COURBET Amédée, Amiral
(Rue de l’Amiral Courbet à Maisons-Alfort)
o 26 juin 1827 Abbeville (Somme)
† 11 juin 1885, en rade de Makung
(Les Pescadores)
Né à Abbeville le 26 juin 1827, le futur amiral Courbet entra dans la Marine à sa sortie de Polytechnique en 1849, après avoir été secrétaire d’Armand Marrast pendant la Révolution de 1848.
Promu vice-amiral en mars 1884, il dirigea les opérations décidées contre la Chine. Épuisé physiquement, et sans doute aussi moralement, par une campagne dont il n’avait pas tenu à lui qu’elle fut plus intelligemment menée et qu’elle aboutit à de meilleurs résultats, Courbet mourut à bord de son navire-amiral, le Bayard, en rade de Makung, le 11 juin 1885.
Le 26 décembre 1883, il est nommé commandant en chef de la Division navale du Tonkin. Il impose à l’Annam la paix de Hué et enlève Sontay aux Pavillons noirs. Devenu commandant de l’Escadre d’Extrême-Orient, après la violation du traité de Tien-Tsin par les Chinois, il anéantit la flotte chinoise dans la rivière Min et occupe l’archipel des Pescadores.
Le 23 août 1884, il anéantit la flotte chinoise. Courbet a un aviso, trois croiseurs, trois canonnières, et deux torpilleurs. Les Chinois ont onze bâtiments de guerre, douze jonques de guerre et sept canots torpilleurs à vapeur. C’est la « descente de la rivière Min ». Courbet est alors surnommé « le terrible Coupa ».
Le 18 septembre 1884, il est promu contre-amiral. La paix signée, il meurt d’épuisement le 11 juin 1885, à bord du Bayard par suite des fatigues de la campagne. Il était Grand Officier de la Légion d’honneur.
Le sabre de l’amiral Courbet fut déposé dans la chapelle « Marine » de la basilique du Sacré-cœur de Montmartre. Dans son testament, il léguait « ses économies en espèces et ses valeurs mobilières» à la Société de sauvetage en mer en baie de Somme
La France, avec la participation du Souvenir Français, entretient deux lieux de mémoire de cette épopée à Taïwan.
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