Archives quotidiennes : 24 mars 2016

Le coin des adhérents (0023) : 22 mars 2016

Mardi 22 mars – Permanence du CGMA M18.

(107 avenue Gambetta derrière le bâtiment.) de 14h à 16h.
10 présents, 33 adhésions pour la saison 2015-2016
Moyenne 12,9 adhérents pour les permanences du mardi
Nous étions 10 adhérents a participer à la visite du Musée de Nogent

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Une histoire des studios dans le Val-de-Marne
Du 2 février 2016 au 31 mai 2017
Le territoire du Val-de-Marne occupe une position privilégiée dans l’histoire du cinéma. Trois studios lui ont donné un rayonnement international : Joinville, Saint-Maurice et Bry-sur-Marne.
Entre 1910 et 1970, le cinéma réalisé à Joinville est le plus représentatif du cinéma français, atteignant jusqu’à 40 % de la production nationale. « L’Argent », film muet de Marcel L’Herbier y est tourné. Deux ans plus tard, « Chiqué » de Pierre Colombier est le premier film « parlant » réalisé en France. Les années 1930 sont marquées  par le  tournage des « Misérables » de Raymond Bernard et la personnalité de Marcel Carné qui illustre le mouvement du « réalisme poétique » (« Quai des brumes », 1938). Joinville est encore le lieu de tournage des « Enfants du Paradis » et de « French Cancan » de Jean Renoir. Les studios sont démolis en 1991.
En 1930, la société américaine « Paramount » s’installe dans les studios de Saint-Maurice et construit des studios équipés pour le cinéma parlant. On y tourne des plans raccords sonores pour des films tournés aux Etats-Unis, puis des films destinés à l’Europe. C’est à Saint-Maurice qu’est tourné en grande partie « Marius », d’après la pièce de Marcel Pagnol (1931). « La Belle et la Bête », de Jean Cocteau est tourné en 1946. La même année, « Martin Roumagnac » est réalisé. « La Traversée de Paris » de Claude Autant-Lara (1956), évoque la débrouille en temps de guerre. Le dernier grand film tourné à Saint-Maurice est « La Folie des grandeurs » de Gérard Oury (1971). Les studios ferment peu après.
Les studios de Bry-sur-Marne, construits par la Société Française de Production, sont inaugurés en 1987. Leur activité est mixte : cinéma et télévision. « L’Odeur de la papaye verte », « Un long dimanche de fiançailles », « Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec », « Carnage » sont tournés sur place car le site possèdes des fonctionnalités optimales. Les objets accumulés pour des centaines de tournage constituent une collection exceptionnelle pour l’histoire du cinéma.
Le réalisateur de films d’animation Ladislas Starewitch (1882-1965) est représenté avec quelques-unes de ses marionnettes et la diffusion de films, sur borne. Ce cinéaste de génie d’origine polonaise s’est installé à Fontenay-sous-Bois en 1924 où il a travaillé dans son propre studio. Ses films sont des bijoux d’humour et d’esthétique.
L’exposition montre des photographies, journaux, affiches et objets issus de collections publiques et privées.
Dossier de presse de l’exposition La Fabrique du cinéma

Musée de Nogent 36, boulevard Gallieni 01 48 75 51 25
2ème étage (par l’escalier extérieur)
– Mardi, mercredi, jeudi : de 14h à 18h.
– Samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h.
– Dimanche de 14h à 18h (sauf jours fériés).

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L'assistance

L’assistance

Projection d’un film de Marcel CARNE (20 ans) : Nogent Eldorado du dimanche (1929)

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Les anciens studios de Saint-Maurice

Ces studios proches de Maisons-Alfort sont connus de quelques adhérents visiteurs

En 1930, la Paramount Pictures rachète à la société Louis Aubert un ensemble de remises, et construit des studios équipés pour le cinéma parlant. On y tourne d’abord des plans raccords sonores pour des films tournés aux USA, puis des films nouveaux destinés à l’Europe. À une époque où le doublage n’existait pas encore, le film était tourné, dans les mêmes décors, avec autant de distributions d’acteurs qu’il y avait de versions.
Les films ; Les Visiteurs du soir (Marcel Carné, 1942), Le Baron fantôme (Serge de Poligny, 1942), La Belle et la Bête (Jean Cocteau, 1946), La Traversée de Paris (Claude Autant-Lara, 1956), Le Président (Henri Verneuil, 1960), La Folie des grandeurs (Gérard Oury, 1971).
En 1971, à la suite d’un incendie, les studios disparaissent. Le terrain est désormais occupé par un ensemble d’immeubles d’habitations et de bureaux construit en 1975, le « Panoramis ».

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Contact : cgma94@yahoo.fr
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Classé dans Permanences

Portrait d’Henri PERROT

PERROT André

Henri PERROT est né le 8 janvier 1898 dans la commune de Balledent dans le département de de la Haute-Vienne (87) …

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Classé dans Centenaire MA, Guerre 14-18, Maisons-Alfort

Luxembourg : Conseil d’État, les archives en ligne

Archives Conseil d'état

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Dans le souci de faciliter l’accès aux sources historiques originales, les Archives nationales de Luxembourg (ANLUx) en collaboration avec le Conseil d’État ont mis en ligne sur www.anlux.lu plus de 220.000 pages d’archives en provenance du Conseil d’État du Grand-Duché de Luxembourg. Ces dossiers datant de 1856 à 1940 reprennent les avis et décisions du Conseil sur tous les sujets traités aussi bien du point de vue national qu’international et illustrent son fonctionnement interne.

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