F comme Frères LEYGUE

Le lundi 20 octobre 2008 les adhérents du CGMA ont visité le Palais du Luxembourg.

Mes recherches généalogiques effectuées lors de l’ancien millénaire m’ont donné l’occasion de croiser quelques ancêtres ou plutôt collatéraux qui ont été Députés et/ou Sénateurs.

Raymond et Honoré Leygue 5ème et 6ème enfants d’Armand Leygue, qui ont été députés puis Sénateurs

Ma belle mère Odette LEYGUE  (1907-2005) descend d’un autre frère Sylvain LEYGUE (Vice-Amiral)

La bible par excellence était et est encore :
Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)
Jean JOLLY (Archiviste de l’Assemblée Nationale)     P.U.F 1970

AU XXI ème siècle Internet facilite les recherches
Biographies 1789/1889
Biographies 1889/1940
Les Présidents du Sénat de 1876 à 1940
Les sénateurs de 1876 à 1945

Voici quelques lignes sur deux frères
Raymond et Honoré Leygue 5ème et 6ème enfants d’Armand Leygue, qui ont été députés puis Sénateurs
Un groupe scolaire, une place et une avenue portent à Toulouse le nom de leur père Armand Leygue. Armand fut exilé à Nice à la suite au coup d’état du 2 décembre 1851.

5ème enfant   Raymond
-1850    qui épousera Marie LOUSTAUD..

Extrait du curriculum vitae de Raymond écrit par son père Armand LEYGUE (1804-1889) à la date du 13 novembre 1876 :

« … Raymond n’est pas un matelot ordinaire, il a étudié les mathématiques deux ans chez M. Loriol et un an chez M. Bex, à Paris (1866-1867,1868) puis il s’est embarqué et il a navigué sur des navires de commerce pendant 1869 et 1870. Arrivé à Bordeaux à la fin d’août 1870, il s’est engagé et s’est battu dans l’armée de Chanzy contre les prussiens. Puis il a navigué de nouveau pour compléter ses 60 mois de navigation, afin de passer son examen de Capitaine au long cours. Il a fait ses deux derniers embarquement en qualité de lieutenant. C’est quand il avait 52 mois de navigation et qu’il ne lui en manquait plus que 8 qu’on l’a levé pour en faire un matelot de 3ème classe, il avait 25 ans. »
Il deviendra Capitaine au long cours.
Texte retrouvé en 1987.
Raymond fut maire de Toulouse (Haute-Garonne) 1908-12.

6ème enfant  Honoré
-1856    né en 1856, Honoré, très brillant, a fait l’Ecole Polytechnique en 1876.
En sortira artilleur puis démissionnera pour entamer une carrière politique. Sera longtemps Sénateur de la Haute Garonne.
Sa fille Amélie épousera le député Henri AURIOL, couple qui aura deux filles dont l’une épousera Jean-Louis Tixier-Vignancourt. L’histoire réserve parfois des surprises !

Quelques extraits du
Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)
Jean JOLLY (Archiviste de l’Assemblée Nationale)     P.U.F 1970

Page 2274    LEYGUE (Honoré Marie Casimir)

né le 9 juillet 1856 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 14 janvier 1940 à Toulouse.
Député de la Haute-Garonne de 1898 à 1907.
Sénateur de la Haute-Garonne de 1907 à 1924.
Frère puîné de Raymond Leygue (voir ci-dessous), Honoré Leygue fit ses études au lycée de sa ville natale, puis entra à l’école polytechnique en 1875 et en sorti sous-lieutenant à Fontainebleau, en 1877. Envoyé en cette qualité au 14ème régiment d’artillerie à Tarbes en 1879, il démissionna l’année suivante et se consacra, comme ingénieur civil, à des travaux divers.
Il se retira dans la Haute-Garonne ensuite, au Fauga, où il s’occupa d’agriculture et de viticulture. Conseiller municipal, puis maire de cette commune en 1896, il fut nommé conseiller général du canton de Muret (Haute-Garonne) en 1898.
Elu député de la Haute-Garonne le 8 mai 1898, au premier tour, par 12.246 voix, contre 9.872 à Pierre Rémusat, sur 22.550 votants, il fut réélu le 27 avril 1902 et le 6 mai 1906.
Il fit partie des groupes radical-socialiste, démocratique et agricole.
Très versé et très compétent dans les questions juridiques, financières et administratives, il fut membre des commission relatives à la crise viticole, à l’agiotage, à la modification de l’article 419 du Code pénal, au règlements des budgets, à la marine, aux travaux publics et aux chemins de fer.
Il déposa des rapports sur les propositions de lois se rapportant à la marine, à l’agiotage, au canal des Deux-mers, à l’organisation des troupes coloniales et à la déclaration d’utilité publique de diverses lignes de chemin (Convention de la Compagnie du Midi).
Elu sénateur de la Haute-Garonne le 10 novembre 1907, par 535 voix sur 946 votants, en remplacement de feu Bougues, il fut réélu en 1920 au premier tour par 465 voix sur 935 votants. Son mandat ne fut renouvelé en 1924 où au premier tour il n’obtint que 339 voix sur 931 votants.
Il mourut le 14 janvier 1940 à l’âge de 84 ans à Toulouse (Haute-Garonne).

Page 2275    LEYGUE (Raymond Emile Joseph)

né le 8 avril 1850 à Saint-Orens (Haute-Garonne), mort le 15 juillet 1929 à Muret.
Député de la Haute-Garonne de 1890 à 1906.
Sénateur de la Haute-Garonne de 1907 à 1920.
Frère aîné d’Honoré Leygue (voir ci-dessus), Raymond Leygue fit ses études classiques dans une école préparatoire à la marine, à Paris.
Reçu capitaine au long cours, après avoir pratiqué comme pilotin, lieutenant, etc… pendant cinq ans, il abandonna, en 1878, la carrière maritime pour se consacrer entièrement à la politique.
Nommé conseiller municipal de Toulouse, en 1880, il fut adjoint au maire en 1882 et quitta l’assemblée communale en 1890. Il avait été nommé en 1881, conseiller général du département de la Haute-Garonne, pour le canton de Toulouse-sud.
Elu député de la Haute-Garonne le 9 mars 1890, au second tour par 7.055 voix, contre 4.886 à Susini, sur 12.167 votants, il fut réélu en 1893, en 1898, en 1902 et démissionna le 19 janvier 1906.
Inscrit au groupe radical-socialiste, il fut membre des commissions des contrats de louage, de la marine, des affaires extérieures, des protectorats et des colonies, de l’administration, des cultes et de la décentralisation.
Élu sénateur de la Haute-Garonne le 8 janvier 1906, au premier tour, par 532 voix contre 262 à Camparan, sénateur sortant, sur 948 votants, il siégea au Sénat jusqu’en 1920.
Inscrit à la gauche démocratique , il déposa des rapports sur les projets de loi concernant la déclaration d’utilité publique de l’établissement dans le département de la Haute-Garonne d’un chemin de fer d’intérêt local; les mesures à prendre pour protéger contre l’alcoolisme les ouvriers et ouvriers employés occupés dans les établissements soumis au Code du travail; la fixation à huit heures par jour de la durée du travail effectif des personnes employées sur un navire affecté à la navigation maritime.
Il mourut le 15 juillet 1929 à l’âge de 79 ans, à Muret (Haute-Garonne).

Adhérent-CGMA-Joël-007


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