Archives quotidiennes : 19 avril 2015

19 avril 1925 – Primes communales à la Natatalité

Primes communales à la Natatalité à Maisons-Alfort

Dans sa séance du 19 avril 1925, le Conseil municipal a décidé la création de primes communales à la Natalité qui viennent s’ajouter à celles créées par le Conseil Général de la Seine

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19 avril 1941 – Fort de Charenton

Le Fort de Charenton

 

sur le territoire de Maisons-Alfort fut édifié selon le système Vauban. Sa construction sur la Butte de Grammont dura de 1841 à 1845. La première pierre des fortifications de Paris fut posée par Louis-Philippe le 19 avril 1841

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par | 19 avril 2015 · 2:00

Alfort l’Ecole Vétérinaire (2)

Emile de la Bédollière. Histoire des environs du nouveau Paris. (Paris 1861)
Illustration de Gustave Doré.

Le commencement du XVIIIè siècle fut signalé par l’invasion en Europe d’une épizootie des plus meurtrières, le typhus contagieux du gros bétail.
Sortie des steppes de la Russie méridionale, cette maladie pénétra en Italie, en France, en Allemagne, dans la Hollande, etc.; elle ne cessa, pendant une longue période de soixante années, de décimer l’espèce bovine. D’après une statistique authentique, le typhus contagieux fit périr en France et en Belgique 10 millions de têtes de bétail. En estimant à 100 francs seulement chaque tête de bétail, l’agriculture depuis 1711 jusqu’en 1796, aurait éprouvé une perte d’un milliard.
En 1772, 1773 et 1774, la contagieux et le typhus régnant dans les provinces méridionales, on du recourir à l’assainissement général de tout le bétail compris dans un vaste triangle formé par la Garonne, les Pyrénées et l’Océan. Un arrêt du conseil d’Etat du roi prescrivit, le 18 décembre 1774, de payer à titre d’indemnité aux propriétaires un tiers de la valeur que les bestiaux auraient eue s’ils avaient été sains. Comme il résulte des documents que l’indemnité fut payée pendant une période de trois à quatre ans, il dut sortir bien près de 100 millions des coffres de l’Etat. C’est une circonstance à laquelle les historiens n’ont peut-être pas assez fait attention.
Aux désastres du typhus déjà si meurtriers vinrent s’ajouter les désastres non moins considérables occasionnées par les maladies et par l’inobservation des premières règles de l’hygiène.
La création des écoles vétérinaires fut inspirée par l’intérêt que l’Etat attachait à la conservation des animaux dont les secours et la force suppléent journellement à l’impuissance et à la faiblesse des bras de l’homme.
Bourgelat, écuyer célèbre, homme de génie, ami de d’Alembert, de Voltaire, de Buffon et de Haller, etc., eut l’idée de créer des écoles vétérinaires.
Bertin, contrôleur général des finances et ministre d’État seconda les vues de Bourgelat, et fit décider par un arrêt du Conseil d’État (5 avril 1761) la création vétérinaire à Lyon.
Le gouvernement ne tarda pas à comprendre combien serait utile un établissement de ce genre aux portes de Paris; il appela Bourgelat, et lui confia l’organisation et la direction de l’École d’Alfort. Elle est située dans le village du même nom, à l’angle que forme la route de Lyon par la Champagne et le Bourbonnais.
L’ancienne école a disparu; elle a fait place à de grands et vastes bâtiments destinés aux divers cours, au logement des professeurs, des employés, des élèves et des animaux malades; tout y est disposé pour répondre aux exigences de l’enseignement le plus large : aussi la réputation de cette école est-elle universelle.
Elle a eu successivement pour directeurs : Bourgelat, Chabert, Girard, Féart, Renauld et Delafond, directeur actuel.
Les hommes éminents chargés de la direction et de l’enseignement, le nombre considérable d’animaux malades qui de toutes parts affluent dans cette école, la variété s maladies qu’on y observe, la grande quantité d’animaux usés, hors de service, que fournit le voisinage de Paris, soit pour des expériences diverses, soit pour servir à l’instruction pratique des élèves, en font un établissement unique.
Chaque semaine (pendant l’hiver) on sacrifie une dizaine de chevaux aux travaux anatomiques; pendant l’été, un nombre égal est nécessaire pour exercer les élèves aux opérations chirurgicales.

Dans cet établissement on trouve de vastes écuries modèles pouvant contenir soixante-dix chevaux, des étables, une bergerie, une porcherie, un chenil pour le traitement des chiens.
Les soins sont gratuits; les propriétaires ne payent que la nourriture, dont le prix est fixé à 2 fr 50 c. pour les chevaux, et à 60 c. pour les chiens; les bêtes bovines sont traitées gratuitement, dans le but de les attirer dans l’établissement.
Les élèves peuvent avoir sous les yeux et étudier 60 chevaux et 30 chiens malades. Il y a tous les jours une consultation gratuite; on y conduit en moyenne 1,000 animaux par mois. Ce service, le plus important, est confié à deux professeurs éminents, MM. Bouley et Reynal.
On comprend qu’avec de pareils éléments d’enseignement, l’Ecole d’Alfort ait toujours été le rendez-vous des hommes de tous les pays du monde qui ont voulu apprendre le médecine vétérinaire.
L’instruction en France a porté ses fruits; la médecine vétérinaire s’est propagée : la Suède, le Danemark, la Prusse, l’Autriche, la Russie, la Sardaigne, l’Egypte, Constantinople, l’Amérique, etc., ont toujours envoyé des élèves à cet établissement; c’est encore là que viennent se perfectionner les savants qui se destinent au haut enseignement dans les pays étrangers.
Jusqu’en 1850, le ministre dans les attributions duquel se trouvent les écoles vétérinaires est toujours venu présider la distribution des prix.

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Chabert : Directeur de l’Ecole Royale Vétérinaire d’Alfort (1)

Acte de décès

 8 septembre 1814 – Alfort (Maisons-Alfort)

 

N° 16        Philibert Chabertattaque d’apoplexie

 

L’an  mil huit cent quatorze le huitième jour du mois de septembre par devant nous Maire de la commune de maisons-alfort, arrondissement de Sceaux, département de la Seine, faisant les fonctions d’officier public de l’état civil, est comparu le sieur Chabert Aphrodite Babilas ancien commis de marine de première classe, domicilié dans cette commune lequel nous a déclaré que cejourd’huy, Philibert Chabert âgé de soixante dix sept ans, né à Lyon, # , Directeur de l’Ecole Royale Vétérinaire d’Alfort, correspondant de l’Institut de France, chevalier de la Légion d’Honneur est décédé, vers les cinq heures du matin, dans la dite Ecole Vétérinaire : la présente déclaration faite en présence des sieurs Pierre Laurent Lefebvre, garde du corps de sa Majesté âgé de trente ans, domicilié à Melun (Seine et Marne) et de Jean Girard, directeur adjoint de la dite école âgé de quarante quatre ans domicilié dans cette commune, lesquels premier et second témoin ont signé le présent acte de décès avec nous et le déclarant  après lecture le présent acte de décès avec nous et le déclarant.

En marge : N°16, Philibert Chabert

        Attaque d’apoplexie

        # veuf de Germaine Chevalier

Signé : clm dodun, maire, Chabert, Lefevre, Girard.

 

Consultez le site :

http://www.maisons-alfort.fr/Website/site/accueil_museeecoleveterinaire.htm

 

Joël

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19 avril 2008 – Germaine TILLION

en 2008 :

La résistante et ethnologue Germaine TILLION est décédée samedi à 101 ans. Ethnologue en Algérie dans les années 30, Germaine TILLION avait été déportée à Ravensbrück en 1943. Elle était l’une des Françaises les plus décorées et partageait avec 5 autres femmes le privilège d’être Grand’Croix de la Légion d’honneur, grade le plus élevé de cette décoration créée par Bonaparte. Une femme d’exception dont le courage, l’engagement et l’humanisme ont été les guides de toute une vie.

Décès n°94 – (de la femme au 7 prénoms !)

Germaine Marie Rosine Marguerite Françoise Antoinette Paule TILLION

Le dix neuf avril deux mil huit à neuf heures quarante cinq minutes est décédée à Saint-Mandé (Val-de-Marne), en son domicile, … avenue Daumesnil : Germaine Marie Rosine Marguerite Françoise Antoinette Paule TILLION, née à Allègre (Haute-Loire), le 30 mai 1907, retraitée, retraitée fille de Jacques … et Marie, célibataire.

Voici plusieurs sites à consulter pour mieux connaître cette grande dame aux sept prénoms et centenaire :

Wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_Tillion

Site officiel de l’Association Germaine TILLION

http://www.germaine-tillion.org/

etc

http://www.evene.fr/celebre/biographie/germaine-tillion-723.php

et quelques photos :

Résultats d’images pour Germaine TILLION

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19 avril 1892 – Germaine TAILLEFERRE

1892 – Germaine TAILLEFERRE

TAILLEFERRE Germaine, (o Saint-Maur, 1892). Compositeur.

o 19 avril 1892. Saint-Maur-des-Fossés.
x 29 septembre 1932 – Comté de Londres avec  Jean Noël Maxime Legeat
)( 1956
† 7 novembre 1983, Paris XIII.

L’an mil huit cent quatre vingt douze le vingt un avril à dix heures du matin; acte de naissance de Marcelle Germaine Taillefesse, du sexe féminin, née le dix neuf de ce mois à une heure du soir au domicile de ses père et mère …

Germaine Tailleferre, (Taillefesse) est née à Saint-Maur, 3 Rue de la Trémouille, le 19 avril 1892 et y vécut jusqu’à 1896 environ.
Elle est célèbre pour avoir fait partie du groupe des Six.

Les membres de ce groupe étaient :

 Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne

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