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Extrait : pages 358 à 461 de :
La vie religieuse dans les campagnes parisiennes (1622-1695) par Jean Ferté.
Bibliothèque de la société d’Histoire Ecclésiastique de la France 1962
Culte MARIAL
Plus encore que le culte des saints, si vénérés soient-ils, le culte de la Vierge était profondément enraciné dans les campagnes parisiennes. Qu’on en juge plutôt par le grand nombre d’édifices religieux qui lui étaient consacrés dans les trois archidiaconés du diocèse : 62 églises paroissiales [1] 6 abbayes, 4 prieurés et ermitages, 14 chapelles de dévotion y étaient placés sous son patronage, sans compter les innombrables chapelles qui lui étaient dédiées dans les monastères et les églises paroissiales. La plupart de ces lieux de culte, Créés â la fin du Moyen-Age, témoignent du plein épanouissement que connut alors la dévotion mariale. Le petit nombre des fondations qui vinrent s’y ajouter indiquerait-il qu’il y ait eu par la suite un refroidissement de cette dévotion ? Nous allons essayer d’en juger en étudiant les principales manifestations qu’elle revêtait au XVIIe siècle, tant dans les centres de pèlerinage que dans la vie paroissiale elle-même.
LES PÈLERINAGES DE LA VIERGE
Nombreux sont les pèlerinages à la Vierge, dans le diocèse de Paris. Points d’insertion privilégiés du culte marial, dans quelle mesure et sous quelle forme, ont-ils propagé ce culte ? L’attraction qu’ils exerçaient sur les populations et le caractère des manifestations qui s’y déroulaient nous expliqueront en partie cette influence. Ces lieux de pèlerinage ont gardé, pour la plupart, le caractère thaumaturgique auquel est due leur origine. Leur première catégorie de pèlerins comprend donc les malades et les souffrants, qui, venant implorer de la Vierge leur guérison, vénèrent son image et la source sacrée qui possède un miraculeux pouvoir.
Mais, en ces lieux où la Vierge semble se faire plus proche de tous les affligés, on vient lui recommander les besoins les plus variés. Encouragés par le clergé, les pèlerinages individuels ou collectifs s’y succèdent donc avec une affluence plus ou moins grande qu’explique le renom des sanctuaires vénérés.
Ainsi, celui de Notre-Dame de Blanc-Mesnil, n’attirait-il plus guère que les membres de la confrérie des changeurs et orfèvres de Paris qui venaient y faire leurs dévotions le 25 mars.
En d’autres lieux venaient uniquement les paroisses du voisinage. Au jour convenu elles s’y rendaient en procession sous la conduite de leurs curés. La piété, hélas, ne gagnait pas toujours à de telles manifestations, surtout lorsque la longueur du trajet encourageait la dissipation. Qu’on en juge par les plaintes de Jean Jollain, curé d’Ivry, au sujet de la traditionnelle procession que ses paroissiens faisaient tous les mardis de Pâques, à la chapelle de Notre-Dame-des-Mèches de Créteil « distante de deux bonnes lieues et davantage ». Pour y parvenir, il leur fallait passer quatre fois la rivière, à scavoir deux fois la Seine et deux fois la Marne. Inévitablement, le bon ordre de la procession ne manquait pas d’en souffrir, car, « le bacq ne se trouvant pas quelque fois en estat de passer, il faut attendre à l’autre bout pour se pouvoir rejoindre, souvent il se trouve dans le mesme bacq des chevaux, des carrosses, des charrettes, mesme des personnes de différentes religions ou des libertins impies qui se rient et se mocquent… ». Enfin, au retour, il était d’usage de s’arrêter « à Maisons à la porte d’un cabaret, où l’on arbore la bannière et la croix, le chœur cesse, les chantres et autres boivent, mangent en pleine rue, aux dépens de l’Eglise, ce qui est tout à fait indécent et mesme scandaleux pour la religion, particulièrement dans un lieu aussi proche de Charenton qu’est ledit Maisons ».
De tels abus justifiaient la suppression de cette procession qui ne pouvait que nuire à la dévotion mariale. Le curé d’Ivry obtint d’autant plus aisément cette suppression, que les règlements du diocèse interdisaient toute procession à plus de deux lieues de l’église paroissiale. Cette sage décision destinée à préserver de tout scandale les manifestations collectives du culte marial, ne devait pas porter atteinte au rayonnement des sanctuaires les plus fréquentés. Ce rayonnement nous est attesté, en effet, tant par les travaux de construction et d’embellissement de ces sanctuaires, que par l’affluence des pèlerins qui les visitaient.
Ils venaient si nombreux à la petite chapelle de Notre-Dame-des-Anges que les religieux de Livry, qui, après la réforme de leur abbaye, avaient réussi à s’en faire concéder le service jugèrent bon de la démolir pour en faire édifier une autre plus vaste. La première pierre de cette chapelle fut posée le 14 septembre 1655 par M. de Nesmond, seigneur de Coubron et de Clichy, et le 8 septembre 1663, Nicolas Riotte prieur et grand vicaire de l’abbaye de Livry, la consacrait solennellement devant une grande affluence de peuple accouru de Paris et des environs pour assister à cette cérémonie. Le prieur ne manqua pas d’en profiter « pour exciter les fidelles à fréquenter ladite chapelle et y entretenir la dévotion envers la Sainte Vierge… »
Quelques années plus tard, la concession d’indulgences et l’érection d’une confrérie, devaient assurer le développement de ce pèlerinage sur lequel l’abbaye de Livry continua de veiller jusqu’à la Révolution.
Extrait : pages 358 à 461 de :
La vie religieuse dans les campagnes parisiennes (1622-1695) par Jean Ferté.
Bibliothèque de la société d’Histoire Ecclésiastique de la France 1962
[1] Dans l’arcbidiaconé de Paris, 24 paroisses dans l’archidiaconé de Brie, 15 paroisses; dans l’archidiaconè de Josas, 23 paroisses. Il faut y joindre les églises annexes de Margency, ~nrecourt, Pzanville, Puteaux
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Quand on parle de l’Exposition universelle de 1889, on pense forcément à son emblématique monument, celui qui a attiré tous les regards pendant et après l’événement : la Tour Eiffel. Mais la quatrième exposition internationale parisienne ne pourrait se réduire à cette immense tour de 300 mètres. On lève le voile sur quatre aspects de l’Exposition universelle de 1889 que vous ignorez (sans doute) !
L’exposition a été boycottée par de nombreuses monarchies
Si l’exposition de 1889 est restée dans les mémoires comme une grande fête populaire, elle n’a pas été accueillie avec enthousiasme par tout le monde. En effet, l’événement a non seulement été boudé par une partie de la population française, mais aussi par plusieurs états monarchiques qui ont tout bonnement refusé d’y envoyer une délégation. Ainsi, le pavillon britannique, l’un des plus imposants de l’exposition, a été intégralement financé par des fonds privés et mis en œuvre par des firmes industrielles, la couronne ayant refusé de participer officiellement. La raison ? L’exposition, qui se déroule sous la Troisième République, se veut une célébration du centenaire de la Révolution française et, par extension, de la chute de la monarchie. Les souverains du monde entier sont donc logiquement très frileux à l’idée de participer à l’événement…
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Situé dans le 13e arrondissement, le plus grand hôpital de Paris est loin d’avoir toujours accueilli des malades. D’abord arsenal du Roi Louis XIII puis prison pour les mendiants et pour les « folles », son histoire longue de quatre siècles cache bien des mystères. Il est l’heure de remonter le temps pour comprendre l’évolution de ce lieu dont on ne connaît pas grand-chose…
Une histoire de poudre
Comme de nombreux lieux de Paris, cet hôpital a d’abord été un lieu de production d’armes. Son nom vient du salpêtre, utilisé pour fabriquer de la poudre à canon. En latin, cela signifie « sel de pierre ». Le Petit Arsenal de la salpêtrière de Paris était un lieu de production et de stockage. Il a servi à Louis XIII pour fabriquer la poudre nécessaire aux mousquets et aux canons de l’artillerie française. La poudre à canon est le plus ancien explosif chimique, composé de soufre, de salpêtre (c’est-à-dire du nitrate de potassium) et de charbon de bois. Ce mélange inventé par les Chinois est le même que dans les feux d’artifice.
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Lu sur Yahoo
Dimanche 25. Mars 2018 16:41 .
Bonjour,
Lu sur la newsletter des Archives Nationales, numéro d’avril-juin 2018 :
Les images de tous les répertoires des notaires de Paris sont accessibles en ligne.
Sont en ligne les répertoires du XVIème au XIXème siècle, et même quelques répertoires du début du XXème siècle.
Comment y accéder ? La méthode la plus simple :
1) Aller sur le site des Archives Nationales http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/
2) Cliquer sur « Salle des inventaires virtuelle ».
3) Cliquer sur « Recherche avancée » dans le bandeau du haut..
4) Cliquer sur « Archives des notaires de Paris ».
5) Taper « images » dans le champ « Recherche libre ».
6) Entrer le nom du notaire ou le numéro de l’étude.
Note : si vous n’êtes pas sûrs de l’orthographe du nom du notaire, l’outil propose une liste de notaires au fur et à mesure de la frappe.
7) Décocher les options « liasses ou registres… » et « minutes analysées… » et laisser l’option « Répertoires établis par les notaires ».
Bonnes recherches.
Cordialement.
Ghyslaine sur yahoo Genidf
Merci à Ghyslaine
http://www.archives-nationales..culture.gouv.fr/
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Filae met en ligne sur son site, ce mercredi, un million d’actes de mariage de Paris disparus dans un incendie. Un travail d’enquête de longue haleine.
C’est une grande première pour des millions de généalogistes passionnés, mais qui butaient dans leur quête des origines sur un obstacle. Jusqu’à présent, les recherches généalogiques à Paris étaient quasiment impossibles pour les XVIIe et XVIIIe siècles. En effet, le 24 mai 1871, des incendies allumés par les communards à l’Hôtel de Ville et au Palais de Justice entraînaient la destruction des deux exemplaires des registres paroissiaux et d’état-civil antérieurs à 1860.
La société Filae, spécialisée dans la recherche en ligne en généalogie, met pourtant en ligne ce mecredi matin, nous le révélons, un million de fiches d’état-civil, correspondant à la retranscription des actes de mariage de Paris, entre 1613 et 1805, et les propose à ses visiteurs…
Classé dans A utiliser, AC en ligne, Archives
Classé dans A lire, Célébrités du Val-de-Marne
Eugène Labiche, né le 6 mai 1815 à Paris où il est mort le 22 janvier 1888, est un auteur dramatique français, élu membre de l’Académie française en 1880. Dans son vaudeville « Un chapeau de paille d’Italie » il crée un personnage pépiniériste à Charentonneau.
Terre d’écriture – 2008
Deux épisodes savoureux concernant M. NONANCOURT le pépiniériste de Charentonneau :
https://cgma.wordpress.com/2010/11/29/le-pepinieriste-de-charentonneau-extraits/
https://cgma.wordpress.com/2010/11/30/le-pepinieriste-de-charentonneau-le-mariage/
Classé dans A lire, Histoire locale
Nés un 20 janvier à Maisons-Alfort de 1792 à 1901
Consulter aussi le site du CGMA http://td-nmd-cgma.monsite-orange.fr/index.html
Relevés dans les Registres d’état civil de naissance
Date Information (1792-1901)
1809.01.20 DESPRET Adèle Louise
1887.01.20 JACOTOT Madeleine
1898.01.20 LANGLOIS Hélène Germaine
1824.01.20 LECLERC Rosalie Désirée
1837.01.20 LIBERT Florestine Delphine
1898.01.20 MENNESIEZ Rachel
1797.01.20 MEUNIER Marie Madeleine Victoire
1879.01.20 MOUREY Eugénie Pauline Alice
1881.01.20 PATUREAU Louis François
1846.01.20 PICARDAT Madeleine
1873.01.20 PRUNIER Auguste Paul
1866.01.20 RICHARD Marcel Emile
1878.01.20 RUPRECHT Marie Louise
1884.01.20 VALLET Ferdinand Florentin
Classé dans Histoire locale
Sextuplés nés le 14 janvier 1989 à Port-Royal (Paris) : Gaëlle, Mélanie, Doriane, Coralie, Cédric et Kevin. Les parents Daniel et Marie-Claude ADAM habitaient en Seine-Maritime.
Classé dans A lire, Actes insolites
Paris n’a jamais cessé de se construire, s’agrandir, se transformer : au fil des siècles, toutes les voies parisiennes ont été remaniées, certaines supprimées, d’autres encore déplacées. Aujourd’hui, l’ancienne Lutèce possède plus de 6500 rues, avenues, places, impasses ou autres promenades, toutes dotées d’un nom unique.
Mais comment attribue-t-on un nom à une rue ? De quand datent les premières dénominations officielles ? On vous explique tout.
Depuis la loi du 2 mars 1982 relative à la liberté des communes, départements et régions, le choix des noms donnés aux rues des villes françaises relève des compétences de la commune, et donc des conseils municipaux. La dénomination des voies parisiennes n’est, normalement, autorisée qu’en hommage à une personnalité décédée depuis au moins cinq ans, mais de plus en plus de dérogation sont constatées. Parmi les attributions de voies officialisées en 2016, on trouve par exemple la Place Georges-Moustaki, d’après l’auteur-compositeur décédé en 2013, ou encore la Promenade Florence-Arthaud, en hommage à la navigatrice française décédée accidentellement en mars 2015
Classé dans Dico Voie MA
Plus de 100 ans après son arrivée dans la capitale, la station Dupleix peut apparaître comme un arrêt parmi tant d’autres. Les fondations de la station reposent pourtant sur une histoire vieille de plusieurs siècles, qui abrite son lot de drames et de mystères.
En 1906, la station Dupleix ouvre officiellement et intègre la ligne 6 du réseau métropolitain de Paris. Elle tire son nom de la rue Dupleix qui rend elle-même hommage à Joseph François Dupleix, administrateur et colonisateur français. L’histoire aurait donc pu s’arrêter là mais les anecdotes qui se cachent derrière ce lieu et ce quartier sont pourtant plus nombreuses….
Derrière l’énorme butte qui attire toutes les attentions, se trouve un petit coin de paradis bien caché. Une porte en fer de couleur noire, entrouverte, semble nous inviter dans cet endroit intime et tranquille. Entouré d’une végétation luxuriante, reposons-nous à la Cité Pilleux …
L’annonce a suscité des rêves de Ponte-Vecchio à Florence, de Rialto à Venise… D’ici à 2024 – Jeux olympiques obligent – la Ville de Paris veut construire trois passerelles piétonnes « d’un nouveau genre », des « lieux de passage et d’animations » où l’on pourrait boire un café ou manger un morceau, jeter un œil à une ou deux boutiques, pourquoi pas faire du sport ou visiter une expo.
Ces « passerelles occupées », qui porteront à quarante le nombre de ponts parisiens sur la Seine, s’inscrivent dans le cadre de l’appel à projets international « Reinventing Cities », lancé mi-novembre par la maire (PS) Anne Hidalgo, sur le modèle de « Réinventer Paris ». Elles seront situées « entre le 4e et le 5e arrondissement ; entre le 12e et le 13e arrondissement ; enfin, entre le 15e et le 16e arrondissement », indique la Ville de Paris, qui entend toutefois laisser leur localisation précise à l’appréciation des investisseurs.
« Des lieux de vie »
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Les relevés en cours de réalisation (hors Livres d’Or) :
Les relevés de Livres d’Or en cours de réalisation :
Les relevés à vérifier sur ce département :
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Détruit lors des incendies de la Commune en mai 1871, l’état civil parisien antérieur à 1860, a été reconstitué, en partie seulement. Sur les 8 millions d’actes perdus, seul un tiers a en effet été rétabli.
Ces actes concernent pour l’essentiel le XIXe siècle.
Une seconde reconstitution ainsi que d’autres sources annexes sont disponibles en salle de lecture.
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Comme vous le savez déjà, depuis le 27 février dernier les Archives de Paris ont débuté une grande opération de numérisation : dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale, les registres matricules du recrutement des classes 1887 à 1921 de l’ancien département de la Seine sont en cours de reproduction.
Sur les presque 1800 registres – soit plus de 857 000 soldats de l’ancien département de la Seine susceptibles d’avoir participé au conflit – prévus au lancement de l’opération, presque la moitié a été numérisée, vérifiée puis validée par les Archives de Paris, soit un peu plus de 650 000 fichiers.
L’avancée de cette opération permet de mettre en ligne dès le 11 novembre les plus anciennes classes de recrutement ayant participé aux combats, à partir de la classe 1887.
Pour vous faire patienter, voici déjà un aperçu de ces registres avec la fiche matricule de Boni de Castellane.
Etat Signalétique et des Services de Boni de Castellane, matricule n°400, classe 1887, Seine 2e bureau. Archives de Paris, D4R1 493.
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