Archives quotidiennes : 9 mars 2016

19 juillet 1723 – Enterrement d’Antoine Marie HUET

Merci à Jacques-Perrot qui a transmis ce document

registres paroissiaux de Saint-Remi de Maisons

           Le 19 juillet 1723

1793le 19 juillet +Antoine Marie HUET

Ent[errement]

Antoine Marie

huet

 

Le dïx neuf Juillet 1723, est decedé et le

vintieme dud[it] mois a esté Inhumé dans leglise

[rature] en presence des tesmoins soussignés

Antoine Marie huet agé d un an ou Environ

fils de M[aîtr]e Charles huet Receveur de la seig[neurie]

de ce lieu et Jeanne G…… Bouffé( ?) ses pere

et mere     rature approuvee

 

MOREAU vicaire                                     COUSTERON curé

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Blog du jour (107) : Hautes-Alpes insolites, Théodore et Félix.

Berthalon les insoumis des Balmes

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Dans la montagne, au-dessus de Freissinières, il y a bien longtemps que les marmottes ne sifflent plus au passage des deux frères et l’aigle royal les regarde avec respect du haut de son grand ciel bleu. Les deux hommes qui se cachent là sont devenus familiers pour les animaux des alpages.

Car cela fait maintenant douze ans, ce mardi 11 janvier 1927, que Félix et Théophile Berthalon ont décidé, un soir de septembre 1914, de ne pas partir avec les autres sur le front de l’Est, cela fait douze ans qu’ils sont descendus du train qui les emmenait dans les Vosges, et qu’ils sont rentrés chez eux.

Insoumis selon les critères de l’armée, déserteurs au nom de la Bible, ils choisissent de suivre le précepte que leur ont appris leur père et leur oncle, qui se sont battus en 1870, leur faisant jurer de ne jamais prendre part à un conflit: « Tu ne tueras point ».

Et le 11 janvier 1927 à cinq heures du soir, les frères Berthalon …

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Article du jour (220) : GALLICA – WW1 Censure de la presse

Verdun quand la presse était censurée

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Contenu autorisé, contenu censuré

Le 21 février 1916, l’artillerie allemande déverse un million d’obus sur les lignes françaises. La bataille de Verdun vient de débuter. Mais en une du numéro du 22 février du Journal des débats politiques et littéraires, n’est publié que le communiqué officiel du 20 quant à la situation militaire. En dernière page, le communiqué de l’après-midi présente la version autorisée de la situation sur le front pour la journée du 21 : « Faible action des deux artilleries sur l’ensemble du front sauf au nord de Verdun où elles ont eu une certaine activité ». L’accès à l’information subit une double entrave, temporelle (la presse informe de la situation militaire d’après les communiqués officiels, qui souffrent des délais de transmission des informations au ministère de la Guerre, puis de rédaction et de diffusion) et institutionnelle (la censure militaire préventive a été acceptée [1] par les organes de presse et légiférée à l’été 1914).

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