Archives quotidiennes : 16 avril 2018

Le 16 avril 1917, sept Maisonnais tués à l’ennemi

 

BONZON Henri : Caporal, 3 R de Marche de Tirailleurs, né le 23/10/1887 à Maisons-Alfort — Fils de Louis Charles, Valet de chambre, 32 ans et de MOUTON Jeanne, Femme de chambre, 28 ans, acte 135 — Recrutement ; Mat : 3141 Seine (75), Mat : 15763 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 La Neuville ?*? 3 possibilités – Secteur de-Neuville Marne (51) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié le 02/12/1911 à RIÈRE Juliette Marthe à Paris (17) — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

BOUCHER Eugène Hyacinthe : Soldat, 153 RI, né le 13/3/1896 à Le Tréport Seine-Maritime (76) — Fils de Fréderic Hyacinthe et de MONGRUEL Eugénie Valérie, acte 71 — Recrutement ; Mat : 3167 Seine 4B (75), Mat : 17538 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Secteur de Beaulne Baulne-en-Brie. Vendresse-Beaulne Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

GOURLET Mathurin François : Caporal, 2 RIC, né le 11/6/1887 à Riec-sur-Belon Finistère (29) — Fils de Jacques et de COATSALIOU Mère — Recrutement ; Mat : 622 Quimper (29), Mat : 01348 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Paissy (secteur) Paissy Aisne (2) — MPF MdH — Figure sur : MAM —

JACQUIN Louis Alexandre : Caporal, 46 RI, 3 Compagnie, né le 26/7/1882 à Maisons-Alfort — Fils de Raphaël Gustave, Coiffeur, 30 ans et de CAULINIE Margotte Georgina, sans profession, 21 ans, acte 182 — Recrutement ; Mat : 1887 Seine 4B (75), Mat : 013372 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Au bois des Buttes La-Ville-Aux-Bois-Lès-Pontavert Aisne (2) — MPF MdH — marié le 10/11/1913 à CHENAL Amélie Ernestine à Maisons-Alfort — Figure sur : MAM

ROLLÉ Marius Léon Auguste : Adjudant, 82 RI, né le 9/2/1891 à Paris (20) — Fils de Léon Georges et de RENAUD Alix Berthe Marie, acte 632 — Recrutement ; au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Juvincourt Juvincourt-et-Damary Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

SARDIN Louis Jacques Émile : Sergent, 1 Régiment Mixte de Zouaves et de Tirailleurs – 9 Cie – Venu du 1er Régiment de Zouaves, né le 1/5/1893 à Créteil (94) — Fils de Louis Émile, Maraîcher, et de MARSEILLE Marie Julie, Maraîchère, acte 31 — Recrutement ; Mat : 4146 Seine 4B (75), Mat : 16481 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Chemin des Dames à Beaulne & Chivy Baulne-en-Brie & Chivy-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

THOMAS Achille François : Soldat, 2 BCP, né le 10/8/1891 à Paris (12) — Fils de Edmé, Employé aux Chemins de Fer, 22 ans et de GOEUMET Félicie Anne, sans profession, 20 ans, acte 2035 — Recrutement ; Mat : 4878 Seine 4B (75), Mat 6614 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Sur l’éperon de Braye-en-Laonnois Braye-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié à à un fils — Figure sur : MAM Saint-Remi Livre d’Or-AN —

 

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Classé dans Guerre 14-18, Maisons-Alfort

16 avril 1957 – Jeune grand-père

Jean-Claude VEDIS du Maine-et-Loire né le 16 avril 1957 eut un petit-fils Gaëtan le 24 décembre 1990. 33 ans, 8 mois et 8 jours après.

Guiness

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Textes choisis Maisonnais (6) : Culte Marial

Extrait : pages 358 à 461 de :

La vie religieuse dans les campagnes parisiennes (1622-1695) par Jean Ferté.

Bibliothèque de la société d’Histoire Ecclésiastique de la France 1962


Culte MARIAL

 

Plus encore que le culte des saints, si vénérés soient-ils, le culte de la Vierge était profondément enraciné dans les campagnes parisiennes. Qu’on en juge plutôt par le grand nombre d’édifices religieux qui lui étaient consacrés dans les trois archidiaconés du diocèse : 62 églises paroissiales [1] 6 abbayes, 4 prieurés et ermitages, 14 chapelles de dévotion y étaient placés sous son patronage, sans compter les innombrables chapelles qui lui étaient dédiées dans les monastères et les églises paroissiales. La plupart de ces lieux de culte, Créés â la fin du Moyen-Age, témoignent du plein épanouissement que connut alors la dévotion mariale. Le petit nombre des fondations qui vinrent s’y ajouter  indiquerait-il qu’il y ait eu par la suite un refroidissement de cette dévotion ? Nous allons essayer d’en juger en étudiant les principales manifestations qu’elle revêtait au XVIIe siècle, tant dans les centres de pèlerinage que dans la vie paroissiale elle-même.

 

LES PÈLERINAGES DE LA VIERGE

Nombreux sont les pèlerinages à la Vierge, dans le diocèse de Paris. Points d’insertion privilégiés du culte marial, dans quelle mesure et sous quelle forme, ont-ils propagé ce culte ? L’attraction qu’ils exerçaient sur les populations et le caractère des manifestations qui s’y déroulaient nous expliqueront en partie cette influence. Ces lieux de pèlerinage ont gardé, pour la plupart, le caractère thaumaturgique auquel est due leur origine. Leur première catégorie de pèlerins comprend donc les malades et les souffrants, qui, venant implorer de la Vierge leur guérison, vénèrent son image et la source sacrée qui possède un miraculeux pouvoir.

Mais, en ces lieux où la Vierge semble se faire plus proche de tous les affligés, on vient lui recommander les besoins les plus variés. Encouragés par le clergé, les pèlerinages individuels ou collectifs s’y succèdent donc avec une affluence plus ou moins grande qu’explique le renom des sanctuaires vénérés.

Ainsi, celui de Notre-Dame de Blanc-Mesnil, n’attirait-il plus guère que les membres de la confrérie des changeurs et orfèvres de Paris qui venaient y faire leurs dévotions le 25 mars.

En d’autres lieux venaient uniquement les paroisses du voisinage. Au jour convenu elles s’y rendaient  en procession sous la conduite de leurs curés. La piété, hélas, ne gagnait pas toujours à de telles manifestations, surtout lorsque la longueur du trajet encourageait la dissipation. Qu’on en juge par les plaintes de Jean Jollain, curé d’Ivry, au sujet de la traditionnelle procession que ses paroissiens faisaient tous les mardis de Pâques, à la chapelle de Notre-Dame-des-Mèches de Créteil « distante de deux bonnes lieues et davantage ». Pour y parvenir, il leur fallait passer quatre fois la rivière, à scavoir deux fois la Seine et deux fois la Marne. Inévitablement, le bon ordre de la procession ne manquait pas d’en souffrir, car, « le bacq ne se trouvant pas quelque fois en estat de passer, il faut attendre à l’autre bout pour se pouvoir rejoindre, souvent il se trouve dans le mesme bacq des chevaux, des carrosses, des charrettes, mesme des personnes de différentes religions ou des libertins impies qui se rient et se mocquent… ». Enfin, au retour, il était d’usage de s’arrêter « à Maisons à la porte d’un cabaret, où l’on arbore la bannière et la croix, le chœur cesse, les chantres et autres boivent, mangent en pleine rue, aux dépens de l’Eglise, ce qui est tout à fait indécent et mesme scandaleux pour la religion, particulièrement dans un lieu aussi proche de Charenton qu’est ledit Maisons ».

De tels abus justifiaient la suppression de cette procession qui ne pouvait que nuire à la dévotion mariale. Le curé d’Ivry obtint d’autant plus aisément cette suppression, que les règlements du diocèse interdisaient toute procession à plus de deux lieues de l’église paroissiale. Cette sage décision destinée à préserver de tout scandale les manifestations collectives du culte marial, ne devait pas porter atteinte au rayonnement des sanctuaires les plus fréquentés. Ce rayonnement nous est attesté, en effet, tant par les travaux de construction et d’embellissement de ces sanctuaires, que par l’affluence des pèlerins qui les visitaient.

Ils venaient si nombreux à la petite chapelle de Notre-Dame-des-Anges que les religieux de Livry, qui, après la réforme de leur abbaye, avaient réussi à s’en faire concéder le service jugèrent bon de la démolir pour en faire édifier une autre plus vaste. La première pierre de cette chapelle fut posée le 14 septembre 1655 par M. de Nesmond, seigneur de Coubron et de Clichy, et le 8 septembre 1663, Nicolas Riotte prieur et grand vicaire de l’abbaye de Livry, la consacrait solennellement devant une grande affluence de peuple accouru de Paris et des environs pour assister à cette cérémonie. Le prieur ne manqua pas d’en profiter « pour exciter les fidelles à fréquenter ladite chapelle et y entretenir la dévotion envers la Sainte Vierge… »

Quelques années plus tard, la concession d’indulgences et l’érection d’une confrérie, devaient assurer le développement de ce pèlerinage sur lequel l’abbaye de Livry continua de veiller jusqu’à la Révolution.

 


Extrait : pages 358 à 461 de :

La vie religieuse dans les campagnes parisiennes (1622-1695) par Jean Ferté.

Bibliothèque de la société d’Histoire Ecclésiastique de la France 1962

[1]  Dans l’arcbidiaconé de Paris, 24 paroisses dans l’archidiaconé de Brie, 15 paroisses; dans l’archidiaconè de Josas, 23 paroisses. Il faut y joindre les églises annexes de Margency, ~nrecourt, Pzanville, Puteaux


 

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14-18 à Maisons-Alfort : Les ennemis

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BOUTIN Jean Gaston décédé le 27 avril 1918

Fiche nouvellement complétée en avril 2017

BOUTIN Jean Gaston : Soldat, 11 RI, né le 31/12/1892 à MA VdM (94) IDF — Recrutement Mat : 529 Saintes (17) Mat : 17612 au corps —Tué à l’ennemi le 27/4/1918  Les Eparges 55-Meuse — MPF SGA-MDH — Figure sur MAM —

Son nom est le 697 ième nom sur le MAM, il fut gravé en 2016 à la demande d’un neveu du soldat.

Fiche MDH : BOUTIN Jean Gaston

Fiche MGW : BOUTIN Jean Gaston

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Version avril 2017
Maisonnais figurant sur Memorial GenWeb
Morts de la commune pendant la Grande Guerre
Vétérinaires de l’ENVA de la Grande Guerre

*

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16 avril 1909 – L’Artiste-Peintre Victor Blaise MARREC

1909 – L’Artiste-Peintre Victor Blaise MARREC

Les élus municipaux demandent, le 16 avril 1909, au conseil général de la Seine de se charger de la décoration des murs de l’escalier d’honneur (pour aller à la salle des mariages) de la mairie. L’Artiste-Peintre Victor Blaise Marrec est désigné pour peindre les trois fresques (Toiles marouflées) encore visibles aujourd’hui, il décède le 2-2-1920 à Maisons-Alfort. Les trois fresques représentent des scènes du début du siècle. Alfort, Charentonneau et Maisons, inscrites aux Monuments Historiques en 1982.

Voir sur la base Palissy : Culture-Gouv.fr Mérimée

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BORDEAUX Georges Eugène décédé le 16 avril 1917

BORDEAUX Georges Eugène : Soldat CL2, 69eRI, né le 12/2/1896 à Vitry-sur-Seine (94) — Fils de Louis Jean Napoléon, Jardinier, 47 ans et de BEDÉ Anne Marie, sans profession, 36 ans, acte 6 — Recrutement ; Mat : 4379 Seine 4B (75), Mat : 16912 au corps — Tué à l’ennemi le 16/04/1917 Bourg-et-Comin Aisne (2) — MPF MdH — Figure sur : Saint-Remi —


Fiche MDH : BORDEAUX Georges Eugène
Fiche MGW : BORDEAUX Georges Eugène



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Grande Guerre – Morts de la commune – version octobre 2014
Maisonnais figurant sur Memorial GenWeb
Morts de la commune pendant la Grande Guerre
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16 avril — Magazinimag

via 16 avril — Magazinimag

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Décédés le 16 avril 1917 : BONZON, BOUCHER, GOURLET, JACQUIN, ROLLÉ, SARDIN, THOMAS

BONZON Henri : Caporal, 3 R de Marche de Tirailleurs, né le 23/10/1887 à Maisons-Alfort — Fils de Louis Charles, Valet de chambre, 32 ans et de MOUTON Jeanne, Femme de chambre, 28 ans, acte 135 — Recrutement ; Mat : 3141 Seine (75), Mat : 15763 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 La Neuville ?*? 3 possibilités – Secteur de-Neuville Marne (51) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié le 02/12/1911 à RIÈRE Juliette Marthe à Paris (17) — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —

Fiche MDH BONZON Henri
Fiche MGW BONZON Henri

BOUCHER Eugène Hyacinthe : Soldat, 153 RI, né le 13/3/1896 à Le Tréport Seine-Maritime (76) — Fils de Fréderic Hyacinthe et de MONGRUEL Eugénie Valérie, acte 71 — Recrutement ; Mat : 3167 Seine 4B (75), Mat : 17538 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Secteur de Beaulne Baulne-en-Brie. Vendresse-Beaulne Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —
Fiche MDH BOUCHER Eugène Hyacinthe
Fiche MGW BOUCHER Eugène Hyacinthe

GOURLET Mathurin François : Caporal, 2 RIC, né le 11/6/1887 à Riec-sur-Belon Finistère (29) — Fils de Jacques et de COATSALIOU Mère — Recrutement ; Mat : 622 Quimper (29), Mat : 01348 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Paissy (secteur) Paissy Aisne (2) — MPF MdH — Figure sur : MAM —
Fiche MDH GOURLET Mathurin François
Fiche MGW GOURLET Mathurin François

JACQUIN Louis Alexandre : Caporal, 46 RI, 3 Compagnie, né le 26/7/1882 à Maisons-Alfort — Fils de Raphaël Gustave, Coiffeur, 30 ans et de CAULINIE Margotte Georgina, sans profession, 21 ans, acte 182 — Recrutement ; Mat : 1887 Seine 4B (75), Mat : 013372 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Au bois des Buttes La-Ville-Aux-Bois-Lès-Pontavert Aisne (2) — MPF MdH — marié le 10/11/1913 à CHENAL Amélie Ernestine à Maisons-Alfort — Figure sur : MAM —
Fiche MDH JACQUIN Louis Alexandre
Fiche MGW JACQUIN Louis Alexandre

ROLLÉ Marius Léon Auguste : Adjudant, 82 RI, né le 9/2/1891 à Paris (20) — Fils de Léon Georges et de RENAUD Alix Berthe Marie, acte 632 — Recrutement ; au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Juvincourt Juvincourt-et-Damary Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Célibataire – Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —
Fiche MDH ROLLÉ Marius Léon Auguste
Fiche MGW ROLLÉ Marius Léon Auguste

SARDIN Louis Jacques Émile : Sergent, 1 Régiment Mixte de Zouaves et de Tirailleurs – 9 Cie – Venu du 1er Régiment de Zouaves, né le 1/5/1893 à Créteil (94) — Fils de Louis Émile, Maraîcher, et de MARSEILLE Marie Julie, Maraîchère, acte 31 — Recrutement ; Mat : 4146 Seine 4B (75), Mat : 16481 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Chemin des Dames à Beaulne & Chivy Baulne-en-Brie & Chivy-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — Figure sur : MAM Livre d’Or-AN —
Fiche MDH SARDIN Louis Jacques Émile
Fiche MGW SARDIN Louis Jacques Émile

THOMAS Achille François : Soldat, 2 BCP, né le 10/8/1891 à Paris (12) — Fils de Edmé, Employé aux Chemins de Fer, 22 ans et de GOEUMET Félicie Anne, sans profession, 20 ans, acte 2035 — Recrutement ; Mat : 4878 Seine 4B (75), Mat 6614 au corps — Tué à l’ennemi le 16/4/1917 Sur l’éperon de Braye-en-Laonnois Braye-en-Laonnois Aisne (2) — MPF Dans l’acte le 16/04/1917 — marié a un fils — Figure sur : MAM Saint-Remi Livre d’Or-AN —
Fiche MDH THOMAS Achille François
Fiche MGW THOMAS Achille François

 

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Voies Maisonnaises : place Dodun

Nom Dodun
Type Place
Quartier Alfort
Apparition Existe en 1903
Situation 1903 : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan
1957 : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan
2018 (plan) : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan
Existe 2018 Existe en 2018
Divers Dodun Claude Laurent Marie, marquis de Kéroman, né en 1770, mort en 1855. Maire de 1813 à 1855 (43 ans de mandat)
Célébrité ou histoire Dodun de Kéroman
Elu – MA Maire
Célébrité /
locale
Dodun de Kéroman


                                       Tombe de Claude Dodun de Kéroman – Cimetière municipal


DODUN : une place pour le père et quatre rues pour sa famille

Les 4 personnes de la famille du Marquis Claude Laurent Marie Dodun de Keroman :
Charles
Claude
Eugène
Henri

Le père et Maire :
Maire de Maisons-Alfort de 1813 à 1855. Dodun de Keroman (Claude Laurent Marie). Né 11 octobre 1770 à Lorient, Morbihan, où ses parents s’étaient maries neuf mois auparavant, + 11 avril 1855 à Paris. Entré à 22 ans dans le corps diplomatique, il en sortit presqu’aussitôt pour servir dans l’armée comme officier d’état-major. Dix ans plus tard, il revint à la diplomatie comme secrétaire d’Ambassade à Vienne, où lui naît un fils (1802) qui fut élève vétérinaire d’Alfort (1819/21). Il abandonna très vite la carrière, acheta le domaine de Château-Gaillard à Maisons-Alfort (1808) et s’y installa. Détient le record absolu de durée de mandat de maire (sources : Roman d’Amat in Dictionnaire de biographie française; Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises…).

1850 :

Dans le Quartier d’Alfort, les rues Charles, Claude, Eugène et Henri existent en 1850 (plan)

1903 :

La rue Charles devient, rue Ernest Renan à partir de 1903 (prénom de la famille)
« 1850 : va de la route nationale 19 au quai d’Alfort
1903 : va de la rue de Créteil à la rue des Deux Moulins »

La rue Claude devient rue Edmond Nocard à partir de 1903 (un de ses prénoms et le prénom de ses ancêtres)
« 1850 : va de la route nationale 19 au quai d’Alfort
1903 : va de la rue de Créteil à la rue des Deux Moulins »

La rue Eugène devient rue Eugène Sue à partir de 1903 (un de ses fils)
« 1850 : va de la rue d’Enfer à la rue Charles
1903 : va de la rue du Moulin d’Enfer à la place Dodun »

La rue Henri devient rue Henri Regnault à partir de 1903 (un de ses fils)
1850 : commence et finit rue Charles

La place Dodun :
1903 : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan
1957 : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan
2010 (plan) : donne sur les rues Eugène Sue et Ernest Renan

Le 2 août 1903 décède Edmond NOCARD
C’est l’événement qui déclenche les changements de nom des voies attribuées aux fil DODUN, la création de la place DODUN et de la rue Edmond NOCARD.
Edmond Nocard (Provins 1850 – Saint-Maurice 1903) entre à l’Ecole vétérinaire d’Alfort en 1868. Après ses cinq années d’études, sa réussite aux concours lui permet de mener sa carrière à l’Ecole vétérinaire. Il en devient le directeur en août 1887. En 1891, il abandonne ce poste pour se consacrer à la recherche et à l’enseignement. Disciple de Pasteur, il est reconnu comme une sommité dans le monde scientifique. Il est élu à l’Académie de Médecine en 1886, reçoit de nombreuses distinctions, est invité à l’étranger. Ses recherches sur les maladies contagieuse notamment la péripneumonie des bovins permettent d’enrayer cette terrible maladie.
Edmond Nocard a habité dans la maison natale d’Eugène Delacroix, à Saint-Maurice. il y décède le 2 août 1903. Pour ses obsèques, trois jours plus tard, une assistance impressionnante lui rend hommage
Une rue de Maisons-Alfort porte le nom du Professeur Edmond Nocard, mais ne cherchez pas son tombeau dans le cimetière de Maisons-Alfort, il est érigé dans le cimetière de Saint-Maurice, commune voisine.

Autres articles sur DODUN de KEROMAN :

11 avril 1855 – Ascendance DODUN de KEROMAN
Cimetière de Maisons-Alfort (1)

Histoire de Maisons (V-6) : Château Gaillard

Les voies de Maisons-Alfort (1904) – Section (2) – Alfort


Dictionnaire des diplomates de Napoléon

Jacques-Henri-Robert

Préface de Maurice Schumann – Avant Propos de Jean Tulard

 

N° 62 – DODUN (Claude-Laurent-Marie, Marquis de KEROMAN)

 

Né à Lorient (Morbihan), le 11 octobre 1770, baptisé le lendemain, fils de Claude Denis Dodun, Directeur des fermes du Roi et de Louise Julie Bourgeois (*1) Marié à Agathe Sophie Le Prestre de Châteaugiron, de leur union naquirent deux enfants :

 

1) Jean-Baptiste-Charles, Marquis de Kéroman né à Vienne le 29 pluviose an X, Colonel de la Garde Nationale de Paris, mort à Paris, le 7 juin 1863, marié à Paris le 3 juillet 1824 avec Lydie Panon Desbassyns de Richemont

2) Hippolyte Dodun, né en mai 1803, mort à Vienne le 24 août suivant

 

Il mourut à Paris au domicile de son fils, rue Saint-Lazare n°36, le 11 avril 1855, inhumé au cimetière de Maisons-Alfort (*2)

Il était issu d’une famille, originaire de Tonnerre en Navarre qui portait pour armes : d’azur à la fasce d’or chargée d’un lion naissant de gueules accompagnées de trois grenades d’or, ouvertes de gueules.

Il fut créé Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 3 juillet 1813 avec pour armoiries : porte :au I, d’azur à trois grenades d’or enflammées de gueules, au II, d’hermines à la fasce d’or chargées de trois têtes de lion arrachées de sable ; à la champagne de gueules chargé du signe des Chevaliers légionnaires (*3)

Sous la Restauration, il obtint le titre de Marquis héréditaire sur institution de majorat sur la terre de Kéroman en Bretagne, par lettres patentes du 28 octobre 1826, avec pour règlement d’armoiries suivant : d’azur à la fasce d’or, chargée d’un lion naissant de gueules, armé et lampassé du même, et accompagné de trois grenade d’or, ouvertes de gueules, 2, 1.

Le Marquis de Kéroman était le petit-fils de Claude Dodun Conseiller du Roi en la Chancellerie du Parlement de Navarre en 1705 (*4)

Ayant adopté les idées politiques de la Révolution, il se fit admettre dans les cadres diplomatiques où il fut nommé le 27 mai 1792, secrétaire de Légation près la diète Générale de l’Empire, il y resta jusqu’en octobre de la même année (*5). Puis il s’engagea alors au 16eme dragons et fut nommé lieutenant à l’état major du Général Berthier, à l’armée de l’Ouest en 1794, puis celle du Général Merlin à l’Armée des Alpes, l’année suivante.

Quelques années après il revint à la diplomatie et fut nommé par le Directoire exécutif secrétaire de légation en Prusse depuis septembre 1795 à mai 1798 (*6) puis passa ensuite sous le Consulat comme second secrétaire d’Ambassade de Vienne de juillet 1801 à octobre 1809 (*7) où il fut à trois reprises chargé d’affaire du 17 octobre 1804 au 23 janvier 1805, lors du départ de Champagny ; du 10 au 18 mars 1806 ; du 1er au 27 mars 1809, lors du départ du Général Andréossy (*8) date à laquelle il fut arrêté et interné en Hongrie.

De retour en France il ne servit plus dans la carrière diplomatique. Il fut créé Chevalier de l’Empire par lettres patentes du 3 juillet 1813 et sous le règne de Charles X, le 28 octobre 1826, fut comme Maire de Maisons-Alfort, créé Marquis de Kéroman d’une terre que son père avait acquis en Bretagne.

Il resta Maire de Maisons-Alfort pendant quarante-deux ans, de 1813 au 11 avril 1855 date de sa mort. Chevalier de la Légion d’Honneur le 29 novembre 1809 (*9)


 

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