A découvrir :
Archives mensuelles : juin 2009
Repas des adhérents. Recettes …
Aujourd’hui dimanche 28 juin, le repas de fin d’année (2008-2009) va réunir les adhérents du CGMA à l’espace Loisirs de Charentonneau. Quelques recettes seront échangées, en voici quelques unes (de saison) basées sur les noix et les feuilles de noyer. A vous de choisir.
VIN DE NOIX
1 bouteille de vin blanc ou de rosé doux, 5 à 6 noix vertes, 10 feuilles de noyer
Couper les noix et les feuilles en petits morceaux, couvrir de vin.
Laisser macérer 4 à 5 jours, rajouter 300gr de sucre.
Laisser macérer 30 jrs. Filtrer
VIN DE FEUILLES DE NOYER (1)
½ litre d’alcool blanc, 250 gr de feuilles de noyer coupées en morceaux. + Ecorce d’orange amère + un peu de noix de muscade râpée
Laisser macérer 3 ou 4 jours
Filtrer et verser l’extrait dans 5 litres de vin blanc, rouge ou rosé
Ajouter 1 kilo de sucre en poudre.
Laisser reposer au moins un mois sans oublier de remuer de temps en temps
Pour le sucre
Plus on laisse macérer, plus l’apéritif est meilleur
Et un petit verre avant chaque repas….. vous donnera une forme olympique !!!
VIN AUX FEUILLES DE NOIX (2)
1 bouteille de vin blanc ou rosé doux
Une dizaine de feuilles de noyer coupées en morceaux
Laisser macérer 3 ou 4 jours. Filtrer
Rajouter 20 morceaux de sucre ou plus si nécessaire
Laisser fondre et laisser reposer un bon mois avant de boire
APERITIF AUX NOIX
Pour 3 litres : 20 noix vertes, 2 litres ½ de vin blanc sec, ½ litre d’eau de fruits, 125 g de sucre en morceaux, 1 bâton de cannelle
Laver et sécher les noix vertes
Dans un pot (en grès de préférence) mettre les noix entières avec le vin blanc, l’eau-de-vie, le sucre, la cannelle.
Boucher le pot très soigneusement (feuille d’aluminium à défaut de bouchon de liège).
Laisser macérer deux mois, en remuant de temps en temps
Au bout de ce temps, filtrer, goûter : si l’apéritif ne semble pas assez sucré ajouter un peu de sucre. Mettre en bouteilles
Conservation excellente. Rendez-vous dans deux mois !
Classé dans A lire, Evénements, Maisons-Alfort
Exposition 2009, c’est fini !
Merci à tous les visiteurs, à tous les invités et à tous ceux ont réalisé les panneaux, les vitrines, les arbres, l’estrade, la décoration, l’animation musicale, qui ont donné de leur temps, qui ont donné des idées ou qui ont prété leurs bras … à l’année prochaine. Voici un petit mot relevé sur le livre d’or qui ne peut que les encourager à recommencer.
Un émouvant voyage et l’envie de prendre la machine à remonter le temps.
Que d’émotions devant ces portraits, ces costumes, ces décors, nos propres souvenirs se superposent à ces photos, nous revoyons nos parents et l’enfance devient universelle. Par ailleurs on ressent le bonheur (bonheurs ?) d’une époque sans doute moins matérialiste et peut-être plus humaine.
Enorme travail de recherche, originalité, soucis du détail dans les présentations.
Bravo à tous et à l’an prochain ! MERCI H.S.
Classé dans Exposition du CGMA 6 juin 2009
Le Festival de l’Oh ! 27 et 28 juin 2009
Le Festival de l’Oh ! dans le Val-de-Marne.
Samedi 27 et dimanche 28 juin 2009 « L’eau notre bien commun »
Le programme détaillé sur : http://festival-oh.cg94.fr/#xtor=AD-2
Le Festival de l’Oh ! au Moulin brûlé à Maisons-Alfort
http://www.omc-maisons-alfort.asso.fr/index.php
Avec une exposition photographique jusqu’au 5 juillet

Les rives du fleuve Niger
Isà bééri (Le grand Fleuve en Sohnraï, Zarma et Dendi)
Reportage photographique de Abdoul Aziz Soumaïla et Jean Pierre Estournet.
Un voyage photographique qui traverse Tillabéri, Gao, Bourem, Bamba, Tombouctou, Dia, Niafounké, Massina, Ségou, Djenné, Mopti…
Le site des deux photographes
Classé dans Maisons-Alfort, Val de Marne
Fin de l’exposition : L’Enfance de nos Ancêtres
Demain vendredi fin d’après midi l’exposition du CGMA « L’enfance de nos ancêtres » à la Médiathèque André Malraux (rue Albert Camus) sera démontée (50 panneaux et 5 vitrines).
Nous remercions tous ceux qui ont fait de cette activité 2009 une réussite.
Toutefois, pour les Maisonnais ou voisins, nous signalons que du samedi 12 septembre au 30 septembre une partie des 50 panneaux sera exposée dans le « Centre Culturel de Charentonneau » et dans « l’Espace Loisirs ». (107, avenue Gambetta et 122, rue Roger François)
Pour tous, rendez-vous l’an prochain au mois de juin pour une nouvelle exposition « Nos ancêtres et les transports » à la Médiathèque André Malraux.
Les adhérents du CGMA et leurs invités.
« PARIS DANSANT » 1845
Extrait de : « PARIS DANSANT » 1845
Physionomie générale des bals publics : La Grande-Chaumière, La Chartreuse, Le Prado, Valentino, Mabille.
Parmi les bals publics, il en est un fort aristocratique, le Ranelagh, qui s’ouvre en été tous les jeudis soirs, auprès du bois de Boulogne ; les cavaliers y payent trois francs d’entrée, les dames sont imposées à un franc par tête, contrairement au galant usage, qui leur ouvre gratuitement les autres bals, attendu qu’elles contribuent par leurs charmes et leur parure à l’attrait de la fête. Si vous ajoutez que l’on ne saurait aborder le Ranelagh sans voiture, à cause de la distance qui le sépare de Notre-Dame-de-Lorette comme du quartier latin, vous comprendrez que ce séjour n’admet qu’une classe de danseurs et de danseuses privilégiée par la fortune.
Un autre bal, non moins excentrique, mais peut-être plus attrayant, c’est Tivoli qui vient de ressusciter sous le nom de Château-Rouge, au bruit des fanfares et à la lueur d’un feu d’artifice étoilé.
Parmi les bals à bon marché, il en est plusieurs où l’honnête homme peut entrer sans crainte de se déconsidérer ; ce sont les bals qui, par leur situation et par suite de vieilles habitudes, sont devenus la propriété, à peu près exclusive, des étudiants, classe instruite, intelligente, bien née, que la société met chaque année en coupe réglée pour en tirer des professeurs, des membres de l’Institut, des avocats , des députés, des ministres.

La Grande-Chaumière
Les bals réservés à l’étudiant sont, la Grande-Chaumière, ouverte l’été seulement ; le Prado qui se divise en deux établissements, Prado d’été et Prado d’hiver ; la Chartreuse qui sait approprier le même local aux exigences des deux saisons, en ouvrant ou en fermant les portes, qui font communiquer son jardin et sa rotonde.

Bal Prado

Bal Mabille
Entre le Ranelagh, où l’étudiant ne va presque jamais et ses bals attitrés où on le rencontre toujours, se place un bal intermédiaire, qui ne coûte pas trois francs comme le Ranelagh, ni un franc seulement comme la Grande-Chaumière, qui n’est pas situé pour les convenances du quartier latin, ni pour celles de la Chaussée-d’Antin et de la Banque : bal intermédiaire sous tous les rapports, où la population des étudiants se retrouve, mais non plus dominante, mais mêlée à d’autres éléments qui représentent la population de tout Paris. Ce bal a deux faces comme Janus ; l’hiver, il est établi dans la rue Saint-Honoré, et s’appelle Valentino ; l’été, il va dresser sa tente aux Champs-Élysées et prend le nom de Mabille, nom prédestiné à la danse et qui s’est déjà illustré dans les ballets de l’Opéra.
M. Mabille, propriétaire de l’établissement, mort il y a peu de temps, était un professeur de danse émérite. C’est sa veuve, toute vêtue de noir, assise à l’entrée du jardin, dans un bureau grillé, qui daigne distribuer elle-même les cartes d’entrée. Les fils de M. Mabille ont hérité en même temps de son bal et de sa vocation chorégraphique.
A tous les bals publics on trouve des lanternes extérieures, un bureau grillé pour prendre les billets, un orchestre, un estaminet, car il est peu de dames parmi les habituées qui refusent le cigare, et, lorsqu’elles éprouvent le besoin de se rafraîchir, leurs lèvres délicates n’ont aucune répugnance pour l’eau-de-vie. Presque partout vous verrez une roulette où chacun est libre de perdre quelques macarons.
Comme caractère général, notons la présence des inspecteurs de police, des gardes municipaux et des sergents de ville. Nous apprécierons ensuite avec détail la physionomie de la Grande-Chaumière, de la Chartreuse, du Prado, de Valentino et de Mabille.

Bal du Ranelagh
La danse qui règne dans tous ces lieux est la même ; c’est la contredanse ornée de geste, de sauts, de trémoussements, de tortillements, de trépignements, de contorsions, d’ondulations de tout le corps qui varient suivant l’inspiration de chacun, et qui deviennent de plus en plus expressifs à mesure que le regard du municipal se détourne ; c’est la valse qu’on exécute en tenant sa valseuse par les épaules ou par la tête ; c’est la polka saluée par des hurlements de joie. La polka ne s’est propagée que lentement dans les bals publics ; les leçons de Laborde et de Cellarius étaient trop chères pour les habitués ; l’année dernière, j’ai vu tel jour à la Chaumière où l’air de la polka nationale (de quelle nation ?) a été joué deux fois avant de déterminer un seul couple à se lancer dans l’arène. Depuis on s’est risqué sans mesurer ses forces ; naguère encore, au jardin Mabille, quand retentissait la polka, un groupe confus, inextricable, tournait autour de l’orchestre en sautant à cloche-pied. Cela s’appelait polker !… Mais depuis que Mlle Clara Fontaine, la reine des étudiantes, s’est fait inoculer la science de Cellarius, et qu’elle en a donné des leçons chez elle, rue de Provence n°6, le public mabillien s’est formé rapidement. Il tient maintenant le canevas de la polka, même il y brode des dessins de fantaisie qui ne sont pas sans charme pour l’observateur.
Dans tous les bals que nous venons de nommer, la danse est la même, et l’on chercherait vainement à distinguer chaque localité par des nuances. Nous l’avons dit, le plus ou moins de verve et d’excentricité dépend du nombre et de l’attention des gardes municipaux et des sergents de ville. Au milieu de ces joies en ébullition, l’homme de police est un alliage réfrigérant qui produit plus ou moins d’effet suivant la dose.
Trouvé par Sylvie R.
Citation (6)
Certains croient que le génie est héréditaire, les autres n’ont pas d’enfants.
Marcel Achard.
Industrie des vieux souliers (3)
Cambry – Description du département de l’Oise – Tome 1
Lormaison ne contient que trois cents soixante-sept habitants, parmi lesquels on compte huit cultivateurs : il y a dans cette commune douze maisons d’ouvriers éventaillistes, et quarante-cinq de savetiers, qui vont vendre leurs galoches et de vieux souliers raccommodés dans les foires et marchés du voisinage, et surtout à Beauvais ; le reste des habitations est occupé par des manouvriers et par des veuves.
Les habitants de Lormaison sont redevables de l’espèce d’aisance dont ils jouissent à leur patience, à leur économie, à leur sobriété, à leur assiduité au travail. N’est-il pas admirable de voir un genre d’industrie qui consiste à recueillir de vieux souliers, à les raccommoder, à les revendre de 10 à 24 sous,procurer une vie douce, abondante et tranquille à des êtres jetés loin des villes sur un terrain ingrat et solitaire ? Pendant que les hommes s’occupent à recoudre, à placer, à ra-biller de vieux morceaux de cuir, les femmes sont chargées d’aller vendre le résultat de ce travail ; les filles et les veuves du village font des blondes pour les manufacturiers de Chantilly.
Outre les vieux cuirs du voisinage qu’ils réunissent, les habitants de Lormaison s’en procurent une très grande quantité par un mouvement de commerce peu connu. Les hommes de S.-Sanlieu et des communes voisines, département de la Somme, viennent charger à crédit leurs voitures de poteries à Savignies, près Beauvais ; ils les échangent, en parcourant la France, contre de vieux souliers, des cuirs, de vieilles bottes : à leur retour ils passent à Lormaison, et réalisent en argent le prix de leur spéculation.
Il se fabrique pendant l’hiver plus de douze mille paires de galoches, et deux ou trois mille dans l’été : on emploie une partie de la belle saison aux soins de la culture et des moissons. On devine avec quelle économie doivent se faire les achats et la vente de tout ce qui tient à cette fameuse manufacture : un mauvais cheval, un âne exténués portent au marché ces savates, ces galoches ; une pauvre femme les accompagne, un morceau de pain dans la poche, et ne dépense pas hors de sa commune un denier de l’argent qu’elle reçoit.
Le bruit qui se fait dans les maisons de savetiers les force à garder le silence : on ne cause guère que chez les ouvrières en blondes. Il en résulte des différences bien marquées dans la manière d être de ceux qui suivent ces deux professions.
L’usage de Corbeil-Cerf (je parle de la punition du mari qui frappe sa femme) avoit lieu jadis à Lormaison ; on se contente à présent d’attacher un bouchon de paille à la porte du mari brutal.
On se met au travail à quatre heures du matin, on ne le quitte qu’à neuf heures du soir ; une demi-heure suffit aux repas : la sobriété préserve les artisans des maladies qu’entraîne une vie sédentaire. On leur reproche un peu de parcimonie dans toute leur existence ; mais ils paient leurs impositions avec une exactitude incroyable ; jamais de dettes, jamais de procès, et jamais de querelles entre eux. Ils mènent une vie semblable à celle des pauvres habitants de l’Indoustan ; ils en ont la douceur et la sobriété.
Le curé de Corbeil – Cerf vient dire la messe à Lormaison ; il n’y vit jamais un ivrogne.
Chaque habitant de Lormaison a son petit jardin qu’il cultive lui-même ; il est garni de haies, semé de quelques fleurs ; c’est le luxe des cordonniers.
Comme à force d’épargnes ils ont toujours un peu d’argent comptant, jamais ils ne laissent acheter à des étrangers le coin de terre qu’on met en vente.
Le terrain appartenant à la commune suffiroit dans de bonnes années à la nourriture de tous les habitants ; mais pendant les moissons ces hommes industrieux se répandent dans les campagnes, ils se louent en qualité de faucheurs de luzerne, d’avoine, de tasseurs de grains, pour le prix de dix quintaux de bled. Les femmes font la moisson autour de la commune sur le terrain qui leur appartient ; celles qui n’ont point de terres scient les grains pour leurs voisins : elles gagnent trois quintaux et demi de bled ; elles se font aider par les plus grands de leurs enfants.
Les plus aisés des habitants donnent un trousseau à leurs filles en les mariant ; mais ils ne se dessaisissent pas de leurs propriétés en terre.
On recueille dans les bonnes années sept ou huit cents muids de cidre dans les environs de Lormaison.
1896 – Inauguration de la nouvelle mairie (1)
Le 16 mai, à la suite du renouvellement du conseil municipal, M. Durst, qui était maire depuis douze ans, fut remplacé dans sa fonction par l’auteur de ce récit (Amédée Chenal), qui avait été adjoint à deux reprises et faisait partie du conseil depuis huit ans.
L’assemblée communale était composée de :
Maire : Chenal; Adjoints : Paul Souber et Bruyé. Conseillers : Auguste Périnelle, Faitot, Pestat, Rasse, Fleutiaux, Delion, Lebon, Fischer, Léon Champion, Brousse, Bonneterre, Renard, Pouillet, Maréchal, Christian Durst, Peyrounil, Faivre, Millot, Courties.
Le 22 mai cette assemblée délibère et décide de l’inauguration de la nouvelle mairie le 12 juillet 1896.

Les signataires
Suite le 12 juillet.
Classé dans Episodes, Histoire locale, Maisons-Alfort
Industrie des vieux souliers (2)
LORMAISON.
Village situé à 5l. 1/2 de Beauvais. Population 400 hab. – Fabriques d’éventail et de galoches.
Les habitants de Lormaison jouissent d’une espèce d’aisance, qu’ils doivent à leur patience, à leur économie, à leur sobriété, à leur assiduité au travail. N’est-il pas admirable de voir un genre d’industrie qui consiste à recueillir de vieux souliers, à les raccommoder, à les vendre de 10 à 24 sous, procurer une vie douce, abondante et tranquille à des êtres jetés loin des villes sur un terrain ingrat et solitaire. Pendant que les hommes s’occupent à recoudre, à placer, à rhabiller de vieux morceaux de cuir, les femmes sont charges d’aller vendre le résultat de ce travail. Les filles et les veuves du village font des blondes pour les manufacturiers de Chantilly.
Outre de vieux cuirs du voisinage qu’ils réunissent, les habitants de Lormaison s’en procurent une très-grande quantité par un mouvement de commerce peu connu. Les hommes de Saint-Lieu et des communes voisines, département de la Somme, viennent charger à crédit leurs voitures de poteries à Savignies, près Beauvais ; ils les échangent, en parcourant la France, contre de vieux souliers, de vieilles bottes. A leur retour, ils passent à Lormaison, et réalisent en argent le prix de leur spéculation. – Chaque habitant de Lormaison, a son petit jardin qu’il cultive lui-même ; il est garni de haies, semé de quelques fleurs ; c’est le luxe de ces ouvriers industrieux.
Guide pittoresque du voyageur en France. Département de l’Oise. Par Girault de Saint-Fargeau – 1838
Industrie des vieux souliers (1)
Les habitans du village de Lormaison, dans le département de Seine-et-Oise, ont pour industrie principale le raccommodage des vieux souliers.
Ils achètent à bon compte les chaussures usées, trouées, éculées, avachies, réduites au déplorable état de savate, et parviennent, à force de patience et d’adresse, à leur mériter le nom de souliers de rencontre ; on devine combien il faut de coutures, de coupures, de ravaudages et de rapetassages ! Mais ces industriels ont reçu du ciel une grâce particulière pour ce métier utile, paisible et suffisamment lucratif. Pendant que les maris ripatonnent leurs vieilles semelles, les femmes vont vendre les souliers rajeunis dans les environs au prix de 10 à 24 sous.
Toutes les savates de France arrivent à ce rendez-vous général.
J’ai rencontré quelquefois, au fond de la Bretagne, d’immenses charrettes attelées de plusieurs chevaux et chargées de vieux souliers ; ce sont les hommes de Saint-Saulieu et des communes voisines (département de la Somme), qui préparent la besogne aux habitans de Lormaison. Ils parcourent la France en échangeant contre les chaussures rebutées des paysans les poteries de Savignies près Beauvais et à leur retour ils perçoivent d’assez jolis bénéfices.
« Le Magasin Pittoresque » 1835 – (Gallica)
Une trouvaille de Sylvie R.
Tricotons pour nos soldats (2)
Ces chaussettes au tricot sont d’une exécution très simple.
EXECUTION, pour la pointure 42. – Il faut 150 gr. de laine retors 6 fils, et 5 aiguilles de 2 m/m de diamètre.
Commencer par le haut. Monter 20 m. par aig., ce qui fait 80 m. montées sur 4 aig.
Tricoter en rond en faisant des côtes 1 à 1 sur une hauteur de 4 cent. pour maintenir la chaussette à 1a jambe; tricoter ensuite en faisant 3 m. endr. et 2 m. env., en alternant pendant tout le tour; la dernière m. sera faite à l’env. et servira de point de couture. Faire 26 cent. tout droit. Puis, pour le talon, prendre la moitié des m. en mettant le point de couture au milieu. Tricoter au point de jersey : 1 rang env., et 1 rang env., sur 2 aig., et faire 6 cent. de haut. Fermer le talon ; faire 2 m. après le point de couture, prendre 2 m. ensemble et faire 1m. en plus. Tourner l’ouvrage, revenir jusqu’à 2 m. après le point de couture prendre 2 m. ensemble, faire 1 m. en plus et tourner; au second rang on est à l’endroit, car il faut commencer au rang envers. Au 3e rang, aller jusqu’à la dernière mi., faite au 1er rang du talon, faire une diminution avec la dernière m. et la m. suivante, laissée en attente sur l’aig., Faire 1 m. en plus et tourner, etc. ce qu’il ne reste plus de m. de chaque côté de l’aig. Il faut terminer à l’end. Remonter alors des m. sur le côté de la bande du talon, reprendre les m. en rond en tricotant le dessus du pied des et le reste au point de jersey remonter des m. de l’autre côté de la bande du talon (fig. 3) et tricoter en diminuant 1 m. sur les m. relevées à la base du talon, tous les 2 tours, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que 72 m. en tout.
Continuer tout droit pour le pie, pendant 14 cent, puis fermer le bout du pied. Tricoter tout au point de jersey et diminuer 1 m. à la 3e m. de la 1re et de la 3e aig., et de même 2m. avant la fin de la 2e et de la 4e aig. Faire de même tous les 2 tours, jusqu à ce qu’il ne reste plus que 2 m. par aig., que l’on glisse sur une aig. à tricoter en entrant le haut de la laine à l’envers que l’on noue très soigneusement.
Tricoter la 2e chaussette de même.
Tricotons pour nos soldats (1)
Les généalogistes ont parfois l’occasion de retrouver des trésors du passé dans les greniers et les malles familiales.
D’où viennent ces trésors ?
Souvent ils restent un mystère.
Maurice nous fait partager ses découvertes datant de 1939.

En souvenir de Ceux de 14-18 - Septembre 1939

Chaussettes
L’enfance de nos ancêtres. Exposition jusqu’au 26 juin

Les remèdes des bébés et nourrisons au XXème siècle
E X P O S I T I O N
L’enfance de nos ancêtres
Exposition du Cercle Généalogique de Maisons-Alfort
jusqu’au 26 juin 2009
à la Médiathèque André Malraux
4, rue Albert Camus – Maisons-Alfort
Métro : Ligne 8 – Maisons-Alfort Les Juilliottes
Sortie Avenue du Général Leclerc, numéros pairs
Derrière le centre commercial
Atelier de généalogie à Cormeilles-en-Parisis
http://www.clg-daguerre-cormeilles.ac-versailles.fr/-Atelier-de-genealogie-.html
Atelier de généalogie à Cormeilles-en-Parisis
Depuis plusieurs années, l’atelier de généalogie fonctionne avec succès au Collège Daguerre. Dans le cadre de cet atelier, les recherches généalogiques sont pratiquées sous une forme pluridisciplinaire permettant d’allier histoire, géographie, éducation civique, expression écrite, arts plastiques, mathématiques et informatique. En retrouvant leurs ancêtres, les jeunes collégiens découvrent leurs racines : ils construisent ainsi leur identité, forgent leur personnalité et peuvent mieux s’intégrer dans la société.
Cette expérience réussie soutenue par l’Académie de Versailles fait des émules dans d’autres établissements. Elle est reconnue par les Ministères de l’Education Nationale et de la Famille. L’atelier a le plaisir de vous annoncer la publication de son premier ouvrage intitulé « Regards croisés sur le 20ème siècle à Cormeilles en Parisis », fruit d’un travail collectif remarquablement rédigé et illustré par les élèves du collège sous la direction d’Evelyne Duret. Le lecteur découvre comment un « kaléidoscope » d’histoires familiales nourrit la transformation d’un village en une ville de banlieue au cours du 20ème siècle. Ce recueil allie généalogie, démographie, histoire locale et Grande Histoire de façon très vivante. Cet ouvrage a déjà reçu le grand prix d’honneur « Floucaud de la Pénardille – Docteur du Chalard » décerné en 2003 par la Fédération Française de Généalogie. Il est maintenant disponible en contactant le collège.
Rue Emy Les Pres 95240 CORMEILLES-EN-PARISIS
Venez voir les panneaux et les quelques réalisations de l’atelier à la Médiathèque.

Cormeilles-en-Parisis

Les activités
L’enfance de nos ancêtres
Exposition du Cercle Généalogique de Maisons-Alfort
jusqu’au 26 juin 2009
à la Médiathèque André Malraux
4, rue Albert Camus – Maisons-Alfort
Métro : Ligne 8 – Maisons-Alfort Les Juilliottes
Sortie Avenue du Général Leclerc, numéros pairs
Derrière le centre commercial
Patronyme « DUBRAC »
Une anecdote onomastique sur le patronyme DUBRAC
« DUBRAC » (extrait du Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou) :
- Famille ancienne de St Benoît du Sault.
- Blason : de gueule à deux bras tenant chacun une épée d’argent, en pal mouvant des flancs de l’écu.
- Légende : Au temps de Guillaume d’Aquitaine, Boson comte de la Marche, guerroyait contre le comte de Crozant. Ce dernier avait parmi ses partisans un guerrier appelé « Ornitorix » qui fut nommé « Duplex Brachium » parce que ses coups étaient tellement forts et rapides qu’ils semblaient être portés par un bras double. Ce personnage portait sur un bouclier un double d’extrochêne sur le champ de gueules avec les mots superposés « Duplex Brachium ». S’étant rencontré dans un combat avec Boson de la Marche, celui-ci fendit en deux le bouclier de son adversaire qui garda seulement la partie portant « Dubrac ». On voyait, dit-on à St Benoît, sur la maison des Dubrac, un écusson fendu en deux en souvenir de ce récit légendaire.
Propos recueillis par Adhérent-CGMA-Olivier-062 (en 2002)
L’enfance de nos ancêtres. Exposition jusqu’au 26 juin
E X P O S I T I O N
L’enfance de nos ancêtres
Exposition du Cercle Généalogique de Maisons-Alfort
jusqu’au 26 juin 2009
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Classé dans Calendrier, Exposition du CGMA 6 juin 2009, Maisons-Alfort
Archives nationales (Paris) – Centre d’onomastique
Bonjour à tous,
Je transmets ci-dessous le message envoyé par Sébastien NADIRAS sur deux forums d’onomastique et le complément envoyé par Jean-Louis DEGA à propos de ces forums.
Bonnes recherches !
Isabelle N.
——————————————————————
Bonjour,
Je me permets de signaler à ceux et celle d’entre vous qui l’ignoreraient (ou l’auraient oublié !) qu’il existe aux Archives nationales à Paris un centre d’onomastique dédié aux recherches toponymiques et anthroponymiques, et ouvert à tous.
Vous trouverez sur cette page
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/onomastique.html
une présentation du Centre, le détail des modalités d’accès ainsi qu’une première orientation bibliographique permettant de se repérer dans les collections.
Cordialement,
Sébastien Nadiras – Archives nationales (Paris) – Centre d’onomastique
01 40 27 64 53
Classé dans Archives