Archives quotidiennes : 27 octobre 2013

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Le Cercle Généalogique de Maisons-Alfort fut créé en décembre 1997. Une trentaine d’adhérents se retrouvèrent, venant d’horizons différents et surtout faisant des recherches généalogiques dans toutes les Régions de France, et pour certains à l’étranger.

La diversité de ces recherches et des expériences a enrichi le cercle et ses adhérents.

Puis vinrent les premiers relevés patronymiques maisonnais :

En 1999,    le monument aux morts sis dans la cour de l’Hôtel de ville,

La stèle du cimetière,

Les noms inscrits dans l’Église Saint-Remi.

En 2001,    les relevés reprirent pour se concentrer sur les patronymes contenus dans les ouvrages tels ceux d’Amédée Chenal (1898), de l’AMAH (Les deux tomes de Mille ans d’Histoire à Maisons-Alfort paru à la fin du XXème siècle – et les brochures annuelles de L’AMAH).

Les tables décennales Maisonnaises, (1792-1901) enrichirent la base de données de patronymes. Le nom de PAPAMA (PAtrimoine PAtronymique Maisonnais) fut le nom de baptême de cette base de données informatisée.

En 2002 et 2003

Les premiers relevés des BMS, réalisés par le CEGD (1599-1662) rejoignirent le patrimoine recueilli en 2001.

Les adhérents continuèrent et multiplièrent leurs recherches au cours du des années 2002 et 2003, citons

–          relevés des naturalisations au 19ème et 20ème siècle.

–          relevés des rapatriés d’Allemagne en 1945.

–          relevés des Bulletins Municipaux.

–          relevés des patronymes dans les textes divers, (hors sources déjà citées ci-dessus) relatifs à Maisons-Alfort.

–          Et en cours, les relevés des inscriptions sur les tombes du cimetière 11  divisions déjà relevées – (Inventaire 2002-2203)

Le présent document Textes choisis – Maisons-Alfort (*) a été élaboré au fur et à mesure des découvertes du CGMA.

Les patronymes cités ont, eux aussi, rejoint les patronymes de PAPAMA.Le présent document, permet de compléter l’utilisation de PAPAMA, et de retrouver les références exactes dans le textes cités.

PAPAMA contient près de 100 sources et plus 70 000 fiches patronymiques.

   Joël BACQUER

Octobre 2003

(*) : une sélection de ces textes paraitra dans les jours à venir

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Inondations de 1876 à Maisons-Alfort

D’après Amédée CHENAL (1898) – Maire de Maisons-Alfort

L’assemblée communale :

Du 2-1-1875 au 21-1-1878.

Maire : Faitot puis Bouguignon.

Conseillers : Arthur Dandalle, Pierre Philippot, Albert Jouët, Guénot, Marlier, Imhoff, Auguste Léonard, Jean Porquet, Laruelle, Arsène Simon, Debrye, Léon Niellon, Bernard, Prosper Piot, Jean-Baptiste Faitot, Tellier, Lavergne, Bonnenfant, Pahier, Liévrard, Noël, Gallois

1876 – La nouvelle Constitution, qui chargeait les conseils municipaux d’élire chacun un délégué pour l’élection des sénateurs, eut pour la première fois son application en 1876. M. Dandalle fut élu.

Son monument, dans le cimetière, porte gravé cette mention : Premier délégué sénatorial.

Une inondation, plus terrible que toutes les précédentes, vint couvrir Alfortville et les parties basses de Maisons et d’Alfort.

A Maisons, il y avait de l’eau jusque sur la route de Villeneuve, la place de la Gare en était couverte ; à Alfort, la rue des Deux-Moulins était devenue un torrent et les quais disparaissaient sous l’eau. La rue du Pont d’Ivry était submergée depuis le carrefour d’Alfort jusqu’au bas du pont. Non seulement les terrains, mais les rues d’Alfortville étaient inondées.

Nul doute que si le chemin de fer et certains remblais n’eussent pas existé, la Marne, retrouvant ce qu’on dit être son ancien lit, ne fût venue se jeter dans la Seine au-dessus de Maisons, comme en 1836, date où, d’après un ancien, on pêchait au bas des vignes de l’Echat, des poissons énormes.

Pour venir en aide aux sinistrés, il fut fait des souscriptions dans plusieurs journaux, notamment dans le Figaro et le Rappel ; le conseil vota 2 000 francs.

Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République, vint sur place se rendre compte de l’importance des dégâts et laissa également une grosse somme.

On dit à Alfortville, mais nous n’en croyons rien, que c’est à cette occasion que fut prononcé le discours fameux : Que d’eau ! Que d’eau !

Le terrain sur lequel devait être édifiée l’école était lui-même recouvert de 1m, 85 d’eau.

La vitalité d’Alfortville était si grande, qu’à peine cette eau retirée, on recommençait à construire, comme s’il ne se fût rien passé d’extraordinaire.

Ici commence l’ère des grands projets et des discussions orageuses. Un de ces projets prévoit une dépense de 484 970 francs, un autre 508 536 francs ; tous deux comportaient un groupement de travaux de toutes sortes ; ni l’un ni l’autre ne fut exécuté en entier.

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