Nom | Delalain |
Type | place |
Prénom | Camille |
Nom | Delalain |
Quartier | Charentonneau |
Dénomination | Dénommée le 17.03.1910 |
Inauguration | Place Henri Barbusse à partir de 1935,
puis place de Varsovie à partir de 1939, à nouveau place Henri Barbusse (plan 1946) puis place René Coty en 1962. |
Situation | 1910 : donne sur les rues de Bretagne et Joinville et les avenues Saint-Maurice et Gambetta. 1934 (plan) : donne sur les rues de Bretagne et Joinville et les avenues Saint-Maurice et Gambetta. |
Célébrité ou histoire | Madame Delalain donna des terrains sur Charentonneau à la commune, pour construire l’église Notre-Dame du Sacré Cœur et la place. |
Anciennes voies | Delalain (place) |
Concordance | Place René Coty |
Bienfaiteur Donateur |
Bienfaitrice |
Célébrité / locales |
Camille Delalain |
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Voies Maisonnaises : rue Delalain
2 octobre 1902 : Charentonneau, Veuve DELALAIN
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Texte d’Amédée Chenal extrait de
Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville
Depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours
1898 – Maire de Maisons-Alfort
Le baron Rodier Salièges devint acquéreur du domaine de Charentonneau le 31 janvier 1808. Il fut arrondi à diverses reprises, jusqu’à devenir plus étendu qu’il ne l’avait jamais été. Afin de faire disparaître les dernières enclaves, son possesseur acquit en 1810 deux pièces de terre sises à l’entrée de l’avenue en bordure de la route, de sorte que les clôtures, murs et haies, établies quelques années après, enfermèrent près de 200 hectares d’un seul tenant.
A la mort de M. Rodier, ses héritiers, MM. Pelet de la Lozère, Ravault et Rodier, le firent vendre sur licitation. M. Grimoult en acquit la plus grande partie, notamment celle close, le 17 août 1833 ; il a appartenu depuis à ses descendants, la famille Jouët-Pastré.
Depuis quelques années, on en a distrait successivement les terres non comprises dans l’enclos ; notamment, l’emplacement d’une portion du cimetière, une petite pièce au Moulin Neuf, le Champ Corbilly, dont les rues Jouët, Delalain et Grimoult ont pris les noms des anciens propriétaires ; puis le Buisson Joyeux, et d’autres pièces plus éloignées. Le château actuel n’a rien du vieux manoir féodal.
Si l’on s’y rend par l’avenue, on rencontre d’abord les bâtiments de la ferme, placés en arrière d’une place plantée de marronniers et paraissant de construction assez ancienne ; l’un de ces bâtiments, de forme circulaire, est couronné d’un clocheton.
Le principal corps de logis, auquel, d’après des titres anciens, on arrivait autrefois « par un chemin bordé de barrières, avec lunes et demi-lunes », est séparé de l’avenue par un fossé. On accède à la cour d’honneur par un pont fermé d’une grille. Cet édifice n’est pas bien remarquable, la façade en est simple ; seul le toit élevé rappelle le style Louis XIII. Sur le derrière, à gauche, il est flanqué d’une petite tourelle couverte en poivrière.
D’autres constructions moins importantes bordent la cour du côté droit ; on pénètre dans la première en franchissant le fossé, qui fait retour ; les autres sont de plain-pied.
Localisation de la place actuelle René Coty (ex Varsovie et Henri Barbusse)