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C’est Noël ou du moins c’était Noël, samedi 25 décembre 1937. Chez les internationaux sochaliens Di Lorto et son invité Mattler, on a décoré le sapin. On reconnait sur la couverture Di Lorto, le héros du récent France-Italie au centre et Mattler à gauche. Autre image de festivités familiales: chez Roger Lapébie, vainqueur du Tour […]
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Des milliers de documents gouvernementaux, détaillant certains des épisodes les plus controversés de l’histoire britannique du 20ème siècle, ont disparu.
Selon The Guardian, des fonctionnaires les auraient retirés des Archives nationales du pays et les auraient ensuite déclarés perdus. Les documents concernant la guerre des Malouines, les problèmes de l’Irlande du Nord et la lettre infâme de Zinoviev – dans laquelle les officiers du MI6 ont comploté pour provoquer la chute du premier gouvernement travailliste – auraient tous été égarés.
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Vraies ou fausses, les histoires familiales franchissent les générations.
Ces histoires sont fortement ancrées dans la mémoire des familles.
Mais elles laissent les généalogistes dubitatifs.
Souvent pendant des années ils ne savent pas faire la part entre l’histoire ou la légende.
Les généalogistes se mettent à la recherche du moindre indice.
L’histoire du « rideau rouge » de Henry Saint-Pierre Lespéret est restée longtemps pour moi une interrogation.
Un livre écrit par le général Antoine Noguès, gendre de Saint-Pierre , allait me confirmer que cette histoire n’était pas une légende.
« Mémoires du Général NOGUES (1777-1853) sur les guerres de l’Empire »
publiés par la Baron André de Maricourt -1922
L’extrait ci-dessous a été écrit dans l’introduction de ce livre par le Baron André de Maricourt.
Une introduction où fourmillent de nombreuses autres anecdotes familiales.
“ Les Saint-Pierre étaient voisins des Noguès. Ils tirent leur surnom du bourg de Lespéret, situé dans les Hautes-Pyrénées, non loin de Castelnau (-Rivière-Basse).
….
Quant à Saint-Pierre Lespéret, beau-père de Noguès, il appartient un peu à l’histoire.
Homme de haute culture et d’intelligence remarquable c’était bien un de ces types de la haute bourgeoisie jusqu’en 1789 que la province aima à envoyer à Paris pour y représenter ses intérêts
Député du Gers, il siégea parmi les Girondins et devint l’ami personnel de Vergniaud et Gensonné.
Il fut incarcéré pendant la terreur et le 9 thermidor sauva sa tête. On a publié ses lettres écrites à sa femme de la prison Sainte-Pélagie, mais dépouillé de tout caractère intime elles perdent beaucoup de leur intérêt.
Après la Révolution, il continua de représenter le département du Gers et il s’attacha à l’Empereur qui désirait le rallier et l’anoblit. Vice-président du corps législatif, grand propriétaire terrien, il exerça dans le Gers la plus large hospitalité et rivalisa de bonté avec sa femme. Petit, gracile, d’aspect doux et bienveillant, doué d’une urbanité parfaite, il était cependant d’une force hors de pair à l’épée. Son caractère était d’un rare sang froid et diverses anecdotes inédites concernant sa détention méritent d’être rapportées.
Il était compagnon de prison d’André Chénier dont il devint l’ami. Leurs cellules faisaient vis-à-vis. Un rideau rouge voilait la fenêtre de Saint-Pierre. Chénier, désireux d’être prévenu à temps pour se préparer à la mort, si Saint-Pierre connaissait avant lui l’arrêt du tribunal révolutionnaire le concernant, lui avait demandé à cette heure redoutable de laisser tomber, comme signal, le sinistre rideau … Ainsi fut il … et bien qu’obéissant au suprême désir d’un ami, Saint-Pierre, jusqu’à sa mort fut hanté par le souvenir de ce geste qui lui apparaissait comme celui d’un bourreau.
Lui-même, en prison, attendait la mort avec calme et s’absorbait dans la traduction d’un ouvrage anglais de grande valeur. Quant au 9 thermidor on lui annonça sa liberté, il demanda la faveur de demeurer un jour de plus dans sa cellule pour terminer, dans le recueillement, l’ouvrage qu’il achevait. ”
Henry Saint-Pierre Lespéret est le sosa n°42 de J. MALARTIC mon beau-père.
La propriété dite de Lespéret est depuis plus de quatre siècles restée dans la famille.
Article de Joël
Henry SAINT-PIERRE LESPERET (1761 – 1847)
Les descendants de Henri SAINT-PIERRE LESPERET (42) et Catherine DUCUING (43)
1 Jeanne Dominiquette SAINT-PIERRE (17-06-1786 – 24-09-1864) (21)
x 10-05-1808 Jean-Baptiste DUCUING (20)
(20-07-1780 – 26-01-1813)
11 Ferdinand DUCUING (23-03-1809 – 11-11-1873) Marine Marchande puis
Ministère des Finances.
x 17-04-1849 Adèle MAGENC fille d’un Propriétaire à Plaisance.
(02-07-1823 – 03-11-1905 à Saint Maixent)
12 Henri DUCUING (10) (22-11-1812 – 07-11-1866) Avocat à Tarbes
x 25-02-1840 Evelina LEBRUN (11) fille de l’Avocat Jean-Paul LEBRUN
(18-12-1819 – 22-10-1885) de Tarbes
121 Henriette DUCUING (5) (10-11-1840 – 07-05-1919) de Tarbes
x 06-09-1860 Anicet MALARTIC (4)
(17-04-1836 – 02-07-1922) Juge
1211 Evelyne MALARTIC x A : LABORDE-LACOSTE
(1861-1952) Capitaine de Gendarmerie
x B : MUE
Directeur des Contributions Indirectes
1212 Clotilde MALARTIC x Gabriel FOCH
(1865-1944) Avoué (1850-1925)
1213 Henri MALARTIC (2) x Lucy DUFRAISSE (3)
Chirurgien (1873-1963) (1881-1964)
2 Emile Jean Baptiste Quitterie SAINT-PIERRE (1793 – 18-05-1834)
x – -1828 LESBAZEILLES ( – 1847)
3 Marie Jeanne Pélagie (dite Jenny) SAINT-PIERRE (03-01-1794 – 21-04-1884)
x 14-04-1815 Antoine NOGUES (Général)
(07-05-1777 – 21-12-1853)
31 Henry (1816 – 1840)
32 Caroline (1817 – 1831)
33 Edmond (1820 – 1883)
4 Dominique Joseph Urbain SAINT-PIERRE (27-06-1800 – 14-04-1865)
41 Henry (1840 – 1871)
x – -1858/ Juliette De PORQUEVILLE
( – 1880)
Adhérent-CGMA-Joël-007
http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/15923
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