Archives quotidiennes : 27 septembre 2009

MPLF – de 1952-1964 en AFRIQUE du NORD (1)

RECHERCHE DES MILITAIRES – Morts pour la France

Pendant la période 1952-1964 en AFRIQUE du NORD

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Sommaire :

N° 1 : La Fédération et la commission GAJE

N°2 : Recherches dans le Val de Marne

          A-      Sur les monuments aux morts

          B – Dans les cimetières

          C – Dans les mairies 

N°3 : Recherches en Ile de France

N°4 : Recherches aux archives départementales

N°5 : Recherches dans les Hôpitaux

N° 6 : Recherches par unités

N°7 : Recherches des familles

N°8 : Travail de mémoire

Un exposé fait par Claude ROUTIER lors d’une permanence du CGMA.

AFN 1

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N° 1 : LA FEDERATION ET LA COMMISSION GAJE :

Créée en pleine guerre d’Algérie, le 21 septembre 1958, la FNACA, Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie, est l’association spécifique des anciens combattants en Afrique du Nord. Comme le stipule l’article 2 de ses statuts, elle est indépendante à l’égard des pouvoirs publics et de tout parti politique.

Elle regroupe à ce jour 371 121 adhérents rassemblés dans 3 560 comités locaux ou cantonaux. Peuvent adhérer tous ceux ayant pris part à la guerre d’Algérie, aux combats du Maroc et de Tunisie, leurs veuves, ascendants et orphelins ainsi que les pupilles de la Nation.

Elle est divisée en 6 commissions :

– revendication

– effectifs

– juridique

– GAJE (commission mémoire)

– mutuelle

– presse

Sur 43 communes

64 adhérents élus au comité départemental.

Seulement 12 représentants participent  à la commission  GAJE

Au sein de la Fédération, cette commission œuvre pour que la jeunesse puisse s’épanouir dans un monde où la paix restera acquise à jamais.

Composée d’une vingtaine de membres d’horizons les plus divers, ses relations permanentes et constructives avec la Direction du Patrimoine, de la Mémoire et des Archives du Secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants ainsi qu’avec le Ministère de l’Education Nationale soulignent le crédit qu’il convient d’accorder à la mission de cette commission.

– Apporter aux jeunes, qui sont l’avenir de la France, les chaînons essentiels de la mémoire, le message d’une génération qui a subi un passé douloureux et veut pour les générations montantes, bâtir un avenir de paix, de compréhension, de fraternité. Sensibiliser la jeunesse sur un problème si déterminant pour son avenir.

– œuvrer pour un enseignement correct de la Guerre d’Algérie désormais aux programmes des classes de Terminales, 3ème et CM2.

– rendre hommage aux 30 000 soldats français morts ainsi qu’aux victimes civiles de la Guerre d’Algérie, des combats de Tunisie et du Maroc.
C’est le sens de notre action pour l’institution par l’Etat d’une Journée Nationale du Souvenir et du Recueillement le 19 mars : « Se souvenir pour préserver l’avenir« .

(source : http://www.fnaca.org/page.asp?IDPAGE=298)

Dans le Val de Marne, deux  membres se sont  consacrés depuis le début 1990 à la recherche des Morts pour la France (MPLF). D’autres ont choisi la présentation de l’exposition, la presse pour la rédaction des articles, ou  la recherche des unités et des photos des lieux de conflits.

Un membre architecte s’est occupé de la conception et de la réalisation d’un mémorial situé devant la préfecture.

Tous des bénévoles !

N°2 : RECHERCHES DANS LE VAL DE MARNE :

        A – SUR LES MONUMENTS AUX MORTS :

Nous avons commencé par étudier nos propres communes, en recensant les personnes inscrites nées entre 1928 et 1942. Les morts en Indochine étaient inscrits sous ceux de la deuxième guerre mondiale. Dans un deuxième temps nous avons incorporé les militaires de carrière et les cadres rappelés de la deuxième réserve (beaucoup de pertes dans l’encadrement pendant ce conflit)

       B – DANS LES CIMETIERES :

La recherche fut laborieuse. Les morts pour la France enterrés dans les tombes familiales, n’étaient pas répertoriés. Nous avons visité chaque division en notant l’allée et le numéro dans l’alignement et vérifié s’il venait d’Afrique du Nord.

Deux conservatrices ont été très compréhensives (Thiais et Bagneux)

      C-  DANS LES MAIRIES :

Certains chefs de service de l’état civil nous ont refusé l’entrée de leur bureau.

Dans un premier temps, la fastidieuse lecture page à page, nous a déconcertés. Dans un second temps nous avons consulté en fin de registres la liste des transcriptions venant d’Afrique du Nord.

La rédaction était différente selon la commune du lieu de décès. La mention Mort pour la France qui devait être en marge de l’acte était dans certains cas dans la description du décès sans guillemets et parfois écrite en petits caractères.

Merci Claude – A suivre

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Classé dans Histoire, Val de Marne