Archives quotidiennes : 11 avril 2018

11 avril 1855 – Reconstitution de l’acte de décès de DODUN

1855 – Reconstitution de l’acte de décès de DODUN

Préfecture du Département de la Seine
Reconstitution des actes de l’État Civil (Loi du 12 février 1872)
Acte de Décès de Paris 9e.

Extrait du registre des actes de décès de l’année 1855 – 2e Mairie

Dodun de Kéroman Claude Laurent Marie
Né Morbihan
Du mercredi onze avril mil huit cent cinquante cinq, une heure et demie de relevée. Acte de décès de Claude Laurent Marie Dodun , Marquis de Kéroman, âgé de quatre-vingt cinq ans, chevalier de la légion d’honneur, ancien officier d’Etat major, ancien secrétaire d’Ambassade, Maire de la commune de Maisons-Alfort (Seine) ; décédé ce matin, à minuit un quart, au domicile de son fils, rue Saint-Lazare, n°36, veuf de Sophie Agathe Leprêtre de Chateaugiron, le dit acte dressé en présence et sur la déclaration de M.M. Eugène Vincent Dodun de Kéroman, propriétaire, âgé de vingt neuf ans, demeurant à Paris, rue du Cirque, n°19, petit-fils du défunt et Louis Adolphe Lemaître, vicaire de Saint-Germain des Prés, âgé de vingt neuf ans demeurant à Paris, rue Bonaparte, n°55, témoins qui ont signé avec nous André Charles Ancelle, adjoint au Maire après lecture et le décès constaté suivant la loi. Signé au registre Dodun de Kéroman, Lemaître et Ancelle. Délivré conforme au registre par nous Maire du second arrondissement de Paris, ce quatorze juin mil huit cent cinquante cinq. Signé Patural —

Admis par la commission (Loi du 12 février 1872)
Le membre de la commission. Signé : Daligny
Pour expédition conforme.
Paris le trente un août mil huit cent soixante douze.
Le Secrétaire Général de la Préfecture de la Seine.
Pour le Secrétaire Général chargé des fonctions de Préfet,
Le Conseiller de Préfecture Délégué.

Qui était clm DODUN de KEROMAN ?

1855 – M. Dodun, qui était maire depuis 1813, mourut en 1855. Depuis son installation jusqu’au 25 mars, c’est-à-dire quelques jours avant sa mort, il avait écrit de sa main à peu près tous les procès-verbaux des séances du conseil, les actes de l’état civil et la correspondance, sans le concours d’aucun secrétaire ; on ne trouve pas d’anciens budgets, mais il est probable qu’il les faisait également.

Données du CGMA

Autres articles sur ce blog concernant clm DODUN de KEROMAN

11 octobre 1770 – Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN

16 février 1850 – Majorat pour DODUN de KEROMAN

25 mars 1855 – Claude Laurent Marie DODUN de KEROMAN

*

Publicité

Poster un commentaire

Classé dans Ephéméride, Maisons-Alfort

Textes choisis Maisonnais (1) : 2003

  • En l’an 2003

  • Le Cercle Généalogique de Maisons-Alfort fut créé en décembre 1997. Une trentaine d’adhérents se retrouvèrent, venant d’horizons différents et surtout faisant des recherches généalogiques dans toutes les Régions de France, et pour certains à l’étranger.
  • La diversité de ces recherches et des expériences a enrichi le cercle et ses adhérents.
  • Puis vinrent les premiers relevés patronymiques maisonnais :

  • En 1999, le monument aux morts sis dans la cour de l’Hôtel de ville,
  • La stèle du cimetière,
  • Les noms inscrits dans l’Église Saint-Remi.

  • En 2001, les relevés reprirent pour se concentrer sur les patronymes contenus dans les ouvrages tels ceux d’Amédée Chenal (1898), de l’AMAH (Les deux tomes de Mille ans d’Histoire à Maisons-Alfort paru à la fin du XXème siècle – et les brochures annuelles de L’AMAH).
  • Les tables décennales Maisonnaises, (1792-1901) enrichirent la base de données de patronymes. Le nom de PAPAMA (PAtrimoine PAtronymique Maisonnais) fut le nom de baptême de cette base de données informatisée.

  • En 2002 et 2003
  • Les premiers relevés des BMS, réalisés par le CEGD (1599-1662) rejoignirent le patrimoine recueilli en 2001.
  • Les adhérents continuèrent et multiplièrent leurs recherches au cours du des années 2002 et 2003, citons
  • relevés des naturalisations au 19ème et 20ème siècle.
  • relevés des rapatriés d’Allemagne en 1945.
  • relevés des Bulletins Municipaux.
  • relevés des patronymes dans les textes divers, (hors sources déjà citées ci-dessus) relatifs à Maisons-Alfort.
  • Et en cours, les relevés des inscriptions sur les tombes du cimetière 11 divisions déjà relevées – (Inventaire 2002-2203)

Le présent document Textes choisis – Maisons-Alfort a été élaboré au fur et à mesure des découvertes du CGMA.

Les patronymes cités ont, eux aussi, rejoint les patronymes de PAPAMA.

Le présent document, permet de compléter l’utilisation de PAPAMA, et de retrouver les références exactes dans le textes cités.

 

Pages 112 et suivantes se trouve le tableau récapitulatif de l’ensemble des sources contenues dans PAPAMA.

PAPAMA contient près de 100 sources et plus 70 000 fiches patronymiques.


 

   Joël BACQUER

    Octobre 2003

Poster un commentaire

Classé dans A lire, Maisons-Alfort

Moselle vs CNIL ou CNIL vs Moselle ?

Cliquer


La CNIL, obstacle à la recherche généalogique ? Nous avons ici à maintes reprises dénoncé les positions rigoristes de la Commission informatique et libertés, mais la situation de la Moselle vient une fois de plus en démontrer l’absurdité. Pour se mettre en conformité avec les recommandations de la CNIL, le département de la Moselle ne publiera pas sur Internet l’état civil postérieur à 1871 avant… 2027 !

Il s’agit bien évidemment d’une situation particulière, liée à l’histoire de ce département. Après son annexion en 1871 par l’Empire allemand, tout comme les départements alsaciens, la Moselle voit ses règles de l’état civil calquées sur les règles allemandes. A partir de 1876, l’état civil mosellan intègre donc des mentions relatives à la religion qui n’existent évidemment pas dans les départements restés français : sur les registres il est clairement indiqué la religion : protestant, catholique, juif (il n’y avait pas de musulmans). Et c’est cela qui fait bloquer par la CNIL toute publication sur Internet sur ces informations datant d’il y a… 150 ans !

En effet, selon l’article 8 de la Loi Informatique et Libertés, les informations religieuses constituent des données dites « sensibles ». La CNIL qui n’a qu’un pouvoir de recommandation, (seule la loi peut contraindre), a quand même édicté ses règles dans sa délibération n°2012-113 du 12 avril 2012. Il y est dit que les « données sensibles peuvent être accessible […] au-delà d’un délai de 150 ans ». Le département de la Moselle souhaitant se conformer aux règles de la CNIL, cela signifie que l’on pourra avoir accès l’état civil de l’année 1876 seulement à partir de 2027…

Un lecteur de la RFG nous fait observer que d’autres institutions concernées par les mêmes restrictions n’ont pas la même pudeur : les archives municipales de la ville de Metz fournissent par exemple l’état civil de la ville jusqu’en 1920. Sans pour autant masquer ces mentions de religion qui étaient une obligation d’État à l’époque. Nous y avons trouvé sans aucun problème ces actes d’état civil soit disant sensibles.

L’article complet en cliquant sur limage ci-dessus.


 

Poster un commentaire

Classé dans A lire, Archives, Archives Départementales

Voies Maisonnaises : rue Guy Môquet

Nom Guy Môquet
Type rue
Quartier Charentonneau
Apparition 1903
Dénomination Délibération du 19.11.1944
S’appelait Rue du Cormoran
Situation 1945: va de l’avenue Gambetta à l’avenue Foch
2012 (plan) : va de l’avenue Gambetta à l’avenue Foch
Existe 2018 Existe en 2018
Divers 1924-1931 : pose des égouts
Célébrité ou histoire Guy Môquet est né à Paris. Jeune militant communiste, fusillé à 17 ans comme otage au camp de Châteaubriant par les Allemands le 22.10.1941
Egouts 1924-1931
Résistant Résistant
Fusillé / mort Fusillé
Célébrité /
Personnalité
Guy Môquet

Cliquer


Carte datant de 1896 où apparaissaient les 3 iles : Enfer, Charentonneau et Cormoran

Enfer et Cormoran ont été « rasées » et Charentonneau est devenue l’ile du Moulin Brulé


1941 – Lettre de Guy Môquet

Dirigeant de la Jeunesse Communiste. Fusillé à dix-sept ans à Châteaubriant le 22 octobre 1941. Dans sa dernière lettre il écrit

“Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les vingt-sept qui allons mourir”.

Lettre de Guy à sa famille – 22 octobre 1941

« Ma petite maman chérie,

mon tout petit frère adoré

mon petit papa aimé »

« Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l’escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée.

Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.

17 ans 1/2, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michel. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine.

Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d’enfant. Courage !

Votre Guy qui vous aime

Guy

Dernières pensées : « Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !

Dictionnaire des célébrités du Val-de-Marne


Les voies maisonnaises et les résistants

Nom Type Quartier Dénomination
Capitaine Roland Deplanque rue du Centre Délibération du 19.11.1944 Résistant Fusillé
Cino Del Duca allée Vert-de-Maisons Délibération du 16.05.1968 Résistant
Danielle Casanova rue Les Planètes Délibération du 19.11.1944 Résistant Déportation
Docteur Mass rue du Alfort Délibération du 20.08.1948 Résistant Déportation
Georges Médéric rue Centre / Berlioz Délibération du 19.11.1944
Arrêté du 25.07.1985 : modification en avenue du Professeur Cadiot entre rue du Onze novembre 1918 et l’avenue de la République, devient avenue Léon Blum entre l’avenue de la République et l’avenue Léon Blum.
Georges Vedy (dit Médéric) Suicidé
Guy Môquet rue Charentonneau Délibération du 19.11.1944 Résistant Fusillé
Jean Moulin place Centre Délibération du 22.06.1963 Résistant Torturé
Jean-Pierre Timbaud rue Les Planètes Délibération du 19.11.1944 Résistant Fusillé
Maurice Lissac rue Centre Délibération du 31.10.1951 Résistant Déportation
Robert Ferrer rue Les Planètes Délibération du 19.11.1944 Résistant Fusillé
Ulysse Benne rue Alfort Délibération du 19.11.1944 Résistant Fusillé
Victor Basch place Charentonneau Délibération du 22.03.1999 Résistant Assassiné
Victor Basch rue Charentonneau Délibération du 19.11.1944 Résistant Assassiné

Poster un commentaire

Classé dans Dico Voie MA