Archives quotidiennes : 27 mai 2014

27 mai 1965 – Inauguration stèle RAMON

1965 – La stèle de RAMON

Né à Bellechaume (Yonne) le 30 septembre 1886, diplômé d’Alfort en 1910, Gaston Ramon fit carrière à l’Institut Pasteur de Paris de 1911 à 1941. Après être passé par l’Institut national d’hygiène, il succéda à Leclainche en qualité de directeur de l’Office international des épizooties. il mourut à Garches le 8 juin 1963.

“ Les découvertes de G. Ramon sont fondamentales car elles ont permis d’effectuer la prophylaxie médicale d’un nombre considérable de maladies humaines et animales. Elles ont littéralement révolutionné la production et l’administration des sérums et des vaccins. il découvrit, entre autres, en 1923 les anatoxines et les vaccins anatoxiques qui permirent de vacciner contre la diphtérie, le tétanos, le botulisme, les staphylococcies. Il découvrit en 1825 les substances stimulantes de l’immunité. Il décrivit en 1926 l’efficacité accrue des vaccins associés. Son œuvre est immense. On lui doit plus de 1000 publications qui le firent élire dans toutes les grandes sociétés savantes ”.

Le monument dédié à G. Ramon fut appelé des vœux du corps enseignant d’Alfort dès son décès annoncé. Ce fut le sculpteur Leognany, prix de Rome, qui fut pressenti pour réaliser le buste. La tâche était difficile car, disait-il, “sans masque mortuaire, sans buste précédemment exécuté, je ne puis travailler que sur de nombreuses photographies et surtout avec le concours de personnes qui l’ont bien connu ”.  Le monument est constitué d’une colonne carrée sur laquelle repose le buste en bronze. Il fut inauguré le 27 mai 1965 en présence de nombreuses personnalités, à l’occasion du bicentenaire de l’École d’Alfort.

École Vétérinaire

*

Publicité

Poster un commentaire

Classé dans Ecole Vétérinaire - ENVA, Ephéméride

14 juin 2014 à Maisons-Alfort

RFG 14 juin 2014

Cliquer pour accéder à l’article

*

 

 

2 Commentaires

Classé dans Centenaire de la Grande Guerre, Exposition du CGMA 14 juin 2014, Expositions du CGMA, Guerre 14-18

Les enfants trouvés

En faisant mes relevés dur les AD du var, j’ai eu l’idée de relever tous les actes de naissance concernant les enfants trouvés ou abandonnés (ce qui est la même chose).
En effet dans ces actes, l’officier d’état civil notait scrupuleusement ce que lui disait la personne qui avait trouvé l’enfant, on y trouve donc  des détails qui ne concernent peut être pas la vie de nos ancêtres, mais un petit bout de celle de leurs contemporains.
Dans un de ces actes,la femme dit « que son mari a entendu à cinq heurs du matin(ils se levaient tôt!!) du bruit dans le grenier à foin qui ne fermait pas à clé la nuit », on apprend ainsi que même dans un petit village de Provence en 1810, les maisons possédaient des serrures, on y découvre aussi des détails sur la façon dont les enfants étaient habillés (cela peut donner des pistes sur l’origine sociale) et des détails sur le village.

 » Mairie des Salles, arrondissement de Draguignan,

Du vingt-trois septembre an mil huit cents dix à six heures du matin nous Jean Joseph Antoine Roux, maire de cette commune, canton d’Aups département du Var, est comparu Marie Malvillan épouse de Jean Etienne Malvillan propriétaire domicilié en cette commune, agé de cinquante deux ans qui nous a déclaré que ce matin à cinq heures étant seule elle a trouvé sur la porte du grenier à foin de l’écurie de son mari, qui ne ferme pas à clef, située au haut du village à la traverse qui descend du nord au midi un enfant et qu’elle nous représente emmailloté de vêtements cy aprés à savoir un bonnet violet, d’un maillot de toille grossiere usée et une sangle jaune. Après avoir visité l’enfant, avons reconnu qu’il était de sexe masculin, qu’il paraissait être nouvellement né et d’un age apparent de quelques heures seulement. Nous n’avons point trouvé à cet enfant de marques sur le corps ni d’écrit dans ses vêtements ou marques distincts à le faire reconnaître. De suite avons inscrit l’enfant sous le nom et prénom de Blanc Jean Etienne et avons ordonné qu’il fut remis à Anne Bousquet pour le porter à l’hospice civil du canton d’Aups désigné pour recevoir les enfants trouvés de cette commune par l’arrété de Monsieur le prefet énoncé dans sa lettre du quatorze mai 1808… »

Article réalisé par Brigitte

fille-trouvee-en-juillet-1731

A tout hasard, un autre petit fait divers trouvé au fil des recherches :

« Aujourd’huy cinq juillet mil sept cent trente un a été inhumée dans le cimetière de cette paroisse par moy vicaire soussigné, une fille laquelle pouvait avoir environ deux ans et qu’on a trouvé exposée à Barnonville, (hameau de la commune de Beaumont) derrière la maison du nommé Delafoy qui par charité avait logé la nuit précédente quelques pauvres qu’on a cru être vraisembleblement le père et la mère de la petite fille.
C. Louseau Vicaire de Beaumont »

trouvé par Sylvie

Une autre enfant trouvée: Agathe

Pour compléter  sur les enfants abandonnés

2 Commentaires

Classé dans Anecdotes, Archives, Histoire, Textes découverts par les adhérents