Voies Maisonnaises : rue Parmentier

Nom Parmentier
Type rue
Prénom Antoine
Quartier Centre
Apparition Existe en 1850 (plan)
S’appelait Rue de Lix (cadastre 1841) – Rue Saint Remi
Situation 1903 : va de la rue Gambetta à la rue de Charentonneau
1910 : va de l’avenue de la République à la rue de Charentonneau
1957 : va de l’avenue de la République à la rue Paul-Vaillant Couturier
2018 (plan) : va de l’avenue de la République à la rue Paul-Vaillant Couturier
Existe 2018 Existe en 2018
Divers 1906 : voie publique
Célébrité ou histoire Antoine Augustin Parmentier, agronome et pharmacien militaire français, né à Montdidier (80) en 1737 et mort à Paris en 1813
Célébrité /
Personnalité
Antoine Parmentier

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Texte d’Amédée Chenal extrait de

Histoire de Maisons-Alfort  et  d’Alfortville 

Depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours

1898 – Maire de Maisons-Alfort

PASSEPORTS DELIVRES

Entre autres personnages notoires, non encore désignées, qui habitèrent Maisons avant 1815, nous avons trouvé :

  1. de Saint-Martin, de Miroménil, de Gaumont, de Laméricourt, le princede Salm-Hohenzollern, le général Berthier, le général Carra-Saint-Cyr, le président de Jassaud, MM. de Bragelonne et de Saint-Germain.

Le général Castelvert, qui habitait Conflans, était un des chasseurs attitrés de Maisons.

Une dame Anne-Marie de Beauharnais de la Grillère posséda également des immeubles à Maisons.

On trouve, sur les registres de l’an XIV, mention d’un habitant nommé Parmentier. Serait-ce l’importateur de la pomme de terre ? Ce qui pourrait le faire croire, c’est que, depuis quelques années, l’ancienne rue Saint-Rémy a pris son nom. Mais, néanmoins, rien ne prouve que le célèbre agronome ait eu là sa résidence.


Texte extrait de

Département de la Seine Direction des affaires départementales. 

Etat des communes à la fin du XIXe siècle publié sous les auspices du Conseil Général

 Notice Historique et Renseignements administratifs 1904

Écoles.Il existe dans la commune deux groupes scolaires complets.

L’école de filles et l’école maternelle ont été installées, ainsi que l’ancienne mairie, rue de Charentonneau, dans les bâtiments d’exploitation de la ferme de Maisonville, ancienne dépendance du château d’Alfort, devenu depuis École vétérinaire, sur un immeuble de 4.672 mètres superficiels acquis de M. Dominique en 1862, moyennant le prix principal de 45.000 francs.

D’après une délibération du Conseil municipal en date du 23 août 1862, les dépenses prévues pour l’appropriation des bâtiments devaient se borner à 79.817 fr. 54, dont 11.391 fr. 75 pour l’ancienne mairie et 68.425 fr. 79 pour la construction des écoles. En réalité, elles s’élevèrent à 118.135 francs.

Ces bâtiments étant devenus insuffisants, la municipalité se préoccupa en 1883 de les agrandir, et, à cet effet, acquit de Mme Ve Potel, au prix de 12 francs le mètre, soit pour 48.828 francs, un terrain de 4.069 mètres situé rue Parmentier, par acte passé devant Me Leclerc, notaire à Charenton, le 5 janvier 1884, en vertu d’une autorisation préfectorale du 3 décembre précédent.

Les travaux de construction avaient été autorisés par arrêté préfectoral du 14 décembre 1883 dans la limite d’une dépense de 197.374. fr. 90.

Les anciens bâtiments furent alors affectés à l’école de filles et à l’école maternelle, et les nouveaux à l’école de garçons. Cette dernière vient elle-même d’être tout récemment agrandie d’une 5e classe, en vertu d’un arrêté préfectoral du 11 juin 1903 approuvant un devis de 17.925 fr. 84.

Le groupe d’Alfort, situé rue de Créteil, a été construit peu de temps après l’école de garçons de Maisons sur un ensemble de terrains de 5.316 m. 40 appartenant aux héritiers Morisset (MM. Desbois, Storez, Fréchot et Belin). L’opération, déclarée d’utilité publique par décret du 23 avril 1887, fut réalisée en vertu d’un arrêté de cessibilité en date du 11 juin 1887 et d’un jugement d’expropriation du 7 juillet suivant, moyennant une indemnité de 70.000 francs (décision du jury en date du 22 février 1888). En défalquant de cette somme les frais laissés à la charge des vendeurs (207 fr. 40), et en tenant compte des intérêts (1.318 fr. 20), on trouve que l’acquisition des terrains a occasionné à la commune une dépense totale de 71.110 fr. 80. Les travaux de construction, autorisés par arrêté préfectoral du 10 août 1887, ont coûté d’autre part 217.066 fr. 33.

Dans un des locaux du groupe d’Alfort est installée une seconde Bibliothèque municipale.

Par suite du lotissement des terrains de Charentonneau, la construction d’un troisième groupe scolaire sera sans doute bientôt nécessaire, et la municipalité se préoccupe, dès maintenant, de cette éventualité.


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