Eugène-François Vidocq, né le 24 juillet 1775, rue du miroir de Venise, à Arras, âgé de 82 ans, il meurt à Paris des suites du choléra, le 11 mai 1857, rue Popincourt. C’est un aventurier et détective français. Le 27 décembre 1796, il est condamné par le tribunal criminel de Douai à huit ans de travaux forcés pour « faux en écritures publiques et authentiques ». À Bicêtre, où il sera initié à la savate par Jean Goupil, il est incorporé dans la chaîne de Brest, un groupe de forçats destiné au bagne de ce port. Le voyage, particulièrement éprouvant, dure vingt-quatre jours. De nouveau arrêté en 1799, il est cette fois envoyé au bagne de Toulon, d’où il s’évade encore une fois, le 6 mars 1800. Il acquiert de cette façon auprès des gens du milieu un respect et une notoriété sans égal. Il vécu à Saint-Mandé, ses « Mémoires » parus en 1828 décrivent la prison de Bicêtre à la fin du XVIIIe siècle.
Terre d’écriture – 2008
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