sans attirer l’attention des sentinelles éloignées de quelques mètres seulement, leur ont valu à leur retour d’unanimes félicitations.
Le Lieutenant-Colonel Le Barillec, Cdt 62e R.I.
Signé : Le Barillec
 Je suis transporté avec mes camarades d’évasion à la Citadelle de Colditz le 22 mai 1941.

Le 11 juin, j’apprends par les Autorités Allemandes que je suis renvoyé en France. Je pars du camp le 16 juin avec 3 autres officiers de Marine et j’arrive à Toulon le 20 juin 1941.
            Je vous prie de recevoir, Amiral, l’expression de mon profond respect. 

L’Enseigne de Vaisseau de 2° classe Gardette Paul
Signé : Gardette Paul                

 

Liste des abréviations utilisées par Paul GARDETTE C.C.                 Capitaine de Corvette.
Ct                     Commandant
D.C.A.                         Défense.Cntre les Aeronefs
E.V.                 Enseigne de Vaisseau.
F.M.                 Fusil Mitrailleur.
G.N.                 Gris-Nez.
Lt                     Lieutenant
L.V.                 Lieutenant de Vaisseau.
P.D.G.N.          Poste de Défense de Gris-Nez.
R.I.                  Régiment d’Infanterie.

 

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Ferdinand Gabriel Ducuing (2)

– matériel du P.D.G.N. déjà cité
– deux automitrailleuses ( 2 mitrailleuses de 7,5 , 2 canons de 25 antichars)
   1 canon antichar de 25, 3 F.M. et 25 fusils.
Le C.C. DUCUING organise alors la défense d’une façon plus complète en choisissant les emplacements de batterie pour les automitrailleuses et le canon de 25. Le Ct. du Génie BONNEPETIT ainsi que le Lt. Du Génie OLGIATTI sont placés sous les ordres du C.C. DUCUING. 20 marins et une trentaine de soldats de toutes armes veillent aux armes automatiques et travaillent à l’organisation de la défense : tranchés, emplacements de F.M., etc. Des caisses de dynamite, abandonnées par les troupes anglaises sont placées autour du Moulin dans un rayon de 2 à 300 mètres ; de façon à couper les routes et rendre les champs impraticables dans le cas ou l’ennemi viendrait trop près avec de gros engins blindés.
Nous n’avons à partir de midi plus aucune relation avec les autres ouvrages de la Marine. Le Fort de la Crèche est tombé aux mains de l’ennemi et nous ne possédons aucun renseignement. Dans l’après-midi, des patrouilles envoyées sur les différentes routes rapportent les renseignements suivants :
            – route de Calais                        ennemi à Escale
            – route de Boulogne                   ennemi à Wimereux
            – route de Marquise                   libre jusqu’à Marquise
Un Capitaine et un Lt. avec 60 hommes de la batterie H.R. du 3e R.A.D. arrivent au Moulin et se mettent à la disposition du C.C. DUCUING
Un Capitaine de Cavalerie (Capitaine BAUER) et 15 hommes sans armes font de même.
La nuit se passe calmement, sans alerte et tout le personnel fait la veille.
Le L.V. HAMON descendu du Sémaphore dans l’après-midi prend le commandement d’un secteur de défense.

24 Mai 1940 : La première alerte est donnée au petit jour par un bruit de moteurs venant de la direction de Wimereux. On voit arriver à 60 km heure une voiture touriste et un camion qui ne s’arrêtent pas au sommation faite par un petit poste placé en avant garde à 400 mètres du Moulin. Le Ct donne l’ordre d’ouvrir le feu. L’auto et le camion stoppent sur 20 mètres et une dizaine d’hommes en sortent bras en l’air. Ils portaient l’uniforme anglais. On pansa rapidement les blessés et on les expédie en direction de Calais. Je pars en patrouille visiter le camion et y mettre le feu. Un obus de 25 antichar avait perforé le moteur de part en part longitudinalement. Je détruis tous les papiers qui se trouvent à bord.
7 heures : Le C.C. DUCUING envoie des motocyclistes reconnaître les environs.
            – route de Boulogne                   ennemi à 3 km Sud
            – route de Marquise                   ennemi à Marquise
            – route de Calais                        ennemi à 5 km Nord
10 heures : L’E.V. Le CHARPENTIER, de veille au Sémaphore signale des engins blindés venant de Marquise.
11 heures : Une femme arrive en courant de la direction de Marquise. Elle nous informe que sa mère est interrogée par l’ennemi dans une ferme située à 1500 m du Moulin sur la route de Marquise. Son attitude est très courageuse. Le C.C. DUCUING donne l’ordre aux canons de 37 C.A. du Sémaphore d’ouvrir le feu sur la ferme. Le tir est dirigé par téléphone sur le but indiqué.
11 heures 15 : Une division de torpilleurs passe près de la côte et comme (?) le tir sur Audinghen. Nous lui signalons notre présence par fusées vertes (?) le tir après quelques salves.
11 heures 30 : Une forte reconnaissance ennemie débouche des fermes situées sur la route de Marquise, à faible allure. C’est un peloton de side-cars. Le matelot HAVEZ qui occupe seul et sans protection la position de tireur à l’affût double de 13,2 laisse approcher ce peloton à moins de 200 mètres malgré les ordres du Commandant. Il vide presque à bout portant ses deux chargeurs et fauche en quelques secondes tout le peloton.
Une automitrailleuse de reconnaissance se présente alors sur le même chemin et subit le feu des canons A.C. et des mitrailleuses. Le chauffeur est tué d’une balle dans la tête. Les autres occupants abandonnent la voiture. Les canons de 37 tirent à allure rapide jettent le désordre et l’ennemi reflue à son point de départ.
12 heures 30 : Sans laisser de répit, l’ennemie envoie par la route d’Audinghen une automitrailleuse et un char léger. La même tactique est employée, tactique qui demande énormément de sang froid : on laisse approcher l’ennemi à moins de 200 mètres et les canons anti-tanks commencent le feu avec une grande précision. L’automitrailleuse ennemie prend feu, ses occupants en voulant sortir sont tués ou blessés par les balles. Le char est bloqué sur place et ne répond plus à nos coups de feu.
Au moment ou l’ennemi avait ouvert le feu, des armes automatiques assaillent de tous les côtés. Le C.C.DUCUING me signale que des civils nous prennent pour cible, une mitraillette crache à 15 mètres de moi. Ils sont 5 ou 6 protégés par une camionnette. ( voir croquis ). J’avais alors un revolver pris sur un civil, j’ouvre le feu, j’en tue un et en blesse 3 autres, les 2 autres réussissent à se dégager à la faveur du combat. Vers 15 heures, le feu qui pendant 3 heures avait eu une violence très grande se calme peu à peu et l’ennemi quitte le contact.
Une heure après, le C.C. DUCUING envoie des patrouilles qui décèlent l’ennemi dans un rayon de 2 à 3 km. Un officier d’artillerie, le Ss-Lt SCHMITT part avec quelques matelots et ramène dans nos lignes la première automitrailleuse ennemie qui avait été abandonnée par ses occupants. Le moteur est remis en marche, l’engin est placé au carrefour et armé avec 2 F.M.
A bord nous trouvons : 32 grenades à manche et 15 Kg de tolite et des détonateurs.
15 heures : Le commissaire du Chacal, blessé à la tête arrive au Moulin pour signaler la présence d’une vingtaine de blessés du Chacal qui a été détruit à Boulogne par les bombes.
16 heures : Le C.C. DUCUING fait passer par téléphone du Moulin au Sémaphore un message à transmettre par Scott aux bateaux se dirigeant vers Dunkerque. Ce message concernait les demandes de citation jointe à ce rapport.
Une attaque par les chars était imminente, le C.C. DUCUING réunit les Officiers présents au Moulin. On décide de se replier sur G.N., position mieux défendable contre les chars. L’ordre est exécuté. En une heure, tout le matériel est embarqué. Je détruis le téléphone et part avec le Ct. Il reste environ 150 coups de 25, 35 cartouches par homme. Le Ct envoie trois voitures de tourisme à l’Ave Maria pour prendre les blessés au Chacal. Le Ct du Chacal a les yeux brûlés, les 4 autres officiers sont blessés.
22 heures : Une reconnaissance ennemie menée par 2 chars prend contact avec le poste. Elle est repoussée par les armes anti-chars et par les armes automatiques. L’ennemi n’insiste plus. Un char semble en difficulté. Le C.C. DUCUING organise le service de quart. Les postes de F.M. aménagés auparavant sont occupés par les marins. Les soldats occupent les abords immédiats de la position. Les inutiles sont repliés sur les rochers.

A suivre – 25 mai 1940

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Ferdinand Gabriel Ducuing (1)

Ferdinand Gabriel Ducuing (1)

      Ferdinand Gabriel Ducuing ( né le 25 décembre 1885 à Paris – mort au champ d’honneur le 25 mai 1940 au Cap Gris-Nez près de Calais ) se destinant à la Marine Marchande, il embarque aussitôt après avoir obtenu le baccalauréat sur un trois-mâts puis sur des paquebots. Fait son service militaire comme matelot en 1907 sur les cuirassés Brennus et Bouvet.

      Lieutenant au long cours en 1908, capitaine au long cours en 1911, il navigue successivement sur treize paquebots, apprend parfaitement quatre langues étrangères et fait une licence de droit.

      Pendant l’été 1914, il est second capitaine sur un paquebot mais il quittera son emploi dès juillet 1914 pour s’engager dans un bataillon de chasseurs à pied. Au front jusqu’en décembre 1914, nommé alors sous-lieutenant, passe volontairement dans l’aviation comme officier observateur. Pilote en juillet 1915, revient dans la Marine comme enseigne de vaisseau auxiliaire. Affecté à l’aviation maritime se distingue à Dunkerque et à Venise (base de l’Adriatique) où il effectue de nombreuses missions de reconnaissance et de bombardement. Blessé en combat aérien, est cité à l’ordre des Armées Navales Françaises et Italiennes. Reçoit la Croix de Guerre avec Palme et est fait Chevalier de la couronne d’Italie.

      Demande à suivre des cours de pilote de chasse, mais un accident le rend inapte au pilotage. Chevalier de la Légion d’Honneur en janvier 1917.

      Commande en second le centre d’aviation maritime de Dunkerque puis, sur sa demande, prend commandement du centre de ballons du Havre. Lieutenant de vaisseau démobilisé en avril 1919.

      A obtenu plusieurs citation de 1914 à 1918. Ci-après texte de l’une de ces citations, mérité en 1916, semble-t-il.

 » Pilote hardi et courageux, excellent chef de ½ escadrille qui a su entraîner en toute circonstance d’une façon remarquable les pilotes placés sous ses ordres. Pendant son séjour sur le front a rendu des services exceptionnels dans diverses circonstances. A pris part à un combat naval. « 

      Devient armateur après la guerre, reste un officier de réserve très actif et, avec quelques camarades, crée en 1925 « l’Association Centrale des Officiers de Réserve de l’Armée de Mer » (A.C.O.R.A.M.) qui adhère aussitôt à l’Union Nationale des Officiers de Réserve. Elu président de l’ A.C.O.R.A.M. à sa fondation en reste le président de 1925 à 1940, président particulièrement actif qui obtient des résultats des plus remarquables dans tous les domaines ( formation et instruction des officiers de réserve, statuts des officiers de réserve, liaison avec la Marine Nationale, cohésion morale des cadres de réserve de la Marine.

      En septembre 1939, le Capitaine de Corvette Ducuing, maintenu dans les cadres actifs sur sa demande, prend le commandement de la redoute de la Croix Faron à Toulon, puis est désignée pour organiser le centre de défense maritime du Cap Gris-Nez (près de Calais) qui malheureusement n’aura pas les moyens suffisants en mai 1940 pour assurer toute sa mission, en effectif, en artillerie et en matériel. La redoute, avec un poste avancé et un renfort de détachement de l’Armée de Terre, est encerclé les 23 et 24 mai et résiste héroïquement pendant près de 48 heures aux puissantes attaques allemandes, refusant la reddition que lui propose l’adversaire. Le 25 mai à 9 heures, n’ayant plus de matériel et de munitions, à la toute dernière extrémité, le Commandant Ducuing fait évacuer le poste par ses hommes blessés et valides, lui même ne veut pas suivre ses hommes dans le repli qu’il leur a commandé, il reste seul (il y aura pourtant eu un témoin) se découvre, hisse les couleurs au mât de pavillon, puis s’avance vers les Allemands, une mitraillette à la main, il est alors abattu par une rafale allemande et tué sur le coup.

      A titre très exceptionnel, après sa mort, le Commandant Ducuing est promu Capitaine de Frégate à compter du 24 mai 1940, il a une magnifique citation à l’ordre de l’Armée.

      Une batterie de côté près de Toulon reçoit son nom et le « Figaro » publie un article intitulé : Les dernières cartouches des défenseurs du Cap Gris-Nez

          En 1952, le Ministre Secrétaire d’Etat à la Marine inaugure au Cap Gris-Nez une stèle à la mémoire du Commandant Ducuing et des marins tombés là. Cette stèle porte l’effigie du Commandant Ducuing et l’inscription  » Au Commandant Ducuing et à ses marins morts pour la France le 25 mai 1940. « 

          Les phrases suivantes ont été prononcées dans les discours officiels du jour de cette inauguration.

           » C’est là que le 23 mai 1940, isolé de tout, réduit à ses seuls moyens, il commença une résistance désespérée contre les forces allemandes qui ne devaient avoir raison de son héroïsme et de celui de ses compagnons de lutte que 48 heures plus tard et encore grâce à l’emploi des chars. « 

          « Tombés face à l’ennemi quelques minutes avant que son ouvrage ne fut submergé par la horde des assaillants.

          « C’est avec des Ducuing que la France s’est faite, c’est avec des hommes de sa trempe qu’elle s’est reprise à espérer aux périodes douloureuses de son histoire, c’est enfin grâce à eux que ceux qui bâtirent l’avenir ont le droit d’avoir confiance. »

          Puis extrait d’un autre discours :

           » Le commandant Ducuing était l’un de ces hommes d’exception placés sur notre route pour éclairer et nous montrer la voie. Sa mort est un témoignage manifestant jusqu’à l’absolu le sens du devoir, celui de l’honneur et l’amour profond de la Patrie. »

          Le Commandant Ducuing officier de la Légion d’Honneur, Croix de guerre avec palmes 1914/18 et 1939/40 était, en outre, titulaire de nombreuses décorations françaises et étrangères.

          A épousé mademoiselle Jeanne Faber de la Comédie Française, décédée en 1974. Pas de postérité.

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Ferdinand Gabriel Ducuing en 5 épisodes

Le 25 mai 1940 :  « Les chars allemands n’étaient plus qu’à deux cents mètres de notre poste, mais leur groupes d’infanterie, sans doute sévèrement touchés, restaient hors de notre vue. C’est alors que le commandant Ducuing donna l’ordre de se replier sur la falaise ouest. Notre position battue par les pièces des tanks était intenable. Nous commençons d’effectuer le mouvement dont le commandant, debout dirigeait l’exécution, aussi calme qu’à la manoeuvre. Nous allions atteindre la falaise quand une balle vint le frapper à la tête. Il tomba d’une pièce comme un arbre qui s’abat. »

lisez les 5 épisodes de ce récit (de 1 à 5) sur :

https://cgma.wordpress.com/?s=Ferdinand-Gabriel-Ducuing

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*

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Le coin des adhérents (0008) : 14 novembre 2017

(107 avenue Gambetta derrière le bâtiment.) de 14h à 16h.
Mardi 14 novembre – Permanence M8
11 présents, dont 10 qui ont renouvelé leur adhésion, plus 1 future recrue !
29 adhérents : 27 ré-adhésions et deux adhésions pour la saison 2017-2018
Les adhésions de la saison 2016-2017 se termineront le dimanche 26 novembre (AG  annuelle).
Présence moyenne : 13,9 adhérents les mardis.

Permanences 2017-2018 et activités
Le Planning saison 2017-2018 est disponible sur le blog.

Les prochains rendez-vous en 2017 (saison 2017-2018)
Toussaint : du samedi 21 octobre 2017 au lundi 6 novembre 2017
NOVEMBRE
mardi 14 novembre 2017 – M8
dimanche 19 novembre 2017 – D4 – sur demande
mardi 21 novembre 2017 – M9
samedi 25 novembre 2017 – Vingt ans du CGMA – ELC à partir de 11h
dimanche 26 novembre 2017 –  AG du C.G.M.A. – ELC – puis collation
mardi 28 novembre 2017 – M10
Les dates clefs du planning 2017-2018
Assemblée Générale du C.G.M.A. de 9h à 13h30 – déjeuner sur place
dimanche 26 novembre 2017


Présence et inscription

12 adhérents (dont 1 visiteur) ont répondu présents lors de cette permanence.
Nous souhaitons la bienvenue à Jean Claude domicilié à Limeil-Brévannes.
Jean Claude a découvert l’existence de notre cercle grâce à Mme Carole MACE, responsable du service archives et documentations de notre mairie.
Il précise être débutant en généalogie, et oriente ses recherches en France, dont les Hauts-de-France, et en Italie.
Un déplacement récent avec un ami généalogiste lui a permis d’établir une partie de sa généalogie italienne jusqu’au 17ème siècle.

Prochaines animations Jean-Pierre / Maryse / Luciane


Approche généalogique

Joël profite de la présence de Jean Claude pour évoquer les logiciels de généalogie les plus couramment utilisés :

  • Généanet :
  • Hérédis
  • Généatique

L’ensemble des logiciels de généalogie permet d’établir des échanges de données généalogiques via un fichier GEDCOM (Genealogical Data Communication), créé par les mormons.


Blog CGMA : Z papama

Joël présente pour l’ensemble des membres présents ses travaux sur l’indexation PAPAMA (PAtrimoine PAtronymique MAisonnais), des deux tomes de « Milles ans d’histoire » de Maisons Alfort
Pour rappel ses tomes ont été réalisé par l’AMAH (Association Mille ans Histoire) dont Mme Marcelle AUBERT (membre fondateur).
Via le fichier Excel préalablement envoyé à tous les membres actifs du CGMA, Joël essaie de nous familiariser avec cet outil complexe de recherches sur Maisons Alfort.
Le classeur « Index PaPaMa Ouvrages », comprenant 273 pages liste les différents ouvrages, textes, archives de MA et divers ;
Une sélection effectuée par le tri textuel de la colonne « Nom » permet d’accéder directement à la recherche ciblée.

 Voir exemple ci-dessous pour la recherche du  patronyme HERBILLON

 

Et le résultat obtenu :

De la même façon, en sélectionnant, dans le classeur « Notice Ouvrages », la référence 117, nous découvrons la description d’un des ouvrages mentionnant le patronyme « Herbillon ».


Blog d’Élise LENOBLE

Vu brièvement ce 14 novembre :

* Que peuvent nous apprendre les inventaires après décès :

* Formation Généalogie – Retrouver le parcours d’un soldat de la Grande Guerre :

Cliquer

Pour en savoir plus sur ce blog ou me contacter, lisez ce petit préambule.

20 ans du CGMA

                           122 rue Roger François 94700


Blog CGMA – Z compléments

A ce jour voici les dossiers déjà parus :
M1-20170912 – Commencer sa généalogie
M2-20170919 – a) RENARD Léopold – b) Le Bigame Maisonnais
M3-20170926 – Guides, Geneanet CGMA94700
M4-20171003 – Au cimetière
M5-20171010 Quelques revues
M5-20171110 France Pittoresque
M6-20171017 Des sites utiles
M6-20171017 Les liens départementaux utiles
M6-20171017 Les sites des AD
M7-20171107 La reprise

 et Z PAPAMA
            PAPAMA (1) : Les ouvrages de l’AMAH
            PAPAMA (2) : Les ouvrages de l’AMAH les ouvrages


 Geneanet
         En cette nouvelle saison, le CGMA va assurer une partie de la formation des débutants et des anciens à partir de l’utilisation du site Geneanet.
         Un compte cgma94700 (non Premium) a été créé pour assurer cette formation et à terme déposer des gedcom de personnalités liées à Maisons-Alfort.
         A suivre, si vous avez des gedcom de personnalités liées à Maisons-Alfort, faites nous les parvenir afin de les intégrer dans le compte cgma94700.
         Au mois de décembre des séances de formation seront assurées par François.

Trois arbres sont déjà disponibles :
Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN (Maire de Maisons-Alfort de 1813 à 1855) CLM DODUN de KEROMAN
Henry François Marie CHARPENTIER (Général de brigade) marié avec Marie Félix Constance Euphrosine Aubert-Dubayet (16 ans). HFM CHARPENTIER
François Amédée Maire de Maisons-Alfort, FA CHENAL

Un conseil à tous les anciens, inscrivez-vous sur Geneanet afin de mieux participer aux permanences.


Tous les articles : Le coin des adhérents
Contact : cgma94@yahoo.fr
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Le 25 novembre 2017, 122 rue Roger François 94700


Une après-midi  le 25 novembre 2017, 122 rue Roger François 94700.

Venez rencontrer le CGMA.

  • vous voulez faire de la généalogie
  • vous recherchez un ancêtre
  • vous rechercher un patronyme à Maisons-Alfort

Venez rencontrez les adhérents du CGMA


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8 octobre, on fête les Pélagie

Pélagie, dite Jenny Saint-Pierre Lespéret

Fille de Henri Saint-Pierre-Lespéret, elle épousa le Général Antoine Noguès.


La sœur ainée de Pélagie était Dominiquette Saint-Pierre Lespéret.

Dominiquette Saint-Pierre Lespéret

 


 

Henri Saint-Pierre Lespéret, le père.

Il fut emprisonné à la prison Saint-Pélagie (à Paris) avec André Chénier dans une cellule proche de celle d’André Chénier.

Cette rencontre à été retranscrite par le Général Antoine Noguès : Saint-Pierre Lespéret : Le rideau rouge et André Chénier

Cliquer sur André Chénier


Henri et Dominiquette  sont les ascendants des Malartic qui vécurent à Lespéret en Castelnau-Rivière-Basse (Hautes-Pyrénées).


Sainte Pélagie la Pénitente

martyre à Antioche (✝ v. 302)

Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Pelagia penitenteAu début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de sainte Pélagie qui n’a que 15 ans. Elle est seule et ils viennent l’emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d’être menée au tribunal, « Pélagie, écrit saint Jean Chrysostome, imagina une ruse si habile que les soldats n’en sont pas encore revenus. D’un air calme et gai, feignant d’avoir changé d’avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n’y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C’est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu’elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu’elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif. »
Illustration: image de la paroisse S Pelagia in Guinzano diocesi di Pavia (sites en italien)
Voir aussi sur le site internet de l’Abbaye Saint Benoît: sainte Pélagie et les homélies de saint Jean Chrysostome (1) (2).
À Antioche de Syrie, vers 302, sainte Pélagie, vierge et martyre, dont saint Jean Chrysostome a chanté hautement les louanges.


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Le départ

Le départ.

Il regarda autour de lui .

Il y avait tant de monde sur ce quai de Bastia.  Il était inquiet.

Que trouverait-il  là- bas au delà de la mer ? Il avait été à Marseille, la grande ville, il y a 10 ans.

Il s’y était senti un peu perdu , seul et pourtant il y avait de nombreux corses venus comme lui faire le service militaire. On y parlait français et lui, s’il l’avait appris à l’école ne le pratiquait pas .

Au village seuls le Maire et l’instituteur le parlaient couramment. A la maison on parlait le corse et on s’en trouvait très bien.

Mais là c’était différent.

Pour combien de temps partait- il ? Personne ne le savait.

Ou allait-il ? là haut dans le Nord …?

Rien que ce mot était porteur d’angoisse.

Et s’il ne revenait pas ?

Comment vivraient sa femme et son fils ?

Bien sûr, il pouvait compter sur la solidarité familiale et les amis.

En Corse ce n’était pas un vain mot. La Corse avait survécu  à ses nombreux envahisseurs grâce à ces liens qui ne se démentaient pas et qui faisaient que l’on restait cousins bien après la 3ème génération.

Mais tout de même il avait conscience que l’ile se vidait de ses forces vives.

Cela doit être partout pareil se dit-il . Il pensa fugacement à ceux d’en face, les allemands qui pensaient certainement la même chose que lui.

Un sifflet  strident. Bon,  il est temps d’embarquer.

A Calvi sa femme est  allée à l’église demander pour lui la protection de Marie.

Le temps a passé et une funeste nouvelle est arrivée.

Érasme DARY a été tué à l’ennemi  le 2 juillet 1916 à l’âge de 31 ans.

Son fils honorera toute sa vie  le souvenir du jeune père parti un beau matin d été  pour aller mourir dans les terres froides de la Somme.

Il transmettra fidèlement à ses enfants ,à ses petits enfants le souvenir de cet homme parti en août 1914.

dari-erasme

 

C’était il y a cent ans.

Érasme DARY  figure sur le monument aux morts de CALVI

Monument aux Morts [relevé n° 2798]

DARY Érasme

Informations militaires

Conflit : 1914-1918
Grade, unité : Marsouin – 8e R.I.C. [Infanterie] – R.I.C. Régiment d’Infanterie Coloniale
Matricule au recrutement : 316 – Ajaccio (Corse-du-Sud) – Subdivision

Naissance

Date : 15/11/1884
Département : 202 – Haute-Corse
Commune : Calvi
Situation familiale : Fils de Dominique et de Marie-Dominique BISO

Décès

Date : 02/07/1916  (31 ans)
Département : 80 – Somme
Commune : Flaucourt
Lieu, complément :
Genre de mort : Tué à l’ennemi
Mention Mort pour la France : Oui

Transcription

Date : 27/01/1917
Département : 202 – Haute-Corse
Commune : Calvi

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En Corse l’orthographe des noms de famille s’est fixée tardivement.

On trouve le patronyme  sous la forme DARII, DARIJ , DARY , DARI

Merci à MARYSE DARI

Adhérent-CGMA-Maryse-203

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RACHEL une vie toute simple. (1889-1965)

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           Panneau réalisé par Lucianne pour l’exposition du CGMA (juin-2016)

Justin Sylvestre MADERS et Alix MOUREAU, les grands-parents de Rachel étaient régisseurs au domaine de Creyssels commune de Meze (Hérault), un important vignoble où son père Justin Joseph passa son enfance avec ses frères et sœurs. Il se maria avec SEGUY Julie une jeune fille de Pinet (Hérault) en 1888.
C’est dans le Château de Creyssels que Rachel grandit avec son frère et sa sœur. Vers 1897 Justin et Julie « montent à Paris » à l’exemple d’autres cousins et s’installent à Alfortville (Seine : aujourd’hui Val-de-Marne), c’est là que nait leur 4ème enfant.
Justin devient tonnelier à Bercy, tandis que Julie s’occupe des enfants.
Vie simple ! Rachel fait sa communion solennelle à 11 ans, et passe son certificat d’études à 12 ans puis au travail : parquetière.
Au décès de son père, en 1906, Rachel à 17 ans Justin Julien 13 ans Germaine 11 ans et Louis 7 ans.
Le 30 juillet 1910, elle épouse Edmond CHAUDY né en 1884 à Charleville (Ardennes), dont toute la famille demeure dans un immeuble en bord de Seine, rue Constantin.
Après le passage à la mairie et à l’église de Vitry-sur-Seine, la noce se transporte au restaurant quai d’Alfort, pour fêter les jeunes mariés.

Rachel et Edmond ont un appartement, rue Constantin, dans le même immeuble que les autres CHAUDY !
Edmond est ouvrier spécialisé (rectifieur, outilleur) dans une usine d’Ivry-sur-Seine.

En 1914, il est mobilisé au 124ème régiment d’infanterie. Il écrit à sa chère Rachel des lettres du Front, qui racontent ce qu’il voit. Ayant reçu une petite somme en héritage, Rachel ira le rejoindre quelques jours.
La spécialité professionnelle d’Edmond, fait qu’il est rappelé à Ivry-sur-Seine et finira la guerre en usine (contrôleur chef de taille).
En 1917 nait Germaine, puis Maurice en 1920.

Rachel élève ses 2 enfants tandis qu’Edmond travaille à l’usine. Le temps passe entre les naissances, mariages, décès, parmi le grande famille CHAUDY et MADERS !
Arrive la guerre 1939-1945. Maurice se marie en janvier 1940 et Germaine en avril 1940.

Rachel et Edmond deviennent grands-parents. Mais les temps sont durs et les bébés manquent de nourriture, toute la famille dans l’immeuble se privent pour eux !
Les usines, très nombreuses à Ivry-sur-Seine, sont bombardées par les alliés.
L’une d’elle tombe sur l’immeuble à côté … tous décédés ! Ne pouvant être identifiés, les locataires seront enterrés dans une fosse commune au vieux cimetière de Vitry.
Rue Constantin, Rachel, sa fille, son petit-fils et la famille réfugiés dans la cave, sont étouffés par la poussière et les gravats. Rachel et Edmond se réfugient chez leur fille et gendre, dans la « Cité des combattants » de Vitry, ils seront rejoints un peu plus tard par un couple d’amis dont le mari est juif.
A la fin de la guerre Rachel et Edmond retournent chez eux, la vie continue ! En bord de Seine le dimanche Edmond fait le passeur avec sa barque entre Vitry et Alfortville. Les jours de marché, sur la place de l’église, il garde les vélos, pour arrondir sa petite retraite d’ouvrier !
En 1960 Edmond décède à l’hôpital d’une péritonite, reconnue trop tard …

Rachel reste seule, à demie aveugle, par le diabète, ses enfants et petits-enfants lui rendent souvent visite … puis la voilà grabataire !
En 1962, 1963 et 1964 elle devient arrière-grand-mère.
En 1965, elle s’éteint dans cette maison qu’elle n’a jamais quittée.

Rachel grand-mère par alliance de Adhérent-CGMA-Luciane-140

 

2014-03-30-maison-famille-chaudy-maders

2 Rue Constantin – Vitry-sur-Seine – voir Recensement 1911

C’est un petit immeuble en angle de rue, dont une façade donne sur la Seine
Haut de trois étages; le rez-de-chaussée a été jadis occupé par un petit bistrot fréquenté par les promeneurs du dimanche. L’étroite porte d’entrée sur la rue s’ouvre sur une petite cour pavée, fermée par une grille .A gauche une petite maisonnette: la loge de la concierge !
Un escalier de bois mène aux étages .sur chaque palier, un WC à la turc !
Chaque logis se compose d’une grande cuisine avec eau courante sur la pierre à évier et une chambre en enfilade .Une fenêtre par pièce, haute et étroite.
Certains appartements étaient réunis pour les grandes familles !
C’est dans cet immeuble que la majorité de la famille a logé de 1896 à 1965.
 

 

recensement-vitry-1911-001

                                             Recensement 1911 à Vitry-sur-Seine

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Le charbonnier (ou bougnat)

S’il me reste un souvenir d’enfance vivace, c’est bien l’arrivée du bougnat qui venait livrer les sacs de charbon dans notre appartement parisien du 11° arrondissement.

Trônaient dans la grande cuisine, parmi d’autres meubles de moindre importance : la chaudière à charbon qu’il fallait alimenter, et l’énorme coffre en bois qu’il fallait remplir deux fois par an, et là commençait l’aventure !

Nous habitions au 4° étage de l’immeuble, sans ascenseur…

Le bougnat du quartier, situé rue Daval, qui livrait aussi du bois et dont l’échoppe sombre, toute en longueur, avec un comptoir en zinc, faisait également marchand de vins, arrivait devant la porte cochère de l’immeuble avec sa charrette à cheval, il était en bourgeron noir, un sac, genre sac à patates, sur la tête, et devait grimper les quatre étages avec un sac de charbon de 50 kg sur l’épaule (opération à renouveler quatre fois pour remplir le coffre…)

J’étais en même temps fascinée et terrifiée par sa venue : il était noir des pieds à la tête, y compris le visage, sauf le blanc des yeux, couvert de « poussier » et ne parlait pas (je présume que le malheureux devait avoir du mal à reprendre son souffle…) dans mon souvenir il n’était pas si jeune, mais je me méfie de mes souvenirs : tout ce qui avait plus de quinze ans était vieux…

Par contre ce qui m’amusait beaucoup et que je guettais, c’était quand ma mère ou ma grand-mère se mettait à crier, catastrophée : la pelle à charbon est restée au fond du coffre ! !

Il y avait 200 kg de charbon à gratter, j’avais essayé et j’avais eu droit à un bain complet avec passage au gant de crin… donc par la suite je regardais les choses d’un peu plus loin, sans intervenir.

A ce moment dramatique, entrait dans mes attributions de foncer chez le marchand de couleurs, de l’autre côté du boulevard (dévaler et grimper ces quatre étages – 80 marches en tout –  plus d’une dizaine de fois par jour ne me faisait absolument pas peur à cette époque, je le faisais même en patins à roulettes). Lorsque la concierge n’était pas en vue, il m’arrivait de descendre sur la rampe de l’escalier le dernier étage, ce qui était formellement interdit, bien entendu !

Le bazar, marchand de couleurs, pratiquement en face de chez nous, avait toujours un stock de pelles à charbon, et quand il me voyait arriver essoufflée avec un billet plié dans la paume de la main, il avait un sourire, attrapait sa grande perche munie d’un crochet et allait directement décrocher au plafond de son magasin la petite pelle dont je connaissais bien la forme. Nous avons eu ainsi à la maison, au fil du temps, tout un assortiment de pelles à charbon… J’aurais dû les garder et j’aurais pu en faire une expo sur l’évolution de la pelle à charbon…

Après le passage du bougnat , la cuisine devait être lessivée : tout était recouvert d’une poussière noire, et je comprends mieux maintenant le regard déprimé de ma mère.

Adhérent-CGMA-Sylvie-R-152

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Bulletin scolaire de Virginie Renault de la Pagerie – 1818

On remarquera  – Catéchisme : Oublié et  Histoire Sainte : Négligée

Voici la lignée cognatique de mon épouse.

Marguerite GODIN    née le 29 mars 1888 Chasseneuil du Poitou (Vienne)

décédée le 25 septembre 1972 Toulon

Fille de

Marie LeBRETON      née le 18 novembre 1855 Poitiers

décédée le 22 octobre 1941 Toulon

Fille de

Joséphine LIEGE D’IRAY   née 23 juin 1830 Poitiers

décédée 26 novembre 1909 Beaumont (Vienne)

Fille de

Virginie RENAULT de la PAGERIE   née le 22 juin 1797 – 4 messidor an V Luché (Deux-Sèvres)

décédée le 24 juin 1884 Puychevrier – Beaumont (Vienne)

Adhérent-CGMA-Joël-007

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Le peuple de Paris au XIX° siècle – (02)

Extrait du catalogue de l’exposition : « LE PEUPLE DE PARIS AU XIX° SIÈCLE » au musée Carnavalet (2011)

Les guinguettes (Jean Baptiste Lesueur – Famille allant à la guinguette, entre 1790 et 1800)

Au XVIII° siècle, quelques établissements florissants accueillent les escapades dominicales du peuple aux confins de la ville.

Au faubourg du Temple se trouvait le Tambour royal de Jean Ramponeaux, qui bâtit sa gloire sur sa pinte de vin. A l’extrémité de la rue Blanche, le quartier des Porcherons propose aussi des débits très courus. Mais la nouvelle ligne d’octroi établie le long des boulevards, consacrée par l’élévation entre 1784 et 1791 du mur d’enceinte dit des Fermiers généraux, entraîne la ruine de ces établissements intra-muros. La population laborieuse va désormais chercher du vin non-taxé et une cuisine bon marché au-delà de cette nouvelle enceinte, sur une couronne quasi continue de guinguettes et de bals champêtres qui se développe en peu d’années. En semaine, la guinguette voit surtout une clientèle d’habitués : maraîchers de banlieue, ouvriers des ateliers voisins et compagnons du bâtiment. Mais le dimanche et le lundi, le tumulte anime la barrière de midi à minuit. Les tables installées dans les jardins sont prises d’assaut par les familles, la salle offre le spectacle d’abondance d’une nourriture préparée, surtout en carnaval. L’annexion porte un coup fatal à la sociabilité festive des barrières en soumettant les guinguettes à l’octroi. Celles-ci cèdent le pas, après 1860, aux plaisirs de la « zone » et des « fortifs », dont la réputation est plus ténébreuse que celle de l’enceinte précédente (Faure 1978).

Selon François Gasnault, qui dénombre en 1830, 138 guinguettes à Paris et 229 en banlieue, « sans élégance et avec énormément de tapage, les guinguettes ont peut-être fait beaucoup pour rendre vivable la surchauffe démographique qui faisait bouillonner Paris et sa banlieue ».

Miriam Simon

(conservatrice en chef au musée Carnavalet)

Adhérent-CGMA-Sylvie-R-152

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Le coin des adhérents (000A) : 9 septembre 2017 – Portes ouvertes

(107 avenue Gambetta derrière le bâtiment.) de 14h à 16h.
Samedi 9 septembre – Portes ouvertes à l’Espace Loisirs Charentonneau
7 adhérents se sont déplacés.
3 ré adhésions pour la saison 2017-2018

Permanences 2017-2018 et activités
Le Planning saison 2017-2018 est disponible sur le blog.

Les prochains rendez-vous en 2017 (saison 2017-2018)
SEPTEMBRE
mardi 12 septembre 2017 – M1 – Première permanence
mardi 19 septembre 2017 – M2
mardi 26 septembre 2017 – M3
dimanche 30 septembre 2017 – D2 – sur demande
OCTOBRE
mardi 3 octobre 2017 – M4
lundi 9 octobre 2017 – Conseil d’administration du CGMA
mardi 10 octobre 2017 – M5
dimanche 15 octobre 2017 – D3 – sur demande
mardi 17 octobre 2017 –  M6
Toussaint : samedi 21 octobre 2017 au lundi 6 novembre 2017

Les dates clefs du planning 2017-2018
Espace Loisirs Charentonneau
Portes ouvertes des associations
Samedi 9 septembre 2017
Assemblée Générale du C.G.M.A. de 9h à 13h30 – déjeuner sur place
dimanche 26 novembre 2017
Salle des permanences de 14h à 16h30
Conseil d’administration du CGMA
Lundi 9 octobre 2017

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Le stand du CGMA aux portes ouvertes
De nombreux visiteurs ont été accueillis en ce samedi 9 septembre par les associations présentes.
Le soleil et la chaleur n’étant pas au rendez-vous, le CGMA a abandonné la solution externe d’un barnum et a opté pour la salle de l’Espace Loisirs Charentonneau.
Merci à Edith, François B, Jean-Pierre et Pierre qui ont assuré une présence au stand et aussi l’accueil des adhérents et des visiteurs … qui sait de futurs adhérents !

Les trois frères PERE
Martine, une descendante de Jean-Marie PÈRE nous contacte pour nous signaler qu’elle a des documents (textes et photos) relatifs à cet ancêtre et de ses deux frères.
Le CGMA découvre ainsi que ce Jean-Marie et ses deux frères, André et Auguste figurent sur le Monument aux morts de la commune de Maisons-Alfort.

Sur le blog du CGMA figure l’étude réalisée en 2014 :
MAM de Maisons-Alfort-1914-1918

PÈRE André : Soldat, 213 RI, né le 5/4/1883 à Montreuillon Nièvre (58) — Fils de Claude et de TARTRAT Jeanne, acte 8 — Recrutement ; Mat : 1563 Nevers (58), Mat : 014395 au corps — Tué à l’ennemi le 18/6/1915 Bois-en-Brosse – Vallée de la Fecht Metzeral Haut-Rhin (68) — MPF Dans l’acte le 18/06/1915 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —
PÈRE
Auguste : Soldat, 168 RI, né le 30/11/1877 à Montreuillon Nièvre (58) — Fils de Claude et de TARTRAT Jeanne, acte 45 — Recrutement ; Mat : 1488 Nevers (58), Mat : 6190 au corps — Tué à l’ennemi le 13/12/1914 Flirey Meurthe-et-Moselle (54) — MPF Dans l’acte le 13/11/1914 — marié le 12/02/1912 à GALLOIS Françoise à Montreuillon Nièvre — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —
PÈRE
J : — Figure sur : MAM —

Pour le troisième frère, dont seule l’initiale du premier prénom avait été gravée, l’information disponible n’avait pas permis de retrouver ce soldat dès 2014.

Fiche Mémoire des Hommes

Merci à Martine de rendre hommage ainsi à son grand-père Jean-Marie

Le CGMA a entrepris la mise à jour des fiches des trois frères sur le site MemorialGenWeb.
A suivre

Geneanet
En cette nouvelle saison, le CGMA va assurer la formation des débutants et des anciens à partir de l’utilisation du site Geneanet.
Un compte cgma94700 (non Premium) a été créé pour assurer cette formation et à terme déposer des gedcom de personnalités liées à Maisons-Alfort.
Trois exemples sont déjà disponibles :

  • Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN (Maire de Maisons-Alfort de 1813 à 1855)
  • Henry François Marie CHARPENTIER (Général de brigade) marié avec Marie Félix Constance Euphrosine Aubert-Dubayet (16 ans). Mariage en date du 20-avril-1803
  • François Amédée CHENAL. Maire de Maisons-Alfort, né le 2 septembre 1852 – Amédée CHENAL

A suivre, si vous avez des gedcom de personnalités liées à Maisons-Alfort, faites nous les parvenir afin de les intégrer dans le compte : cgma94700.

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Contact : cgma94@yahoo.fr
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Samedi 19 août 1944, Bacquer et Guinoiseaux

Samedi 19 août 1944

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