Archives de Catégorie: Maisons-Alfort

30 avril 1910 – Georges ROSE

Georges Rose, né le 30 avril en 1910 à Maisons-Alfort et mort en 1997, est un ancien footballeur professionnel français.
Son poste de prédilection est défenseur et attaquant. Il ne compte qu’une sélection en équipe de France de football, le 15 avril 1934 au stade Municipal de Luxembourg pour la qualification en Coupe du Monde – Luxembourg 1-6 France.
La suite sur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Rose

Georges_Rose_1935

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28 avril 1970 – David SALLES

David Salles est un comédien français, né le 28 avril 1970 à Maisons-Alfort.Comédien depuis 1988, David Salles a joué dans de nombreuses pièces. Élève exclusif et ami de Daniel Emilfork (La cité des enfants perdus de Jeunet et Caro, Le Casanova de Fellini, …) lors des dernières années de sa vie.

La suite sur :

http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Salles

et

http://www.davidsalles.com/2015/07/26/photos/

 

SALLES David

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19 avril 1925 – Primes communales à la Natatalité

Primes communales à la Natatalité à Maisons-Alfort

Dans sa séance du 19 avril 1925, le Conseil municipal a décidé la création de primes communales à la Natatalité qui viennent s’ajouter à celles créées par le Conseil Général de la Seine

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19 avril 1941 – Fort de Charenton

Le Fort de Charenton

sur le territoire de Maisons-Alfort fut édifié selon le système Vauban. Sa construction sur la Butte de Grammont dura de 1841 à 1845. La première pierre des fortifications de Paris fut posée par Louis-Philippe le 19 avril 1841

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Le 16 avril 1917, sept Maisonnais tués à l’ennemi

 

BONZON Henri : Caporal, 3 R de Marche de Tirailleurs, né le 23/10/1887 à Maisons-Alfort — Fils de Louis Charles, Valet de chambre, 32 ans et de MOUTON Jeanne, Femme de chambre, 28 ans, acte 135 — Recrutement ; Mat : 3141 Seine (75), Mat : 15763 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 La Neuville ?*? 3 possibilités – Secteur de-Neuville Marne (51) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié le 02/12/1911 à RIÈRE Juliette Marthe à Paris (17) — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

BOUCHER Eugène Hyacinthe : Soldat, 153 RI, né le 13/3/1896 à Le Tréport Seine-Maritime (76) — Fils de Fréderic Hyacinthe et de MONGRUEL Eugénie Valérie, acte 71 — Recrutement ; Mat : 3167 Seine 4B (75), Mat : 17538 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Secteur de Beaulne Baulne-en-Brie. Vendresse-Beaulne Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

GOURLET Mathurin François : Caporal, 2 RIC, né le 11/6/1887 à Riec-sur-Belon Finistère (29) — Fils de Jacques et de COATSALIOU Mère — Recrutement ; Mat : 622 Quimper (29), Mat : 01348 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Paissy (secteur) Paissy Aisne (2) — MPF MdH — Figure sur : MAM —

JACQUIN Louis Alexandre : Caporal, 46 RI, 3 Compagnie, né le 26/7/1882 à Maisons-Alfort — Fils de Raphaël Gustave, Coiffeur, 30 ans et de CAULINIE Margotte Georgina, sans profession, 21 ans, acte 182 — Recrutement ; Mat : 1887 Seine 4B (75), Mat : 013372 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Au bois des Buttes La-Ville-Aux-Bois-Lès-Pontavert Aisne (2) — MPF MdH — marié le 10/11/1913 à CHENAL Amélie Ernestine à Maisons-Alfort — Figure sur : MAM

ROLLÉ Marius Léon Auguste : Adjudant, 82 RI, né le 9/2/1891 à Paris (20) — Fils de Léon Georges et de RENAUD Alix Berthe Marie, acte 632 — Recrutement ; au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Juvincourt Juvincourt-et-Damary Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

SARDIN Louis Jacques Émile : Sergent, 1 Régiment Mixte de Zouaves et de Tirailleurs – 9 Cie – Venu du 1er Régiment de Zouaves, né le 1/5/1893 à Créteil (94) — Fils de Louis Émile, Maraîcher, et de MARSEILLE Marie Julie, Maraîchère, acte 31 — Recrutement ; Mat : 4146 Seine 4B (75), Mat : 16481 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Chemin des Dames à Beaulne & Chivy Baulne-en-Brie & Chivy-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

THOMAS Achille François : Soldat, 2 BCP, né le 10/8/1891 à Paris (12) — Fils de Edmé, Employé aux Chemins de Fer, 22 ans et de GOEUMET Félicie Anne, sans profession, 20 ans, acte 2035 — Recrutement ; Mat : 4878 Seine 4B (75), Mat 6614 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Sur l’éperon de Braye-en-Laonnois Braye-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié à à un fils — Figure sur : MAM Saint-Remi Livre d’Or-AN —

 

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16 avril 1909 – L’Artiste-Peintre Victor Blaise MARREC

1909 – L’Artiste-Peintre Victor Blaise MARREC

Les élus municipaux demandent, le 16 avril 1909, au conseil général de la Seine de se charger de la décoration des murs de l’escalier d’honneur (pour aller à la salle des mariages) de la mairie. L’Artiste-Peintre Victor Blaise Marrec est désigné pour peindre les trois fresques (Toiles marouflées) encore visibles aujourd’hui, il décède le 2-2-1920 à Maisons-Alfort. Les trois fresques représentent des scènes du début du siècle. Alfort, Charentonneau et Maisons, inscrites aux Monuments Historiques en 1982.

Voir sur la base Palissy : Culture-Gouv.fr Mérimée

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Portrait de Auguste Julien AUGER

AUGER Auguste Julien

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Nécropole Le Glorieux

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Tombe d’AUGER Auguste

A lire Centenaire MA 

et aussi http://centenaire.maisons-alfort.fr/Portraits

La fiche MGW AUGER Auguste Julien

La fiche MdH AUGER Auguste Julien

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Textes choisis Maisonnais (4) : Quelques compléments

Quelques définitions d’après le Dictionnaire étymologique de la langue françoise.

Par B. de Roquefort – 1829

BAN(N)AL : qui est destiné au service public, moyennant une redevance que l’on faisoit au seigneur ; qui sert à tout le monde ; trivial ; qui est sujet à la banalité.

CALICE : vase à boire des anciens ; coupe pour la consécration de la messe. Du latin calix, dérivé du grec kulix, verre, tasse, coupe.

CARTULAIRE : chartulaire, recueil de chartres, d’actes et de titres monastiques ? Cartularium.

CENS : redevance, rente foncière dont un héritage est chargé envers le seigneur du fief d’où il dépend ; liste des citoyens ; déclaration de ses biens devant le magistrat. Du latin census, revenus, dénombrement de personnes et des biens ; fait de censere, enregistrer, faire un dénombrement.

CENSIVE : étendue du fief sur lequel il est dû des cens ; redevance des cens ; héritage tenu à titre de cens.

CHARTE : ou chartre, acte public, titre ancien ; loi constitutionnelle de l’état.

CHASUBLE : robe, surtout, costume d’un prêtre qui officie. Du latin casula.

COLLATION : action de conférer ; droit de conférer un bénéfice ; comparaison d’une copie avec l’original ; repas léger. Collatio.

HOMMAGE : soumission, respect ; devoir de l’homme envers son seigneur. De la basse latin homagium, fait d’homo, pris dans l’acception de serviteur, domestique, et du verbe agere.

 LODS ET VENTES : ancien droit seigneurial sur les ventes des héritages dans son fief.

 POUILLE : catalogue des bénéfices ecclésiastiques dans un diocèse : chaque église ou abbaye avoit le sien. Du latin polyticum ; en bas latin, politicum.


Dictionnaire Bouillet d’Histoire et de Géographie (1855) :

Leboeuf ou Lebeuf  (l’abbé), chanoine d’Auxerre, membre de l’Académie des Inscriptions, né à Auxerre en 1687, mort en 1760, a rendu de grands services à l’histoire nationale par ses savantes recherches. Ses ouvrages les plus importants sont : Discours sur l’état des sciences dans la monarchie française sous Charlemagne, Paris, 1734, Recueil des divers écrits pour servir d’éclaircissements à l’histoire de France, 1738 ; Histoire d’Auxerre, 1743 ; Histoire de la ville et du diocèse de Paris, 1754, 15 volumes in-12.


 

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Textes choisis Maisonnais (3) : Histoire de la ville et du diocèse de Paris

 

Histoire de la ville et du Diocèse de Paris de L’abbé Lebeuf

(Texte extrait de la réédition de 1883)


MAISONS

C’est seulement depuis la fin du dixième siècle que nous connoissons ce Village, quoiqu’il existât auparavant même avec deux Eglises qui y étoient construites. Saint Mayeul, Abbé de Cluny, ayant rétabli la régularité dans l’Abbaye de Saint-Pierre-des-Fossés, vint trouver le Roi Hugues Capet à Paris, et le pria de subvenir aux besoins de ces Religieux cri leur accordant quelque Terre voisine de leur Monastère. Ce Prince fit à l’instant expédier une Charte par laquelle il donnoit à cette Communauté la Seigneurie d’un Village du Comté de Paris, appellé Mansiones en latin, avec les prés, les terres, les moulins, les pacages, les eaux et leur cours, et les serfs ; de plus, les deux Églises du lieu, dont la principale, appellée Mater Eccleisia, est cri l’honneur de Saint Remi, et l’autre est une Chapelle du titre de Saint Germain ; ensemble tout le droit de Voierie omnem Vicariam dans l’étendue de ce Domaine, chargeant les Religieux de prier Dieu pour lui, pour la Reine, son épouse, et pour Robert, leur fils, qui régnoit avec eux. La date de ce Diplôme est de l’an 988. Par là l’antiquité du village de Maisons se trouve bien établie et l’étymologie très-assurée, ensorte que le vrai nom latin d’où est dérivé le nom vulgaire est Mansiones, terme fort général pour exprimer un lieu habité au milieu d’une grande plaine, et il paroit que l’on n’auroit jamais dû lui substituer celui de Domus en parlant de cette Paroisse.

Ce Village est à une lieue et demie ou deux petites lieues de Paris, vers le levant du solstice d’hiver. Sa position est entre les rivières de Seine et de Marne, à un quart de lieue du confluent, mais un peu plus prés de la Seine. Les labourages et les prairies en sont le bien principal; on vient de voir que sous le règne de Hugues Capet il n’y avoit point de vignes, et encore à présent on n’y en trouve que très-peu. Quelques-uns l’appellent Maisons-en-Brie pour le distinguer de Maisons, Marquisat au dessous de Saint-Germain-en-Laye, qui est appellé dans les titres Maisons-sur-Seine, et qui est situé dans le Diocèse de Chartres. Dans les Dénombremens de l’Election de Paris, Maisons, dont je traite ici, est appellé Maisons prés Charenton. Celui de l’an 1709 y marque 95 feux, et celui de l’an 1745 y en met 92. Le Dictionnaire Universel de la France de l’an 1726 dit qu’il y a 450 habitans, et le distingue de dix ou douze autres Villages du nom de Maisons, par sa proximité de Charenton.

La nomination de la Cure échut à l’Abbaye de Saint-Maur, par la concession que Rainald, Evêque de Paris, lui fit de l’autel de Saint Remi quelques années après le commencement de son épiscopat, que l’on marque à l’an 992; et cela du consentement de Varin, Archidiacre, et du Doyen Hilaire. La Bulle d’Innocent Il confirmative de biens de cette Abbaye et datée de l’an 1136, n’innove, rien dans l’expression primitive, et met Ecclesiam de Mansionibus.

Le premier Actuaire qui ait employé un nouveau terme en parlant de cette concession de la Cure à l’Abbaye de Saint-Maur, est le Secrétaire de Maurice de Sully, Evêque de Paris, qui dans l’énumération des biens que ce Prélat confirme au Monastère par ses Lettres de l’an 1195, met Ecclesia de Domibus cum atrio, magna decima et duabus partibus in minuta. Depuis ce temps le Pouillé du treizième siècle a mis Ecclesia de Domibus au rang de celles de la nomination de l’Abbé de Saint-Maur. Il est inutile de rapporter les autres, d’autant plus que l’Abbaye étant réunie à l’Archevêché la collation de la Cure est revenue à son premier état. J’ajouterai seulement qu’en l’an 1227, Grégoire, Curé de Maisons, s’accorda sur la dixme des Novales du côté de Charenton avec l’Abbé Radulfe. Dans le Pouillé du quinzième siècle, l’ancienne estimation de la Cure est marquée à vingt-cinq livres, et l’on voit qu’en ce même temps des Docteurs. la possédoient. Jean de Cologne, Magister in Medicina, en fit sa démission le 29 Juillet 1472. Je ne dois pas oublier de remarquer que dans les anciennes Provisions cette Cure est quelquefois dite Ecclesia Sanctorum Remigii et Hilarii de Domibus.

Le seconde Eglise que Hugues Capet donna à l’Abbaye de Saint-Remi avec la terre de Maisons, étoit une Chapelle de Saint-Germain. Ce fut apparemment autour de cette Chapelle que l’abbé fit bâtir son manoir Seigneurial, ensorte qu’elle s’y trouva renfermée. Il est constant par le Cartulaire de cette Abbaye qu’il y avoit une Chapelle du temps de Saint Louis dans la Maison de l’Abbé, sous laquelle Chapelle il y avoit une cave, et que le Curé étoit convenu d’y venir célébrer une fois par semaine pour son droit sur la dixme d’oies et autres animaux. Comme on vit en deux endroits qu’outre les cens dûs dans le Village, à la Saint-Remi 1er Octobre, et à la Saint-Hilaire 13 Janvier, il y en avoit dont le terme étoit in Festo sancti Germani in Maïo, c’est un indice suffisant que la Chapelle de Saint-Germain donnée par Hugues Capet, étoit sous le titre de Saint Germain, Evêque de Paris, lequel étoit regardé comme le Patron spécial du quartier où elle étoit. Mais je n’assure point que l’édifice que l’on voit aujourd’hui, et qui est réellement une grange très-vaste, bâtie en forme d’Eglise qui auroit deux bas côtés, et des piliers au milieu, seroit cette Chapelle qui existoit du temps de Saint Louis, encore moins celle qu’on voyoit du temps de Hugues Capet, parce qu’il se seroit trouvé que la Chapelle eut été beaucoup plus grande que l’Eglise matrice, et que d’ailleurs j’ai vu en une infinité d’endroits les granges des riches Monastères bâties dans ce goût-là. On peut voir celle de Vaulaurent sur la Paroisse de Villeron proche Louvres.

Ce que l’on sait de plus ancien touchant les habitans de Mai­sons, est qu’en l’an 1211 ils transigèrent avec l’Abbé de Saint-Maur sur les pacages de leurs bestiaux: qu’en 1237 l’Abbé Radulfe les quitta pour quatre sols par an par chaque feu en forme de taille, Ils ne se firent point affranchir en totalité ainsi que faisoient les serfs de quelques autres Terres, mais par petit nombre, tantôt trois ou quatre, plus ou moins, et cela aux années 1262, 1269, 1279, 1287 et 1315. L’Abbé de Saint-Maur les exempta en général de porter leurs grains au moulin bannal de Charentoneau. Ils étoient tenus d’obéir à ce même Abbé lorsqu’il leur ordonnoit d’aller à l’armée au service du Roi. J’ai vu dans le Cartulaire une des manières dont il faisoit exercer la Justice dans ce lieu. Un voleur d’habits fut condamné à perdre une oreille. Ces usages étoient communs au treizième siècle.

C’étoit sur le revenu de cette Terre que se payoit la dépense de l’Anniversaire du Roi Hugues Capet, qui se faisoit solennellement dans l’Abbaye de Saint-Maur. Telle étoit l’attention et l’exactitude des Moines du onzième siècle, lorsque le don étoit encore récent.

Il paroit au reste que le Roi Hugues Capet n’avoit pas donné toute la Terre, ou que l’Abbaye y érigea bientôt des Fiefs; [car il y avoir en 1257 un Jean de Maisons (cela peut s’entendre de Maisons vers Confians-Sainte-Honorine), Chevalier, qui possèdoit une censive dont il est parlé dans le Cartulaire de Sorbonne à cette année. Il y est fait mention des Terres qui y étoient situées, et d’un chemin appellé le chemin de Saint-Denis, proche le village de Confians] puisqu’en 1270 il y avoit déjà quatre arrière-fiefs à Maisons que Jean d’Evry, Chevalier, possédoit, et dont il fit présent à l’Abbaye même de Saint-Maur en partant pour la Croisade. Les noms de ces Fiefs ne sont point venus à ma connoissance. J’ai seulement appris du même Cartulaire de Saint-Maur qu’il y avoit au treizième siècle à Maisons un territoire dit en latin Quarta, et un autre aux environs appellé Magnus mons. Il est aussi notoire dans le lieu, qu’il y a eu un fief appellé Le Fief de Saint Pierre. C’est une espèce de vieux Château qui a deux tourelles. On voit dans la rue une porte bouchée où il y a trois fleurs-de-lys. Quelques-uns pensent que ce logement a été fait pour Diane de Poitiers, parce qu’ils y ont vu vers l’an 1720 à une cheminée, le tableau de cette Damoiselle, et ils jugent que ce seroit François 1er ou Henri Il qui l’ont fait bâtir. Amos du Tixier, connu par la vie imprimée de sa fille Anne, épouse de M. Ferrant, Seigneur de Genvry, paroît avoir été Seigneur de quelque fief à Maisons où il en 1650 avoit choisi sa demeure vers l’an 1590 ou 1600. à cause du voisinage de Charenton où il alloit en qualité de Calviniste.

Le Chapitre de Saint-Maur n’a aliéné cette Terre qu’en l‘an 1643 aux Sieurs Falcony. Dans le temps de cette aliénation il ne lui restoit que vingt sols de censives portant lods et ventes.

L’Archevêque de Paris y rentra, suivant un Arrêt du Conseil du 11 Mars 1664 et 3 Février 1665, en remboursant les sieurs Falcony d’une somme qu’ils avoient empruntée; et depuis, lorsque l’Archevêché fut érigé en Duché-Pairie sous M. de Harlay, Maisons fut nommé dans les Lettres-Patentes comme la première Terre de ce Duché.

En 1378 Simon de Saint-Benoît, Echevin de Paris, fit hommage à l’Abbé de Saint-Maur d’un fief de cens qu’il y possédoit comme héritier en partie de Marguerite, femme de Raymond de Nocle, Chirurgien du Roi. Ce même fief appartenoit sept ans après à Jean le Begue, Notaire, qui rendit son hommage au même.

En 1414, 26 Novembre, Radulphe ou Raoul de Garges, à cause de sa femme Michelle Clemence, veuve de Laurent de Lumege, Sergent d’Amies du Roi, fit hommage pour un fief sis à Maisons près Charenton.

En 1507 Michel Leclerc, Secrétaire du Roi, possédoit trois fiefs à Maisons, et il en fit pareillement hommage à l’Abbé.

 

CHARENTONNEAU. Il est évident que ce nom est un diminutif de celui de Charenton, dont il n’est séparé que par la rivière de Marne, de la même manière que vis-à-vis de Champigny-sur-Marne il y a un lieu dit Champigneau dans les titres de l’Abbaye de Saint-Maur. C’est des Archives du même Monastère que nous tirons la connoissance la plus ancienne que nous ayons de Charentonneau. Thibaud, qui en fut Abbé depuis 1170 jusqu’environ 1180, exempta ses hommes de Carenioniolo de transporter les grains du Monastère depuis le grand Charenton (à Carentonjo majore), jusqu’aux moulins des Portes. On lit même qu’il leur remit la taille qu’ils s’étoient imposèe. Un acte de 1246 appelle ce lieu en latin Charentonellum; c’est celui par lequel Gazon de Maubuisson vend à l’Evèque de Paris la part qu’il a aux Carrières de Conflans proche le pont de Charenton, hypothéquant pour cela cinq sols qu’il a à Charentonneau, mouvant du fief d’Amaurv de Meullent, Chevalier.

Le plus ancien titre concernant ce lieu est de 1240.

On reconnoît par des titres quen 1285 Aalips de Charentonneau, femme de Guillaume dit Morin, Chevalier, alors résidant dans l’Apouille, fit du consentement de son mari un échange de deux arpens de terre sis en ce lieu, et tenans au chemin qui va de Charentonneau à Maisons, sis devant sa porte et en la censive de l’Abbaye de Saint-Maur, contre trois arpens appartenans à Jean d’Acre, Bouteiller de France et fils du Roi de Jérusalem, par donation de Jean du Gastel, Chanoine de Saint-Aignan d’Orléans pareillement sis à Charentonneau dans le fief de Ferric Pasté, Chevalier. On lit aussi que depuis, c’est-à-dire en 1295, ce Bouteiller de France légua ce qu’il possédoit en ce lieu à Guillaume, Abbé des Vaux-de-Semai, au Diocèse de Paris, sous certaines conditions. De là vient qu’en 1580 l’Abbé de ce Monastère prit le titre de Seigneur de Charentonneau dans le Procés-verbal de la Coutume de Paris. Mais il n’étoit pas le seul; et l’on vient de voir ci-dessus des preuves du droit de l’Abbaye de Saint-Maur, laquelle y possédoit même le moulin bannal dès le treizième siècle.

Au siècle suivant on voit le Roi Charles V acheter de Nicolas Braque, son Maître-d’Hôtel, la Maison qu’il avoit à Charentonnel près du pont de Charenton avec les dépendances, meubles et bestiaux. Le prix fut de trois mille deux cents francs d’or. Ce Prince la donna aussitôt à Philippe de Mézieres, Chancelier de Chypre, pour ses bons services à toujours et à ses hoirs. La Charte est datée de Beauté-sur-Marne, le 14 Octobre 1377.

Il paroît par ce j’ai dit jusqu’ici, qu’il y avoit plusieurs fiefs qu’en 1456 il y en avoit eu qui du fief des Loges sis à Beaubourg en Brie. En 1458, 17 Février, Madame de Harcourt, et Jean de Lorraine, son fils, furent maintenus en possession de l’Hôtel et fief de Charentonnel.

En 1460, le 7 Février, il y eut une Sentence des Requêtes qui portoit transaction entre Marie d’Harcourt, veuve d’Antoine de Lorraine, Comte de Vaudemont, et le même Jean de Lorraine, son fils, d’une part, et Colart Rohault d’autre part. Un autre acte qu’il est sans date et qui paroît d’environ ces temps-là, est une demande en partage à Charentonnel, par Jean de Rieux, Maréchal de Bretagne, à la succession de Jean de Harcourt,. Un titre de l’an 1495 assure que l’Hôtel de Harcourt passe pour avoir toujours été au Comte de Vaudemont.

La part qu’avoit eue dans la Seigneurie de Charentonnel Colart Rohault, étoit passée dés 1453 à Louis Merlin. Je le trouve qualifié Secrétaire du Roi ; mais ailleurs il est dit Général des Général des Finances du Duc de Lorraine, et avoir épousé Marguerite Luillier. Je crois pouvoir lui joindre Louis Merlin, qualifié Président du Barrois, lequel avoit en 1523 des terres sises au même lieu de Charentonneau, contiguës à celles d’Olivier Aligret, son neveu ; son testament nous apprend que ce dernier Merlin si cependant ce n’est pas le même que le premier se fit Religieux à Clairvaux.

Je trouve ensuite Olivier Aligret, Avocat Général au Parlement, qualifié Seigneur de Charentonneau. Il a eu le même titre dans son épitaphe à Saint-André-des-Arcs, en la Chapelle des Aligret qu’il fait bâtir. Son décès est marqué au 23 Septembre 1535. Il avoit épousé Claire le Gendre. Leur fils, François Aligret, Conseiller au Parlement et Seigneur de Charentonneau, est nommé dans un acte du 24 Décembre 1550. Il y eut une Sentence d’Antoine du Prat rendue en l’Auditoire Criminel en…. qui lui permettoit, en entérinant les Lettres-Royaux par lui obtenues, de faire redresser les fourches patibulaires à deux piliers de la Justice de Charentonneau.

Quelques Mémoires marquent comme Seigneurs de Charentonneau en 1413 Charles de Floret, et en 1611 Richard de Petremol.

Depuis ces Seigneurs, je n’ai trouvé que Jérôme du Four Aligret, dit Seigneur en partie de Charentonneau, Conseiller en Parlement; et enfin MM. Gaillard père et fils: le premier est décédé le 13 Janvier, Conseiller Honoraire en la Cour des Aydes. Le second a été reçu Conseiller en la même Cour en 1740.

Je renvoie à M. de Piganiol pour la description du château de Charentonneau situé sur le bord de la Marne.

En 1551 Anne Regnault, veuve de Claude Martin, Notaire au Châtelet, avoit fait bâtir dans ce hameau une petite Chapelle du titre de Notre-Dame et Saint Jean, où il lui fut permis d’avoir un Prêtre à cause de son extrême vieillesse.

 

ALFORT, qui est devenu un hameau, avec apparence d’agrandissement par sa position heureuse sur une rivière et une grande route, est nommé hôtel d’Harefort dans un titre de l’an 1362. L’Abbaye de Saint-Maur avoit alors plusieurs arpens de terre qui. tenoient à celles de cet Hôtel; lequel étoit écrit Hallefort en 1612. lorsqu’il appartenoit au Sieur Mallet, Audiencier en la Chambre des Comptes. Une partie du Parc porte le nom de Maisonville et est un fief relevant de l’Archevêché de Paris. Ce nom de Maisonville provient sans doute de ce que ce lieu est une dépendance de la Paroisse de Maisons, dans laquelle le Seigneur d’Alfort a droit d’une Chapelle qui est celle attenant le chœur. Le Château d’Alfort est situé des plus gracieusement, dans la pointe des grands chemins de la Bourgogne et de la Champagne, ayant vue sur la Marne et la Seine. Ce lieu appartient aujourd’hui à M. Oursel qui l’a fort embelli.

 

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Histoire de la ville et du diocèse de Paris, 1754, 15 volumes in-12.

(Texte extrait de la réédition de 1883)

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Textes choisis Maisonnais (2) : le Quid 2001

Le quid

Localité : Maisons-Alfort

Coordonnées : Code postal : 94700

Département : Val-de-Marne (94)

Région : Ile-de-France


Chiffres clés :

Population : 51 022 hab. · Altitude : 38 m · Superficie : 538 ha


Généralités historiques :

Étymologie : Mansiones, maisons, nom dû aux premières maisons construites à l’écart de la Seine et de la Marne. Afort, vocable ajouté à la Révolution, provient du nom d’un domaine de Pierre d’Aigueblanche, seigneur d’Herefort au 12ème ; ce nom devint Hallefort, puis Alfort. Donné en 988 par Hugues Capet à l’abbaye de Saint-Maur, qui affranchit de toutes servitudes ses habitants en 1262. En raison de la proximité du pont de Charenton, Maisons fut exposé aux destructions des guerres des 14ème, 15ème et 16ème. En 1765, création de l’École vétérinaire par Louis XV. En 1827, construction du pont d’Ivry, en 1841 du fort de Charenton, et en 1849 de la ligne de chemin de fer de Lyon qui devint, en 1885, la limite ouest de la commune, par suite de la création de celle d’Alfortville. Graves inondations en 1876 et 1910. La commune se compose de 4 quartiers : Maisons, noyau de l’ancienne agglomération autour de l’Hôtel de ville ; Alfort, vieux centre commercial en transformation et son École vétérinaire. Charentonneau, quartier résidentiel en expansion ; Vert-de-Maisons, quartier nouveau en plein essor


 

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11 avril 1855 – Reconstitution de l’acte de décès de DODUN

1855 – Reconstitution de l’acte de décès de DODUN

Préfecture du Département de la Seine
Reconstitution des actes de l’État Civil (Loi du 12 février 1872)
Acte de Décès de Paris 9e.

Extrait du registre des actes de décès de l’année 1855 – 2e Mairie

Dodun de Kéroman Claude Laurent Marie
Né Morbihan
Du mercredi onze avril mil huit cent cinquante cinq, une heure et demie de relevée. Acte de décès de Claude Laurent Marie Dodun , Marquis de Kéroman, âgé de quatre-vingt cinq ans, chevalier de la légion d’honneur, ancien officier d’Etat major, ancien secrétaire d’Ambassade, Maire de la commune de Maisons-Alfort (Seine) ; décédé ce matin, à minuit un quart, au domicile de son fils, rue Saint-Lazare, n°36, veuf de Sophie Agathe Leprêtre de Chateaugiron, le dit acte dressé en présence et sur la déclaration de M.M. Eugène Vincent Dodun de Kéroman, propriétaire, âgé de vingt neuf ans, demeurant à Paris, rue du Cirque, n°19, petit-fils du défunt et Louis Adolphe Lemaître, vicaire de Saint-Germain des Prés, âgé de vingt neuf ans demeurant à Paris, rue Bonaparte, n°55, témoins qui ont signé avec nous André Charles Ancelle, adjoint au Maire après lecture et le décès constaté suivant la loi. Signé au registre Dodun de Kéroman, Lemaître et Ancelle. Délivré conforme au registre par nous Maire du second arrondissement de Paris, ce quatorze juin mil huit cent cinquante cinq. Signé Patural —

Admis par la commission (Loi du 12 février 1872)
Le membre de la commission. Signé : Daligny
Pour expédition conforme.
Paris le trente un août mil huit cent soixante douze.
Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Seine.
Pour le Secrétaire Général chargé des fonctions de Préfet,
Le Conseiller de Préfecture Délégué.

Qui était clm DODUN de KEROMAN ?

1855 – M. Dodun, qui était maire depuis 1813, mourut en 1855. Depuis son installation jusqu’au 25 mars, c’est-à-dire quelques jours avant sa mort, il avait écrit de sa main à peu près tous les procès-verbaux des séances du conseil, les actes de l’état civil et la correspondance, sans le concours d’aucun secrétaire ; on ne trouve pas d’anciens budgets, mais il est probable qu’il les faisait également.

Données du CGMA

Autres articles sur ce blog concernant clm DODUN de KEROMAN

11 octobre 1770 – Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN

16 février 1850 – Majorat pour DODUN de KEROMAN

25 mars 1855 – Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN

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Textes choisis Maisonnais (1) : 2003

  • En l’an 2003

  • Le Cercle Généalogique de Maisons-Alfort fut créé en décembre 1997. Une trentaine d’adhérents se retrouvèrent, venant d’horizons différents et surtout faisant des recherches généalogiques dans toutes les Régions de France, et pour certains à l’étranger.
  • La diversité de ces recherches et des expériences a enrichi le cercle et ses adhérents.
  • Puis vinrent les premiers relevés patronymiques maisonnais :

  • En 1999, le monument aux morts sis dans la cour de l’Hôtel de ville,
  • La stèle du cimetière,
  • Les noms inscrits dans l’Église Saint-Remi.

  • En 2001, les relevés reprirent pour se concentrer sur les patronymes contenus dans les ouvrages tels ceux d’Amédée Chenal (1898), de l’AMAH (Les deux tomes de Mille ans d’Histoire à Maisons-Alfort paru à la fin du XXème siècle – et les brochures annuelles de L’AMAH).
  • Les tables décennales Maisonnaises, (1792-1901) enrichirent la base de données de patronymes. Le nom de PAPAMA (PAtrimoine PAtronymique Maisonnais) fut le nom de baptême de cette base de données informatisée.

  • En 2002 et 2003
  • Les premiers relevés des BMS, réalisés par le CEGD (1599-1662) rejoignirent le patrimoine recueilli en 2001.
  • Les adhérents continuèrent et multiplièrent leurs recherches au cours du des années 2002 et 2003, citons
  • relevés des naturalisations au 19ème et 20ème siècle.
  • relevés des rapatriés d’Allemagne en 1945.
  • relevés des Bulletins Municipaux.
  • relevés des patronymes dans les textes divers, (hors sources déjà citées ci-dessus) relatifs à Maisons-Alfort.
  • Et en cours, les relevés des inscriptions sur les tombes du cimetière 11 divisions déjà relevées – (Inventaire 2002-2203)

Le présent document Textes choisis – Maisons-Alfort a été élaboré au fur et à mesure des découvertes du CGMA.

Les patronymes cités ont, eux aussi, rejoint les patronymes de PAPAMA.

Le présent document, permet de compléter l’utilisation de PAPAMA, et de retrouver les références exactes dans le textes cités.

 

Pages 112 et suivantes se trouve le tableau récapitulatif de l’ensemble des sources contenues dans PAPAMA.

PAPAMA contient près de 100 sources et plus 70 000 fiches patronymiques.


 

   Joël BACQUER

    Octobre 2003

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Manuel Officiel des Communes du Département de la Seine – 1900 – Maisosns-Alfort

Manuel Officiel des Communes du Département de la Seine

du Cours Foncier par Commune et par Rue. Sous la direction de Maxime Petitbon.


Comprenant pour chacune des 76 communes

Le plan en couleur

Une Notice archéologique et historique

La nomenclature de toutes les rues par lettre alphabétique et leur situation.

(Date postérieure à 1900)


Maisons-Alfort HISTOIRE – ARCHÉOLOGIE


Maisons-Alfort est d’origine très ancienne. Son étymologie est : Mansiones, Maisons et date du Xe siècle. On lit en effet dans l’Histoire du Diocèse de Paris de l’abbé Lebeuf que Mayeul, abbé de Cluny, ayant rétabli la régularité dans l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, vint trouver Hugues Capet, roi de France de 946 à 996 et le pria de subvenir aux besoins de ces religieux en leur accordant quelques terres voisines de leur monastère. Ce prince fit à l’instant expédier une Charte par laquelle il donnait à cette communauté le Seigneurie d’un village appelé Mansiones, avec les terres, les moulins, les pacages, les eaux et leur cours et les serfs; de plus, les deux églises du lieu, chargeant les Moines de prier Dieu pour lui, la reine son épouse et leur fils Robert. ”

Ainsi est prouvée l’ancienneté de Maisons- Alfort.

L’Abbé de Saint-Maur eut donc une habitation à Maisons dont il était le Seigneur avec droit de justice. Plusieurs fiefs furent créés par lui et l’un de ces fiefs fit partie du domaine royal, car François Ier y bâtit un château que la belle Diane de Poitiers habita jusqu’à la mort de son royal amant.

Maisons-Alfort situé à l’extrémité du pont de Charenton et sur la rive gauche de la Marne appartient aujourd’hui à l’arrondissement de Sceaux. On en a détaché une grande partie qui s’appelle aujourd’hui Alfortville. (Voir notre notice sur la commune d’Alfortville), son importance actuelle lui vient surtout de son Ecole vétérinaire qui est, dans son genre spécial, l’un des plus beaux établissements de France.

L’École vétérinaire de Maisons-Alfort fut fondée en 1766 par Bourgelat, célèbre vétérinaire, né à Lyon en 1721 créateur de la Médecine des animaux domestiques, mort en 1779. Quoiqu’elle fut dénommée École royale à l’époque de sa fondation, elle fut cependant à cause des avantages de son institution, l’objet d’un privilège de la part de la Convention qui exempta ses professeurs et ses élèves de la loi du recrutement.

Reconstituée par l’Empereur Napoléon Ier, elle reçut de nouveaux développements par une ordonnance royale de Charles X en 1826.

Dissoute en 1848 pour avoir pris une part trop active aux événements de juin 1848 elle fut de nouveau réorganisée telle quelle est aujourd’hui.

A cette École dans laquelle sont professés tous les cours des sciences physiques chimiques, botaniques, anatomiques, pathologiques, thérapeutiques et chirurgicales est annexé un hôpital pour les chevaux et les chiens malades, ainsi qu’une porcherie et un troupeau d’animaux français ou de race étrangère On remarque aussi un beau jardin botanique, une machine hydraulique qui amène l’eau de la Marne dans l’Ecole Nous recommandons la visite de la Chapelle, des collections très curieuses que renferme le Musée, enfin la salle de dissection et le laboratoire de chimie. N’oublions pas de rappeler que 1813, les élèves de l’École vétérinaire défendirent le pont de Charenton et que plusieurs y périrent sur les pièces de canon qu’on leur avait confiées. Les élèves militaires sortent de cette École avec le titre de sous-aides vétérinaires et avec le grade de maréchaux de logis, d’autres, après avoir passé avec succès les examens, obtiennent le diplôme de médecin vétérinaire. Cette École rend les plus grands services aux fermiers et à tous ceux qui habitent la campagne.

L’Hôtel de Ville de Maisons, situé au milieu d’un beau parc, n’a aucun style architectural. Il est d’un aspect général agréable et tous les services municipaux y sont habilement aménagés. On remarque au premier étage la salle des mariages assez vaste.

L’Église date du commencement du XIIIe siècle. Elle a été depuis, l’objet d’une restauration presque complète.

Cette Église, dit l’abbé Leboeuf, n’a pas changé de saint Patron. Elle est encore sous la protection de Saint-Remî, Archevêque de Reims. Elle est basse et sans ornements d’architecture, mais elle est relevée par un clocher surmonté d’une flèche de pierre qui paraît être du XIIIe siècle comme le chœur.

Maximilien Robespierre avait à Maisons une Villa où il amenait souvent la fille du menuisier, Duplay, Danton, Camille Desmoulins, allaient l’y visiter. Diane de Poitiers, maîtresse de Henri Il y posséda aussi une maison de campagne.

Maisons qui est à 7 kilomètres de la gare de Paris et à 2 kilomètres 5oo mètres de Charenton, son chef-lieu de canton, compte aujourd’hui une population de 10.547 habitants. E.B.


 


RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Maisons-Alfort fait partie de l’arrondissement de Sceaux, canton de Charenton, à 7 kilomètres Est de Paris.

Maire:               M. CHAMPION.

Fête :                Premier dimanche après la Pentecôte et le 15 août.

Marché :          Lundi, jeudi à Alfort; mardi, vendredi à Maisons.

Moyens de Transports. – Une seule ligne de tramways met cette localité en communication avec Paris. Ligne de la Concorde-Bonneuil.

La ligne du tramway Charenton-Créteil passe par cette commune.

Puis, en traversant le pont de Charenton on trouve la ligne de Charenton-Louvre et les Bateaux-Parisiens Charenton-Auteuil qui traversent Paris.

La ligne de Lyon dessert cette commune, station de Maisons-Alfort-Alfortville (elle sépare les deux communes).

Mouvement de la population depuis 1872:

1872     –           3.600              1886   –           6.725                         1901  – 10.723

1876     –           3.890              1891   –           7.853              soit en 30 ans, une augmentation

1881     –           6.174              1896   –           9.416                         de 7.123 habitants.

NB : En 1885 le quartier d’Alfortville fut séparé de la commune de Maisons-Alfort

Le nombre des maisons, en 1901, était de 1.391 occupées par 2.992 ménages.

Nature du sol. — Le sol est bon à toutes constructions, il est sablonneux et quelque peu argileux.


 

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Les cryptes du cimetière de Maisons-Alfort (Grande Guerre)

Stèle

Dans les cryptes situées dans le Cimetière (Érigées et inaugurées en 1988)
Ces cryptes sont surmontée d’une stèle où figurent les « nom et prénoms » de 82 soldats préalablement inhumés dans le cimetière.

  Nom  Prénoms
5086968   ALLAIN Émile Léon
574203   ANDRÉ Raymond
574204   ANTOINE Edmond Elie
5087011   AYARD Victor Georges
5086960   BOULÉ Gaston Pierre Maurice
5086971   CAILLEUX Marcel Théodore
5087022   CHANTRY François Edmond Louis
5087135   CHAUDÉ Hector
574210   CHEYROUX Lucien
3385226   CLÉMENT Henri Jean
5087017   CLOUSIER André Louis
574213   CONAT Marcel
5086972   COTARD Louis
5087137   COURNOL Charles Antonin
5086974   COUTON Félix Marcel
5086976   CRETENET Marcel Lucien
5086956   CUÉNIN Robert Marcel
5087200   DABOUT Alexandre Émile Eugène
5024385   DAVID Louis Auguste Victor
5094770   DE SAINT JEAN François Eugène
5086979   DEFAIT Marcel
574223   DEGUIN Jean
574224   DELPORTE Maximillien
5092955   DEMAREST Henri
5086964   DESGRANGES Lucien Eugène
5087199   DUGUET Lucien Auguste Marie
5024642   DUTERTRE François Marie
5086982   EISCHEN François
5087019   ELOIRD Eugène René
5086983   FABER Marcel Émile
5086984   FLAMENT André Maurice
5087144   FLOUREOUS Victor Auguste
5087145   FORIN Marcel Félix
574235   FOURNIER Jules
5086985   FRANET Joseph
5086986   FROMENTIN Gustave Ange Marie
5012862   GABEREAU Léon
5087021   GARCIN Joseph Cyrille
5013473   GAYRAUD Armand
574241   GENUIT Marcel
574242   GENUIT René
5087146   GÉRASSE Louis Alfred
5094768   GOURLOT Pierre.
5086987   GUYOU Marcel Robert
574246   HENTZLING Lucien Arsène
5087202   HERGAULT Paul Alcide
5087152   HUET Clément Émile
5086990   JEUILLY Abel Jules
5086988   KLEIN Edmond
574251   LAMBERT Auguste
5086991   LANBER Ernest Lucien
5087155   LAŸLLE Édouard
574254   LEMOINE Lucien
5012868   LEPAGNEZ René Jean Baptiste Auguste
5012869   LEROUX Charles Alexandre
5086992   LORMIER François Louis
5013080   MAGNIER Léandre Émile Eugène
5087148   MANCEAU Jean
5087196   MARAULT Marcel
5013082   MARIN Louis
5087154   NÉVRAUMONT André Joseph Marcel
574263   PAIN Albert
574264   PAIN Clément
574265   PAUTHE Paul
574266   PELAT Jean
574267   PETINET René
5087149   PETIOT Edmé Augustane
5087190   PICHARD Fernand
5087185   PIGALLE Charles
5087191   PORCHERET Jean Baptiste François Henri
5087189   PRUDHOMME Victor Adrien
5087188   RÈGE André Émile Eugène
5087026   RICHEFOU Maurice Pierre Alfred
5024389   RIEU Louis François
5087012   ROBERTI Charles Victor
5087013   ROUX Jules Alexandre
5087203   SAINTEMARIE Pierre Louis
5087014   SAUREL Louis
3216521   SCHERR François Joseph
574281   TAUPIN Léon
5087024   TRAMEAU Henri
5087015   VIAUD Félix

*

Retrouvez ces soldats sur le relevé n° 10470 de Memorial GenWeb

Carré de Corps Restitués

 

Une stèle.

Il y a en réalité 2 cryptes (à gauche et à droite de la stèle).

Il y a 40 caveaux dans chaque crypte, dans 2 caveaux sont inhumés deux frères (GENUIT et PAIN)

82 corps sont inhumés dans ces cryptes.

 

Retrouvez tous les relevés de Maisons-Alfort sur

Maisons-Alfort MGW

 

 

Le CGMA recherche des informations sur les soldats suivants

André Raymond
Cheryoux Lucien
Conat Marcel Auguste
Deguin Jean (Batiste)
Delporte Maximilien Jacques Louis
Fournier Jules Louis
Génuit Marcel André
Génuit René (Maurice)
Gourlot Pierre (Louis)
Lambert Auguste
Lemoine Lucien
Marault Arthur
Pain Albert
Pain Clément
Pauthe Paul
Pelat Jean Marius
Petinet René Frédéric

*

*

 

 

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BOULLAND Émile Clément décédé le 30 mars 1915

BOULLAND Émile Clément : Soldat Classe 2, 167 RI, 11 Compagnie, né le 12/6/1881 à Paris (16) 75-Seine — Fils de Désiré Eléonor Augustin, Cafetier 34 ans et de GODDET Julia, sans profession 27 ans, acte 136 — Habite 11, rue du Cormoran à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 2610 Seine 2 B (75) Mat : 03901 au corps — Tué à l’ennemi le 30/3/1915 Bois-le-Prêtre Pont-à-Mousson 54-Meurthe-et-Moselle — MPF : Mort pour la France dans Mention Marginale le 21/07/1915 — marié le 26/10/1908 à LOREY Charlotte à Paris (10) 75 — Inhumation Nécropole nationale Le pétant Montauville (Meurthe-et-Moselle) – Tombe individuelle — Figure sur MAM — Livre d’Or —

Fiche MDH : BOULLAND Émile Clément
Fiche MGW : BOULLAND Émile Clément


CREATOR: gd-jpeg v2.0 (using IJG JPEG v62), quality = 30

 


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Grande Guerre – Morts de la commune – version octobre 2014
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COSSEVIN André décédé le 29 mars 1915

COSSEVIN André : Soldat Classe 2, 26 BCP. 1 compagnie première Cie, né le 21/11/1892 à Paris (10) 75-Seine — Fils de Paul et de MAIRE Céline, acte ? — Habite 53, rue de la Convention à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 1381 Seine 3 B (75) Mat : 3314 au corps — Villers-sur-Meuse (54) plaies du crâne par crapouillot le 29/3/1915 Ambulance 5/67 Villers-sur-Meuse 55-Meuse — MPF : Mort pour la France dans Mention Marginale le 22/07/1915 — Figure sur MAM — Livre d’Or —



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BORGARD Alexandre Joseph décédé le 27 mars 1915

BORGARD Alexandre Joseph Marie : Soldat Classe 2, 132 RI, né le 26/4/1884 à Maure-de-Bretagne 35-Ille-et-Vilaine — Fils de Jean Cultivateur 45 ans et de ARTUR Anne Marie Cultivatrice 39 ans, acte 37 — Recrutement Mat : 1956 Rennes (35) Mat : 015796 Bis au corps — Tué à l’ennemi le 27/3/1915 Bois des Eparges Les Eparges 55-Meuse — MPF : Mort pour la France dans SGA-MDH — Figure sur MAM —

Fiche MDH : BORGARD Alexandre Joseph Marie
Fiche MGW : BORGARD Alexandre Joseph Marie


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CAÏEN et CAMPERGUE décédés le 25 mars 1915

CAÏEN René Valentin : Soldat Classe 2, 153 RI, né le 19/12/1895 à Paris (03) 75-Seine — Fils de Charles Employé 28 ans et de DELALE Adélaïde Françoise Couturière 30 ans, acte 1736 — Habite 44, Grande Rue à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 9845 Seine 4B (75) au corps — Suite de blessures le 25/3/1915 Frezenberg Zonnebeke Belgique — MPF : Mort pour la France dans l’acte le 25/03/1915 — Célibataire — Inhumation Ypres (Belgique) – Nécropole nationale Saint-Charles-de-Potyze – Tombe individuelle — Figure sur MAM — Livre d’Or —

Fiche MDH : CAIEN René Valentin
Fiche MGW : CAÏEN René Valentin


CREATOR: gd-jpeg v1.0 (using IJG JPEG v62), quality = 70


CAMPERGUE Hippolyte François : Soldat Classe 2, 122 RI, né le 23/3/1885 à Valady 12-Aveyron — Fils de Hippolyte, Cultivateur 36 ans et de VAYSSE Marie, sans profession 25 ans, acte 17 — Recrutement Mat : 322 Rodez (12) Mat : 05170 au corps — Tué à l’ennemi le 25/3/1915 Tranchées de Beauséjour Massiges 51-Marne — MPF : Mort pour la France dans SGA-MDH — Figure sur MAM —

Fiche MDH : CAMPERGUE Hippolyte François
Fiche MGW : CAMPERGUE Hippolyte François


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PUCEL Edgard Maurice décédé le 24 mars 1915

PUCEL Edgard Maurice : Soldat, 80 RI, 2 Bataillon, 7 Compagnie, né le 7/5/1886 à Orléans 45-Loiret — Fils de Jean Marie, Serrurier 29 ans et de BARABIN Louise Eugénie, sans profession 22 ans, acte 509 — Habite 13, rue du 14 juillet à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 4129 Orléans (45) Mat : 01218 au corps — Tué à l’ennemi le 24/3/1915 Mesnil-les-Hurlus 51-Marne — MPF : Mort pour la France dans l’acte le 24/03/1914 — marié le 22/12/1906 à BANCERON Léonie Adèle à Paris (20)-75 — Figure sur MAM —

Fiche MDH : PUCEL Edgard Maurice
Fiche MGW : PUCEL Edgar Maurice



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BERTHOUT et BONNET décédés le 23 mars 1915

BERTHOUT Maurice Gabriel Alcindor : Soldat Classe 2, 89 RI, 11 Cie, né le 13/2/1883 à Le Coudray-Montceaux 91-Essonne — Fils de Achille Alexandre, Jardinier et de BOUCHÉ Amélie Rose, sans profession, acte 7 — Habite 98, route de Créteil à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 4062 Versailles (78) Mat : 6241 bis au corps — Tué à l’ennemi sur le champ de bataille le 23/3/1915 entre le 17 et 24 mars Vauquois 55-Meuse — MPF : Mort pour la France dans Mention Marginale le 21/07/1915 — marié le 14/12/1910 à CHEDORGE Marie à Maisons-Alfort-94 — Figure sur MAM — Livre d’Or —

Fiche MDH BERTHOUT Maurice Gabriel Alcindor
Fiche MGW : BERTHOUT Maurice Gabriel Alcindor



BONNET Maurice Pierre Henri : Soldat Classe 2, 132 RI, 5 Cie, né le 4/3/1893 à Paris (17) 75-Seine — Fils de Henri Etienne Employé aux Dépôts et Consignation 31 ans et de LAUNAY DITE CALAIS Marie Augustine Couturière 30 ans, acte 776 — Habite 9, rue Eugène Süe à Maisons-Alfort — Recrutement Mat : 914 Seine 2 B (75) Mat : 9328 au corps — Décédé à l’Hôpital temporaire de Verdun le 23/3/1915 Verdun 55-Meuse — MPF : Mort pour la France dans Mention Marginale le 02/01/1915 — Célibataire — Inhumation Verdun (Meuse) – Nécropole Faubourg pavé – Tombe individuelle — Figure sur MAM —

Fiche MDH : BONNET Maurice Pierre Henri
Fiche MGW : BONNET Maurice Pierre Henri



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