Archives quotidiennes : 22 décembre 2017

25 mars 1843 : Les autographes de …

ACTE de MARIAGE 1843-1852

Registre des mariages

Archives municipales de  Saint-Mandé.

 

N° 8     Maurice François Paul

            Granger Eléonore

            25 mars 1843

 L’an mil huit cent quarante trois, le vingt cinq mars, à onze heures du matin. Devant nous Claude François Mongenot, Chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire, remplissant par délégation spéciale les fonctions d’officier de l’Etat-Civil de la commune de Saint-Mandé sont comparus à la Mairie Mr Meurice François Paul, né à Paris, le sept février mil huit cent dix huit, propriétaire, demeurant avec ses père et mère, à Saint-Mandé rue des Charbonniers, n°21 bis, fils majeurs de Pierre Jacques Meurice, propriétaire, âgé de soixante un ans, et de Anne Marie François Giroux, son épouse, propriétaire, âgée de cinquante neuf ans, tous deux présents et consentants au mariage d’une part,

Et Melle Granger Eléonore, Palmire née à Paris le huit août mil huit cent dix-neuf, sans profession, demeurant à Paris avec sa mère rue du Jardinet n°3, fille majeure de Jean Pierre Granger, peintre d’histoire décédé à Paris le premier décembre mil huit cent quarante ainsi qu’il résulte de l’acte de décès délivré ci-annexé, et de Marie Jeanne Catherine Delaigle, sa veuve, âgée de cinquante neuf ans, sans profession, ci-présente et consentante au mariage. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux, et dont les publications ont été faites en cette mairie et à celle du onzième arrondissement de Paris les dimanches douze et dix neuf de ce mois, ainsi qu’il résulte du certificat ci-annexé. Aucune opposition audit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du Chapitre six du Code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future épouse s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme. Chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que le sieur François Paul Meurice et la Delle Eléonore Palmire Granger sont unis par la mariage de quoi nous avons dressé acte en présence M. Victor Hugo, âgé de quarante ans, hommes de lettres demeurant à Paris Place Royale n°6, de M Froment François Désiré, âgé de quarante un ans demeurant à Paris, rue de Lobeau n°2, de M Jean Auguste Dominique Ingres, âgé de soixante deux ans, peintre d’histoire, Chevalier de la Légion d’honneur, demeurant à Paris Palais de l’Institut et de Alexandre Dumas, âgé de trente neuf ans, homme de lettres, demeurant à Paris, rue de Richelieu n°111, qui ont signé avec les futurs, leur père et mère et nous après lecture faite.

 

Signé :

E P Granger               ( la mariée )

Paul Meurice              ( le marié )

Delaigle                      ( la mère de la mariée )

Giroux                        ( la mère du marié )

Meurice                      ( le père du marié )

Victor Hugo                ( 1er témoin Victor Hugo )

Froment                      ( 2ème témoin )

J Ingres                      ( 3ème témoin Jean Ingres )

A Dumas                    ( 4ème témoin Alexandre Dumas fils)

Mongenot                   ( l’officier d’etat-civil )

****************************************************

Paul Meurice fut l’exécuteur testamentaire de Victor Hugo. Il publia soit seul, soit en collaboration, des pièces de théâtre et des romans.

L’Acte de mariage entre Eléonore Granger et François Paul Meurice (1820-1905), écrivain français auteur de Fanfan la Tulipe et l’exécuteur testamentaire de Victor Hugo. En date du 25 mars 1842, le registre porte les signatures prestigieuses de ses témoins  Victor Hugo, Alexandre Dumas (fils) et Jean-Auguste Dominique Ingres.


 

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La Gazette du web du vendredi 22 décembre 2017

Bonjour à tous,

Voici la dernière Gazette de l’année ! En effet, il n’y en aura pas pendant les vacances de décembre. L’occasion pour moi de vous souhaiter dès maintenant de belles fêtes de fin d’année…

Bonne lecture et bonne recherche à tous…

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La petite histoire de nos ancêtres

En Gévaudan, on n’est pas plus Bête qu’ailleurs… par Michel Patinaud

La tragique histoire de la «Bête du Gévaudan» est bien connue. Une abondante littérature, plus ou moins sérieuse, en parle. Jusqu’au cinéma qui s’est plusieurs fois emparé de l’affaire. Le but de cet article n’est pas de raconter, et en aucune façon d’apporter une énième hypothèse. Je souhaite juste attirer votre attention sur l’importance des mots dans un récit historique, et montrer à quel point une lecture attentive peut être utile à mieux connaître, et mieux comprendre.  Lire la suite…


 

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Ferdinand Gabriel Ducuing (2)

– matériel du P.D.G.N. déjà cité
– deux automitrailleuses ( 2 mitrailleuses de 7,5 , 2 canons de 25 antichars)
   1 canon antichar de 25, 3 F.M. et 25 fusils.
Le C.C. DUCUING organise alors la défense d’une façon plus complète en choisissant les emplacements de batterie pour les automitrailleuses et le canon de 25. Le Ct. du Génie BONNEPETIT ainsi que le Lt. Du Génie OLGIATTI sont placés sous les ordres du C.C. DUCUING. 20 marins et une trentaine de soldats de toutes armes veillent aux armes automatiques et travaillent à l’organisation de la défense : tranchés, emplacements de F.M., etc. Des caisses de dynamite, abandonnées par les troupes anglaises sont placées autour du Moulin dans un rayon de 2 à 300 mètres ; de façon à couper les routes et rendre les champs impraticables dans le cas ou l’ennemi viendrait trop près avec de gros engins blindés.
Nous n’avons à partir de midi plus aucune relation avec les autres ouvrages de la Marine. Le Fort de la Crèche est tombé aux mains de l’ennemi et nous ne possédons aucun renseignement. Dans l’après-midi, des patrouilles envoyées sur les différentes routes rapportent les renseignements suivants :
            – route de Calais                        ennemi à Escale
            – route de Boulogne                   ennemi à Wimereux
            – route de Marquise                   libre jusqu’à Marquise
Un Capitaine et un Lt. avec 60 hommes de la batterie H.R. du 3e R.A.D. arrivent au Moulin et se mettent à la disposition du C.C. DUCUING
Un Capitaine de Cavalerie (Capitaine BAUER) et 15 hommes sans armes font de même.
La nuit se passe calmement, sans alerte et tout le personnel fait la veille.
Le L.V. HAMON descendu du Sémaphore dans l’après-midi prend le commandement d’un secteur de défense.

24 Mai 1940 : La première alerte est donnée au petit jour par un bruit de moteurs venant de la direction de Wimereux. On voit arriver à 60 km heure une voiture touriste et un camion qui ne s’arrêtent pas au sommation faite par un petit poste placé en avant garde à 400 mètres du Moulin. Le Ct donne l’ordre d’ouvrir le feu. L’auto et le camion stoppent sur 20 mètres et une dizaine d’hommes en sortent bras en l’air. Ils portaient l’uniforme anglais. On pansa rapidement les blessés et on les expédie en direction de Calais. Je pars en patrouille visiter le camion et y mettre le feu. Un obus de 25 antichar avait perforé le moteur de part en part longitudinalement. Je détruis tous les papiers qui se trouvent à bord.
7 heures : Le C.C. DUCUING envoie des motocyclistes reconnaître les environs.
            – route de Boulogne                   ennemi à 3 km Sud
            – route de Marquise                   ennemi à Marquise
            – route de Calais                        ennemi à 5 km Nord
10 heures : L’E.V. Le CHARPENTIER, de veille au Sémaphore signale des engins blindés venant de Marquise.
11 heures : Une femme arrive en courant de la direction de Marquise. Elle nous informe que sa mère est interrogée par l’ennemi dans une ferme située à 1500 m du Moulin sur la route de Marquise. Son attitude est très courageuse. Le C.C. DUCUING donne l’ordre aux canons de 37 C.A. du Sémaphore d’ouvrir le feu sur la ferme. Le tir est dirigé par téléphone sur le but indiqué.
11 heures 15 : Une division de torpilleurs passe près de la côte et comme (?) le tir sur Audinghen. Nous lui signalons notre présence par fusées vertes (?) le tir après quelques salves.
11 heures 30 : Une forte reconnaissance ennemie débouche des fermes situées sur la route de Marquise, à faible allure. C’est un peloton de side-cars. Le matelot HAVEZ qui occupe seul et sans protection la position de tireur à l’affût double de 13,2 laisse approcher ce peloton à moins de 200 mètres malgré les ordres du Commandant. Il vide presque à bout portant ses deux chargeurs et fauche en quelques secondes tout le peloton.
Une automitrailleuse de reconnaissance se présente alors sur le même chemin et subit le feu des canons A.C. et des mitrailleuses. Le chauffeur est tué d’une balle dans la tête. Les autres occupants abandonnent la voiture. Les canons de 37 tirent à allure rapide jettent le désordre et l’ennemi reflue à son point de départ.
12 heures 30 : Sans laisser de répit, l’ennemie envoie par la route d’Audinghen une automitrailleuse et un char léger. La même tactique est employée, tactique qui demande énormément de sang froid : on laisse approcher l’ennemi à moins de 200 mètres et les canons anti-tanks commencent le feu avec une grande précision. L’automitrailleuse ennemie prend feu, ses occupants en voulant sortir sont tués ou blessés par les balles. Le char est bloqué sur place et ne répond plus à nos coups de feu.
Au moment ou l’ennemi avait ouvert le feu, des armes automatiques assaillent de tous les côtés. Le C.C.DUCUING me signale que des civils nous prennent pour cible, une mitraillette crache à 15 mètres de moi. Ils sont 5 ou 6 protégés par une camionnette. ( voir croquis ). J’avais alors un revolver pris sur un civil, j’ouvre le feu, j’en tue un et en blesse 3 autres, les 2 autres réussissent à se dégager à la faveur du combat. Vers 15 heures, le feu qui pendant 3 heures avait eu une violence très grande se calme peu à peu et l’ennemi quitte le contact.
Une heure après, le C.C. DUCUING envoie des patrouilles qui décèlent l’ennemi dans un rayon de 2 à 3 km. Un officier d’artillerie, le Ss-Lt SCHMITT part avec quelques matelots et ramène dans nos lignes la première automitrailleuse ennemie qui avait été abandonnée par ses occupants. Le moteur est remis en marche, l’engin est placé au carrefour et armé avec 2 F.M.
A bord nous trouvons : 32 grenades à manche et 15 Kg de tolite et des détonateurs.
15 heures : Le commissaire du Chacal, blessé à la tête arrive au Moulin pour signaler la présence d’une vingtaine de blessés du Chacal qui a été détruit à Boulogne par les bombes.
16 heures : Le C.C. DUCUING fait passer par téléphone du Moulin au Sémaphore un message à transmettre par Scott aux bateaux se dirigeant vers Dunkerque. Ce message concernait les demandes de citation jointe à ce rapport.
Une attaque par les chars était imminente, le C.C. DUCUING réunit les Officiers présents au Moulin. On décide de se replier sur G.N., position mieux défendable contre les chars. L’ordre est exécuté. En une heure, tout le matériel est embarqué. Je détruis le téléphone et part avec le Ct. Il reste environ 150 coups de 25, 35 cartouches par homme. Le Ct envoie trois voitures de tourisme à l’Ave Maria pour prendre les blessés au Chacal. Le Ct du Chacal a les yeux brûlés, les 4 autres officiers sont blessés.
22 heures : Une reconnaissance ennemie menée par 2 chars prend contact avec le poste. Elle est repoussée par les armes anti-chars et par les armes automatiques. L’ennemi n’insiste plus. Un char semble en difficulté. Le C.C. DUCUING organise le service de quart. Les postes de F.M. aménagés auparavant sont occupés par les marins. Les soldats occupent les abords immédiats de la position. Les inutiles sont repliés sur les rochers.

A suivre – 25 mai 1940

Adhérent-CGMA-Joël-007

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Archives diocésaines

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 22 décembre 1917 — Un Monde de Papiers

(JOUR 1237 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT) Joseph Caillaux est à la une de J’ai vu. Cet homme politique va connaître une longue disgrâce suite à l’assassinat par sa femme Henriette du rédacteur en chef du Figaro et ses positions contre la guerre. Avec l’arrivée au pouvoir de Clémence, son ennemi intime, le 16 […]

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Joyeux Noël 2017 ! — Elsasser Wurtzle

On ne le rappellera jamais assez, le père Noël n’existe pas et cela est d’autant plus vrai en Alsace où l’ont fête à sa place une figure païenne maquillée en enfant Jesus: s’Christkindele. C’est elle qui apparaît temporairement en fond de page et que l’on pourrait hâtivement confondre avec un ange. Il y a 174 […]

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22 décembre 1972 – Vanessa PARADIS

PARADIS Vanessa, (o Saint-Maur, 1972). Interprète, Actrice

o 22 décembre 1972, Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

Dimanche 3 Mai 1981 : Vanessa a alors 8 ans et demi. Sous la houlette de son oncle et parrain Didier Pain, elle participe à l’émission de Jacques Martin « L’école des fans » et chante Émilie Jolie.
Décembre 1985 : Sortie de son premier single. La magie des surprises parties composé par 2 guitaristes du groupe Les Forbans. Vanessa a participé au « Concours de l’Euro Festival des Enfants » à Turin avec ce titre.
27 Avril 1987 : Vanessa a 14 ans et demi. Joe le taxi arrive sur toutes les ondes radios de France 30 000 exemplaires du 45 tours seront vendus par jour !

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22 décembre — Magazinimag

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JR joue avec des illusions, des visages et des trains miniatures au château La Coste — OWDIN

 

Ce sont des trains qui se déplacent sur les pistes: à l’invitation de château la coste, l’artiste français JR a créé cette illusion d’optique pour le pavillon du piano Renzo de l’institution artistique. C’est technique. C’est minimal. c’est fascinant et semblable à des œuvres récentes, il continue de jouer avec l’échelle inhabituelle des choses, dessinant […]

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Revue de Presse Virtuelle (99) : le 22 décembre 2017

Un nouveau site Web pour les archives du Puy-de-Dôme

La Revue française de Généalogie

Elle donne à la fois accès aux inventaires et instruments de recherche et aux archives numérisées. Les archives du Puy-de-Dôme entretiennent en ligne et depuis longtemps de belles séries d’intérêt généalogique : état civil, recensement de population, cadastre napoléonien, registres matricules, …

 


Les archives diocésaines de Reggio di Calabria en ligne

La Revue française de Généalogie

Les archives historiques de l’Archidiocèse de Reggio Calabria-Bova viennent de mettre en ligne près de quatre siècles d’archives paroissiales avec les baptêmes, mariages et sépultures de 109 paroisses dont 57 urbaines. Sur la période de 1589 à 1945, ce sont ainsi 300.000 images originales qui …

 


Nos politiques révélés par la généalogie

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De quels milieux sont-ils issus ? De quelles régions viennent-ils ? Avec qui cousinent-ils ? Quel est le poids de leur héritage familial ? Patronymes, origines, familles, conjoints : un autre regard sur ceux dont on croit tout connaître ! L’approche, originale de Jean-Louis Beaucarnot permet de mieux …

 


Les miss France ont besoin de vous !

Une chose est sûre : que l’on soit un fan ou un détracteur, l’élection d’une nouvelle miss France ne laisse personne indifférent ! Nous nous sommes penchés sur les généalogies de quelques-unes d’entre elles.

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