Archives mensuelles : janvier 2018

31 janvier 1808 – Baron Rodier Salièges – CHARENTONNEAU

1808 – Domaine de Charentonneau

Le baron Rodier Salièges devint acquéreur du domaine de Charentonneau le 31 janvier 1808. Il fut arrondi à diverses reprises, jusqu’à devenir plus étendu qu’il ne l’avait jamais été. Afin de faire disparaître les dernières enclaves, son possesseur acquit en 1810 deux pièces de terre sises à l’entrée de l’avenue en bordure de la route, de sorte que les clôtures, murs et haies, établies quelques années après, enfermèrent près de 200 hectares d’un seul tenant.

A la mort de M. Rodier, ses héritiers, MM. Pelet de la Lozère, Ravault et Rodier, le firent vendre sur licitation. M. Grimoult en acquit la plus grande partie, notamment celle close, le 17 août 1833 ; il a appartenu depuis à ses descendants, la famille Jouët-Pastré.

D’après – Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort

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31 janvier — Magazinimag

via 31 janvier — Magazinimag

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Les Vétérinaires d’Alfort. École Nationale Vétérinaire d’Alfort (1765-1965)

Extrait de « Quelques souvenirs des deux cents ans passés de l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort (1765-1965) ». Deuxième centenaire 1765-1967. Par le professeur C. BRESSOU. Membre de l’Institut. Directeur honoraire de l’École Vétérinaire.

  

BOURGELAT, Claude (1712-1779)

CHABERT, Philibert (1737-1814)

RENAULT, Thomas-Eugène-Eloi (1815-1863)

BOULEY, Henri-Marie (1814-1885)

NOCARD, Edmond-Isidore-Etienne (1850-1903)

RAMON, Gaston-Léon (1886-1964)

 

Page 9

BOURGELAT, Claude (1712-1779)

Ecuyer, avocat. Fondateur des deux premières Ecoles Vétérinaires et créateur de la médecine animale scientifique. Auteur de plusieurs ouvrages sur la morphologie du cheval, l’art vétérinaire et l’équitation ; il a collaboré à l’Encyclopédie méthodique. Membre correspondant de l’Académie des Sciences. Membre associé de la Société Royale d’Agriculture.

 

Page 13

CHABERT, Philibert (1737-1814)

Professeur et Directeur de l’École d’Alfort. Inspecteur Général des Ecoles Vétérinaires. Auteur des premiers ouvrages vétérinaires sur le charbon et les maladies vermineuses des animaux. Membre correspondant de l’Académie des Sciences et de la Société Royale d’Agriculture.

CHABERT  Philibert,

o 1737.01.06  Lyon – 69,

† 1814.09.09  Maisons-Alfort – 94

Page 24

RENAULT, Thomas-Eugène-Eloi (1815-1863)

Élève à l’École d’Alfort, puis professeur et Directeur de cette même École. Inspecteur Général des Écoles Vétérinaires. Pathologiste et clinicien de grand renom, ses travaux se rapportent aux maladies sporadiques et épidémiques (gangrène, typhus, morve), à l’hygiène, à la médecine légale et à la jurisprudence vétérinaire. RENAULT donna une impulsion nouvelle à l’enseignement vétérinaire en le rapprochant davantage de l’enseignement médical : son action en faveur de la prospérité de l’Ecole d’Alfort et du prestige professionnel fut considérable. Membre correspondant de l’Académie des sciences, Membre de l’Académie de Médecine et de la société Nationale et Centrale d’Agriculture. Fondateur de la société de Médecine Vétérinaire (Académie Vétérinaire).

Page 28

BOULEY, Henri-Marie (1814-1885)

Issu d’une famille de vétérinaires parisiens, élèves de l’Ecole d’Alfort, fut professeur à cette Ecole, au Muséum National d’Histoire Naturelle et Inspecteur général des Ecoles Vétérinaires. Clinicien et opérateur réputé, il fut un enseignant prestigieux, à la pensée claire, au verbe éloquent et persuasif. Ses ouvrages, ses leçons sur « La Nature vivante de la contagion », ses chroniques au « Recueil de Médecine Vétérinaire » qu’il anima durant près de 50 ans, sont des modèles de netteté, de simplicité de démonstration scientifique.

Homme de coeur et de caractère, passionné de vérité, il fut le défenseur enflammé de PASTEUR et de ses découvertes, comme son Ecole et de sa profession.

  1. BOULEY fut membre et président de l’Académie des Sciences, membre de l’Académie de Médecine et la Société Nationale et Centrale d’Agriculture, fondateur de la Société Centrale de Médecine Vétérinaire (Académie Vétérinaire).

Page 31

NOCARD, Edmond-Isidore-Etienne (1850-1903)

Élève de l’École d’Alfort. Professeur et Directeur de cette École, collaborateur de PASTEUR et de ROUX. Fut un des premiers ardents vétérinaires pastoriens. Son rôle dans la production des sérums antidiphtérique et antitétanique, dans l’étude de la péripneumonie bovine, de la fièvre aphteuse, de la tuberculose, du choléra a été déterminant. Il fut le fondateur du Laboratoire créé à Alfort pour l’étude de la fièvre aphteuse. Membre de l’Académie Vétérinaire.

NOCARD  Edmond,

o 1850.01.29  Provins – 77,

† 1903.08.02  Saint-Maurice – 94

Page 35

RAMON, Gaston-Léon (1886-1964)

Diplômé de l’École d’Alfort, a fait toute sa carrière à l’Institut Pasteur de Paris, dont il devient Directeur en 1940. Microbiologiste et immunologiste de valeur exceptionnelle, il trouva successivement: la floculation, les anatoxines, les substances adjuvantes de l’immunité et le principe de vaccinations associées. Ces découvertes, d’un intérêt capital tant sur le plan théorique que sur la plan pratique, ont eu des conséquences considérables dans la prévention des maladies infectieuses de l’homme et des animaux et profondément bouleversé les méthodes prophylactiques notamment contre la diphtérie et le tétanos. Il fut Directeur de l’Office International des Epizooties, Membres de l’Académie des sciences, des Académies de médecine et de Chirurgie, Membre de l’Académie Vétérinaire, il peut-être considéré comme une des gloires de la science médicale de la première moitié de ce siècle.

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GREVAT François Grévin décédé le 31 janvier 1917

GREVAT François Grévin : né le 26/11/1885 à Saint-Jean d’Aulps Haute-Savoie (74) Rhône-Alpes — Fils de Félix, Agriculteur, 51 ans et de FAVRE Josèphe, Ménagère, 34 ans, acte 38 — Recrutement ; au corps — Décédé à Maisons-Alfort le 31/1/1917 Maisons-Alfort — marié le 12/02/1910 à GABRIEL Honorine Louise à Paris (7) — Figure sur : MAM —

Pas de Fiche MDH
Fiche MGW GREVAT François Guérin


Les études du CGMA sur ce blog :

Retrouver la fiche relative aux soldats morts pendant la Grande Guerre
Grande Guerre – Morts de la commune – version octobre 2014
Maisonnais figurant sur Memorial GenWeb
Morts de la commune pendant la Grande Guerre
Vétérinaires de l’ENVA de la Grande Guerre

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Nés un 31 janvier à Maisons-Alfort de 1792 à 1901

Nés un à MA

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Consulter aussi le site du CGMA http://td-nmd-cgma.monsite-orange.fr/index.html

Relevés dans les Registres d’état civil de naissance

Date                                Nom    Prénoms

1812.01.31 MATHE Julie Germaine
1892.01.31 MERIGOT Germaine Louise
1884.01.31 NOEL Pierre
1870.01.31 PETIT Antoinette Joséphine
1806.01.31 PILLIER Magloire Armand
1899.01.31 POCQUET André Edouard
1856.01.31 POTOR Jacques Auguste
1878.01.31 RATEAU Etienne Adolphe
1893.01.31 ROBERT Alice Adèle
1879.01.31 RONDEAU Edouard
1891.01.31 ROULIER Joseph François né DEMANGE (légitimé)
1870.01.31 ROUMIER Jeanne
1894.01.31 TALVAT Marthe Antoinette
1879.01.31 THEVEAU André
1879.01.31 VANOVERSCHELDE Elisa Eugénie (reconnaissance)
1882.01.31 VICTOR Emilie Eugénie
1883.01.31 VILLARD Blanche Eugénie

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La Marne à Charentonneau (Maisons-Alfort)

Mardi 30 janvier 2018


Lundi 29 janvier 2018


Dimanche 28 janvier 2018


Samedi 27 janvier 2018


Vendredi 26 janvier 2018


Jeudi 25  janvier 2018


Dimanche 21  janvier 2018


 

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1741 – Bail des terres de la cure de Maisons

1741 – Bail des terres de la cure de Maisons

SERIE GG

CULTES.- INSTRUCTION PUBLIQUE.- ASSISTANCE PUBLIQUE

Clergé, comptes et inventaires de la fabrique

Baux des terres appartenant à la cure de Maisons 1741-XVIIIe s.

La pièce  41 :

GG41  Bail de terres de la cure de Maisons          30 janvier 1741

 

Répertoire numérique des Archives – E-Dépôt

Une partie des archives anciennes et modernes est déposée

aux archives départementales du Val-de-Marne en série E-dépôt

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30 janvier 1910 – Moïse

1910 – Moïse

Du 31 janvier au 2 février 1910, le Capitaine (des pompiers), enfin soulagé, note que les eaux sont stationnaires mais que ses hommes restent mobilisés pour ravitailler les rares obstinés qui se sont refusés à évacuer leurs maisons dans les quartiers les plus inondés et édifier des passerelles pour permettre à ceux des zones relativement préservées de sortir de chez eux pour se ravitailler sans marcher dans des rues transformées en égouts. L’École vétérinaire de Maisons Alfort s’avère aussi un haut lieu de la résistance. Installé sur 10 hectares au confluent de la Seine et de la Marne, le bâtiment n’est pas submergé, mais isolé sur une presqu’île battue par les flots. Heureusement, « Véto » possède son puits et son réservoir, une usine de chauffage et une centrale électrique. L’école a ses stocks alimentaires et pourrait même, au besoin, se nourrir avec son bétail sur pied puisqu’elle dispose d’un atelier d’équarrissage. Dès le 24 janvier, le directeur a suspendu les cours et demandé aux élèves et professeurs volontaires d’organiser un centre de secours. « L’arche de Noé » abritera jusqu’à deux cent soixante réfugiés, sans compter les animaux domestiques et les têtes de bétail que les sinistrés lui confient avant de fuir vers Paris. « Véto », dotée de lignes téléphoniques de campagne installées par le génie, sert aussi de basse stratégique pour une cinquantaine d’artilleurs, leurs chevaux et prolonges, une centaine de marins avec leurs canots et des fantassins dépêchés pour monter la garde autour du camp. Au terme du siège, la communauté du château fort arrose même un heureux événement : une réfugiée accouche le 30 janvier 1910 d’un bébé… aussitôt baptisé Moïse.

Source : Paris sous les eaux ! De Choisy-Le-Roi à Asnières Chronique d’une inondation

Jean-Michel LECAT et Michel TOULET – Editions OUEST-FRANCE

Moïse ensuite se maria à Alfortville.

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30 janvier 1688 – Sieur PETITPAS

Du samedy trentième jour de janvier, se décharge ledit comptable de 18 livres 15 sols.

Savoir : 8 livres pour un agneau donné au sieur Petitpas, pour le prier d’aller chez mondit seigneur l’intendant lui recommander le bon droit :

D’après  Amédée Chenal Maire de Maisons-Alfort

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30 janvier 1997 – Jean CONSTANTIN

CONSTANTIN Jean († Créteil, 1997). Auteur Compositeur Interprète.

o 9 février 1923, Paris XVII

x Lucienne Marie Madeleine C.

30 janvier 1997, Créteil (Val-de-Marne)

Une longue moustache gauloise qui tombe sur un ventre rond, un crâne à la Yul Brynner, les caricaturistes ont de quoi faire. La personne même de Jean Constantin est un spectacle en soi. Ce n’est pas un chanteur, plutôt un chansonnier qui tape sur un piano; mais il ne faudrait pas que le côté rigolard de Jean Constantin nous cache son autre muse, celle des heures tendres. Quand il raconte Ma Gigolette, l’émotion passe.

Dictionnaire de la Chanson Française,

Pascal Sevran

 Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne

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30 janvier 1879 – Patrice de MAC-MAHON

2e Président de la IIIe République du 24 mai 1873 au 30 janvier 1879.

———-
Patrice de MAC-MAHON (1808-1893) est un militaire, ce monarchiste deviendra le deuxième président de la IIIe république. Il est élu pour ses convictions légitimistes. Une nouvelle constitution est votée le 21 février 1875. La IIIe république (encore provisoire) est dotée d’une chambre désignée au suffrage universel et d’un Président élu pour sept ans, rééligible ayant pouvoir de dissoudre la Chambre avec l’aide du Sénat. Patrice Marie Edmé Maurice de Mac-Mahon use de cette prérogative le 25 juin 1877. Sommé par Gambetta « de se soumettre ou de se démettre », Mac Mahon démissionne le 30 janvier 1879.

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30 janvier 1910 – Moïse (sauvé des eaux de la Marne)

30 janvier 1910 – Moïse

Du 31 janvier au 2 février 1910, le Capitaine (des pompiers), enfin soulagé, note que les eaux sont stationnaires mais que ses hommes restent mobilisés pour ravitailler les rares obstinés qui se sont refusés à évacuer leurs maisons dans les quartiers les plus inondés et édifier des passerelles pour permettre à ceux des zones relativement préservées de sortir de chez eux pour se ravitailler sans marcher dans des rues transformées en égouts.L’École vétérinaire de Maisons Alfort s’avère aussi un haut lieu de la résistance. Installé sur 10 hectares au confluent de la Seine et de la Marne, le bâtiment n’est pas submergé, mais isolé sur une presqu’île battue par les flots. Heureusement, « Véto » possède son puits et son réservoir, une usine de chauffage et une centrale électrique. L’école a ses stocks alimentaires et pourrait même, au besoin, se nourrir avec son bétail sur pied puisqu’elle dispose d’un atelier d’équarrissage. Dès le 24 janvier, le directeur a suspendu les cours et demandé aux élèves et professeurs volontaires d’organiser un centre de secours. « L’arche de Noé » abritera jusqu’à deux cent soixante réfugiés, sans compter les animaux domestiques et les têtes de bétail que les sinistrés lui confient avant de fuir vers Paris. « Véto », dotée de lignes téléphoniques de campagne installées par le génie, sert aussi de basse stratégique pour une cinquantaine d’artilleurs, leurs chevaux et prolonges, une centaine de marins avec leurs canots et des fantassins dépêchés pour monter la garde autour du camp. Au terme du siège, la communauté du château fort arrose même un heureux événement : une réfugiée accouche le 30 janvier 1910 d’un bébé… aussitôt baptisé Moïse.

Source : Paris sous les eaux ! De Choisy-le-Roi à Asnières Chronique d’une inondation

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30 janvier 1910 – Moïse (sauvé des eaux)

30 janvier 1910 – Moïse

Du 31 janvier au 2 février 1910, le Capitaine (des pompiers), enfin soulagé, note que les eaux sont stationnaires mais que ses hommes restent mobilisés pour ravitailler les rares obstinés qui se sont refusés à évacuer leurs maisons dans les quartiers les plus inondés et édifier des passerelles pour permettre à ceux des zones relativement préservées de sortir de chez eux pour se ravitailler sans marcher dans des rues transformées en égouts.L’École vétérinaire de Maisons Alfort s’avère aussi un haut lieu de la résistance. Installé sur 10 hectares au confluent de la Seine et de la Marne, le bâtiment n’est pas submergé, mais isolé sur une presqu’île battue par les flots. Heureusement, « Véto » possède son puits et son réservoir, une usine de chauffage et une centrale électrique. L’école a ses stocks alimentaires et pourrait même, au besoin, se nourrir avec son bétail sur pied puisqu’elle dispose d’un atelier d’équarrissage. Dès le 24 janvier, le directeur a suspendu les cours et demandé aux élèves et professeurs volontaires d’organiser un centre de secours. « L’arche de Noé » abritera jusqu’à deux cent soixante réfugiés, sans compter les animaux domestiques et les têtes de bétail que les sinistrés lui confient avant de fuir vers Paris. « Véto », dotée de lignes téléphoniques de campagne installées par le génie, sert aussi de basse stratégique pour une cinquantaine d’artilleurs, leurs chevaux et prolonges, une centaine de marins avec leurs canots et des fantassins dépêchés pour monter la garde autour du camp. Au terme du siège, la communauté du château fort arrose même un heureux événement : une réfugiée accouche le 30 janvier 1910 d’un bébé… aussitôt baptisé Moïse.

Source : Paris sous les eaux ! De Choisy-le-Roi à Asnières Chronique d’une inondation

Jean-Michel LECAT et Michel TOULET – Éditions OUEST-FRANCE

Moïse ensuite se maria à Alfortville.


 

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Article du jour (372) : Acte de baptême écrit par Chantal, le 29 janvier 2018

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Le samedy quatorzième jour de juillet audit
an. A été baptisé et tenu sur les fonts de bapte
me par nous vicaire soussigné, un Garçon
né de cette nuit, de marie brohier fileuse
de Laine de cette paroisse, et d’un père inconnu.
Co[mme] il nous La été attesté par jeanne de Gaule
qui nous a presente Ledit enfant, auquel
nous avons donné le nom de bonaventure
Laditte jeanne de Gaule a signé avec nous.
[signatures : r.degollo a.legros (illisible)vicaire]



 

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29 janvier 1872 – William SAURIN

SAURIN William (o Saint-Mandé, 1872). Industriel. An

Emmanuel, Adolphe William Seurin dit William Saurin

o 29 janvier 1872, Saint-Mandé (Val-de-Marne)

x 19 juillet 1898, Paris XIX

Marie Louise  Elisabeth Léger

Seurin Emmanuel, Adolphe, William dit William Saurin – Ce grand industriel de la conserve alimentaire est né à Saint-Mandé le 29 janvier 1872 au 26 de la Grande-Rue. Il n’est pas inintéressant de montrer en quelques lignes ce qu’a été la destinée d’une grande marque alimentaire française dont le créateur fut, au siècle dernier, notre concitoyen. Représentant en confiserie, William épouse, en 1914, une de ses clientes Marie Léger, dont l’oncle Emile Moitrier tient un commerce d’épicerie de luxe rue de Châteaudun à Paris. Il en devient le gérant et, sous sa houlette et celle de Marie, le commerce prospère. Quand Émile Moutrier meurt en 1908, les deux époux reprennent le magasin et créent la marque William Saurin. Deux ans plus tard, William ouvre sa première usine, rue Saint-Lazare à Paris. On y fabrique toutes sortes de charcuteries fines et de pâtés frais et en conserve. C’est après la fin de la Première Guerre mondiale que naissent les trois grands classiques de la maison : cassoulet, petit salé, et bœuf bourguignon, en boîtes de conserve. En 1926, l’usine de la rue Saint-Lazare étant devenue trop petite, la fabrique de conserves est transférée dans le centre ville de Lagny (Seine-et-Marne). Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, la Société poursuit son essor, tout en gardant son caractère artisanal.

Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne

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29 janvier 1898 – Emprunts de la commune de Maisons-Alfort

1903 – Emprunts. – Quatre emprunts sont actuellement en cours de remboursement :

4° Le quatrième emprunt, s’élevant à 90.000 francs, a été réalisé, en vue de travaux divers, à la Caisse des dépôts et consignations, conformément à une autorisation préfectorale du 29 janvier 1898, au taux de 4 fr. 60 %. Il est remboursable en 20 annuités de 6.351 fr. 46 chacune. Le montant du service des intérêts et des frais de commission, pendant la période complète amortissement, est de 37.029 fr. 20.

Extrait de État des communes à la fin du XIXe siècle (Maisons-Alfort) 1904

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Inondations de 1876 à Maisons-Alfort

*

1876 – La nouvelle Constitution, qui chargeait les conseils municipaux d’élire chacun un délégué pour l’élection des sénateurs, eut pour la première fois son application en 1876. M. Dandalle fut élu.

Son monument, dans le cimetière, porte gravé cette mention : Premier délégué sénatorial.

Une inondation, plus terrible que toutes les précédentes, vint couvrir Alfortville et les parties basses de Maisons et d’Alfort.

A Maisons, il y avait de l’eau jusque sur la route de Villeneuve, la place de la Gare en était couverte ; à Alfort, la rue des Deux-Moulins était devenue un torrent et les quais disparaissaient sous l’eau. La rue du Pont d’Ivry était submergée depuis le carrefour d’Alfort jusqu’au bas du pont. Non seulement les terrains, mais les rues d’Alfortville étaient inondées.

Nul doute que si le chemin de fer et certains remblais n’eussent pas existé, la Marne, retrouvant ce qu’on dit être son ancien lit, ne fût venue se jeter dans la Seine au-dessus de Maisons, comme en 1836, date où, d’après un ancien, on pêchait au bas des vignes de l’Echat, des poissons énormes.

Pour venir en aide aux sinistrés, il fut fait des souscriptions dans plusieurs journaux, notamment dans le Figaro et le Rappel ; le conseil vota 2 000 francs.

Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, vint sur place se rendre compte de l’importance des dégâts et laissa également une grosse somme.

On dit à Alfortville, mais nous n’en croyons rien, que c’est à cette occasion que fut prononcé le discours fameux : Que d’eau ! Que d’eau !

Le terrain sur lequel devait être édifiée l’école était lui-même recouvert de 1m, 85 d’eau.

La vitalité d’Alfortville était si grande, qu’à peine cette eau retirée, on recommençait à construire, comme s’il ne se fût rien passé d ‘extraordinaire.

Ici commence l’ère des grands projets et des discussions orageuses. Un de ces projets prévoit une dépense de 484 970 francs, un autre 508 536 francs ; tous deux comportaient un groupement de travaux de toutes sortes ; ni l’un ni l’autre ne fut exécuté en entier.

*

Extrait de : Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours par Amédée CHENAL Maire de Maisons-Alfort – 1898

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Que d’eau, que d’eau !

1876 – La nouvelle Constitution, qui chargeait les conseils municipaux d’élire chacun un délégué pour l’élection des sénateurs, eut pour la première fois son application en 1876. M. Dandalle fut élu.

Son monument, dans le cimetière, porte gravé cette mention : Premier délégué sénatorial.

Une inondation, plus terrible que toutes les précédentes, vint couvrir Alfortville et les parties basses de Maisons et d’Alfort.

A Maisons, il y avait de l’eau jusque sur la route de Villeneuve, la place de la Gare en était couverte ; à Alfort, la rue des Deux-Moulins était devenue un torrent et les quais disparaissaient sous l’eau. La rue du Pont d’Ivry était submergée depuis le carrefour d’Alfort jusqu’au bas du pont. Non seulement les terrains, mais les rues d’Alfortville étaient inondées.

Nul doute que si le chemin de fer et certains remblais n’eussent pas existé, la Marne, retrouvant ce qu’on dit être son ancien lit, ne fût venue se jeter dans la Seine au-dessus de Maisons, comme en 1836, date où, d’après un ancien, on pêchait au bas des vignes de l’Echat, des poissons énormes.

Pour venir en aide aux sinistrés, il fut fait des souscriptions dans plusieurs journaux, notamment dans le Figaro et le Rappel ; le conseil vota 2 000 francs.

Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, vint sur place se rendre compte de l’importance des dégâts et laissa également une grosse somme.

On dit à Alfortville, mais nous n’en croyons rien, que c’est à cette occasion que fut prononcé le discours fameux : Que d’eau ! Que d’eau !

Le terrain sur lequel devait être édifiée l’école était lui-même recouvert de 1m, 85 d’eau.

La vitalité d’Alfortville était si grande, qu’à peine cette eau retirée, on recommençait à construire, comme s’il ne se fût rien passé d ‘extraordinaire.

Ici commence l’ère des grands projets et des discussions orageuses. Un de ces projets prévoit une dépense de 484 970 francs, un autre 508 536 francs ; tous deux comportaient un groupement de travaux de toutes sortes ; ni l’un ni l’autre ne fut exécuté en entier.

Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours. Par Amédée CHENAL – Maire de Maisons-Alfort – 1898

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29 janvier 1652 – Claude Le Peletier, seigneur d’Ablon

Claude Le Peletier, seigneur d’Ablon, de Montmélian, de Morfontaine, est un homme d’État français né à Paris en juin 1631 et mort à Paris le 10 août 1711.

D’abord conseiller au Châtelet, il fut admis, le 29 janvier 1652, comme conseiller au Parlement de Paris, où il devint, en 1662, président de la cinquième chambre des enquêtes. Il est le fils de Louis Le Peletier, secrétaire du roi en la grande chancellerie, et de Marie Leschassier, petite-fille de l’humaniste Pierre Pithou.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Le_Peletier

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29 janvier 1974 – Jane CHACUN

CHACUN Jane, († Créteil, 1974). Interprète

o 12 novembre 1890, Concarneau.

x Jules Auguste Breux

29 janvier 1974, Créteil (Val-de-Marne).

Son acte de décès indique bien comme lieu de naissance Concarneau.

Quelques mois avant de mourir, la reine incontestée de la chanson musette chantait encore dans les bistrots de Saint-Maur. Quand on a passé son existence sous la boule lumineuse des dancings parisiens on ne s’en va pas sans lever son verre à la santé des gens du peuple.

Jane Chacun aura chanté la vie comme on ne l’imagine pas dans   » les beaux quartiers  » ceux qui se souviennent avoir eu 20 ans en l’écoutant ne guériront Jamais de leur jeunesse.

Dictionnaire de la Chanson Française, Pascal Sevran.

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Lire aussi : Ma rencontre avec Jane CHACUN

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